
Avatar, la voie de l'eau : pourquoi cette suite va battre tous les records
Alors que les blockbusters se suivent et finissent par se ressembler, James Cameron s'apprête à faire une nouvelle fois date dans l'histoire du cinéma. Après avoir offert au public une expérience inédite avec Avatar en 2009, le réalisateur a une nouvelle fois repoussé les limites de ce qu'il était possible de faire sur grand écran, 13 ans plus tard. On a vu Avatar, la voie de l'eau, et on vous explique pourquoi ce long-métrage pourrait à nouveau exploser tous les records au box-office.
Depuis la crise sanitaire, le cinéma fait grise mine. Beaucoup de spectateurs ont déserté les salles, et peu nombreux sont les films qui leur donnent envie d'y retourner. Mais le succès de Top Gun : Maverick a prouvé que la promesse d'images spectaculaires pouvait convaincre ceux qui avaient perdu le goût de se faire une toile dès qu'il y avait des occasions à ne pas rater. Véritable phénomène à sa sortie, le premier Avatar a su convaincre le monde entier. Cinéphiles comme amateurs de grand spectacle s'étaient rendus massivement dans les salles, et à ce jour, le film de 2009 a engrengé presque 3 milliards de dollars de recette. On fait le pari que ce record sera battu par sa suite, arguments à l'appui.
Avatar 2 : du jamais vu sur grand écran
Les mots manquent pour décrire l'expérience visuelle offerte par Avatar, la voie de l'eau. On pourrait vous dire que le film est spectaculaire, que les effets spéciaux sont incroyables, et que nous n'avions encore jamais rien vu de tel sur grand écran, mais ça ne suffirait pas à décrire à quel point James Cameron s'est surpassé. Le premier film surprenait par son utilisation de la 3D, qu'on n'avait alors jamais vue aussi maîtrisée, nous prouvant que lorsque le procédé est mis entre de bonnes mains, il est très loin d'être un simple gadget. Mais La Voie de l'eau place la barre encore bien plus haut. Tout semble palpable et concret, et on oublie rapidement que ce qu'on voit n'existe pas : les Na'vis et leur univers sont plus réalistes que jamais, et aucun détail n'a été laissé au hasard.
Filmée en 120 images secondes, cette nouvelle excursion sur la planète Pandora est encore plus immersive que la première et il est difficile de lui rendre justice, tant elle redéfinit la notion de "grand spectacle". Il s'agit ni plus ni moins d'une expérience inédite, et pour en saisir toute la portée, il faut la vivre en salle.
Une histoire encore plus palpitante pour La Voie de l'eau
Le scénario du premier Avatar n'était pas son point fort. L'histoire, contrairement aux images et à l'univers présenté, n'avait rien de vraiment inédit et pouvait faire penser à des oeuvres classiques telles que Pocahontas et Princesse Mononoké. Mais ce premier film n'était qu'une introduction, et dans La Voie de l'eau, on a le sentiment de rentrer enfin dans le vif du sujet. Les personnages y sont plus développés, la trame est moins linéaire et la réflexion sur l'écologie et la capacité de l'humain à tout détruire pour assouvir un besoin immédiat en dépit des conséquences y est davantage traitée. Pour les fans de science-fiction, il y a également plus de grain à moudre, avec une exploration plus poussée du programme Avatar et des possibilités qu'il offre.
Et bien que le film affiche une durée de 3h12, on ne trouve jamais le temps long, grâce à une histoire au découpage frôlant la perfection, mais aussi à l'impression d'être embarqué dans un voyage au travers d'un monde nouveau.
À la (re)découverte de Pandora
En 2009, nous découvrions la planète Pandora et le peuple Na'vi, qui vivait dans la forêt, en parfaite symbiose avec la nature, sa faune et sa flore. La beauté des images, la richesse de cet univers qui possédait sa propre langue, ses propres coutumes et tout un bestiaire de créatures inédites avaient émerveillé les spectateurs. Mais dans Avatar, la voie de l'eau, c'est encore une fois un monde nouveau que l'on découvre. Nous pensions connaître Pandora, mais nous n'en avions exploré qu'une toute petite partie, et James Cameron nous fait cette fois-ci voyager dans des recoins encore plus paradisiaques de cet univers, à la rencontre des tribus Na'vis qui peuplent des archipels au milieu des océans. L'occasion pour le réalisateur d'innover à tous les niveaux : non content de développer des effets visuels saisissants autour de l'eau, il développe encore davantage le monde qu'il a créé et nous prouve que nous avons encore beaucoup de choses à apprendre de Pandora.
Et lorsque le voyage se termine et que la lumière se rallume dans la salle de cinéma, on n'a qu'une envie : replonger au plus vite dans ce monde. Si le premier Avatar se présentait comme une définition parfaite du spectaculaire, sa suite le surpasse en tous points et offre une expérience inédite, quelque chose de précurseur, qui pose les bases de ce que seront les blockbusters de demain. Une expérience purement cinématographique qu'on ne peut pas vivre autrement que sur grand écran, et qui, à coup sûr, donnera envie au public de se laisser embarquer.
Source : Disney
