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Cinéma

Gaspard Ulliel en 3 films, à (re)voir en VOD

Gaspard Ulliel dans la peau du célèbre couturier dans le film "Saint Laurent". © 2014 Mandarin Cinéma / EuropaCorp / Orange Studio / Arte France Cinéma / Scope Pictures

Le monde du cinéma est en deuil. C’est avec effroi que l’on a appris, mercredi 20 janvier, la mort de l’acteur français à seulement 37 ans, dans un accident de ski. Alors que les hommages pleuvent dans l’Hexagone, comme à Hollywood où Gaspard Ulliel était attendu au casting de la prochaine série Marvel, Moon Knight, on vous propose une sélection de ses films les plus marquants.

Un long dimanche de fiançailles

Découvert jeune, avec notamment des seconds rôles remarqués dans la comédie de Michel Blanc Embrassez qui vous voudrez (2002) et Les Égarés d’André Téchiné (2003), Gaspard Ulliel se fait surtout connaître du grand public à 20 ans.

C’est Jean-Pierre Jeunet qui le fait définitivement percer au cinéma, en lui offrant en 2004 la tête d’affiche d’Un long dimanche de fiançailles face à Audrey Tautou, juste après le succès phénoménal du Fabuleux destin d’Amélie Poulain. Cette fois, le réalisateur propose un film de guerre à gros budget, qui raflera deux nominations aux Oscars et obtiendra pas moins de cinq César, dont celui du Meilleur espoir masculin pour le jeune acteur - un prix qui lui avait échappé à deux reprises sur ses précédents films. Adapté du roman du même nom de Sébastien Japrisot, Un long dimanche de fiançailles suit l’enquête de Mathilde, qui ne peut pas croire que son fiancé, Manech, est mort sur le front de la Somme. Une grande histoire d’amour sur fond de Première Guerre mondiale, qui restera dans les annales.

Saint-Laurent

S'il n'a pas été sacré pour ce rôle, c'est néanmoins sans doute l'un des, voire le plus important de sa filmographie. Après avoir fait un tour à Hollywood pour Hannibal Lecter : Les Origines du mal (2007), puis renoué avec le succès en France avec La Princesse de Montpensier (2010), Gaspard Ulliel marque un nouveau tournant dans sa carrière en 2014, à l'affiche de Saint Laurent. Un biopic signé Bertrand Bonello, qui aura un peu souffert d'une sortie programmée dans la foulée d'un autre film consacré au célèbre couturier cette année-là - c'est d'ailleurs Pierre Niney qui recevra le précieux César pour le rôle. La performance de Gaspard Ulliel n'en est pas moins brillante, donnant une nouvelle ampleur à l'acteur qui a perdu plus de 10 kilos pour se fondre dans la peau d'Yves Saint Laurent, lui qui était jusqu'alors souvent réduit à sa belle gueule.

Juste la fin du monde 

Il ne lui aura toutefois pas fallu attendre bien plus longtemps avant de la connaître, la consécration. C'est avec son film suivant que Gaspard Ulliel reçoit enfin l'un des plus prestigieux honneur du cinéma français : le César du meilleur acteur, pour son rôle dans Juste la fin du monde. Un drame familial du chouchou des critiques et cérémonies hexagonales, Xavier Dolan, dans lequel l'acteur est entouré d'un casting 5 étoiles : Nathalie Baye, Léa Seydoux, Vincent Cassel et Marion Cotillard. Mais c'est bien lui qui crève l'écran, avec toute sa fragilité et sa profondeur, dans la peau d'un écrivain qui revient après 12 ans d'absence dans sa famille pour lui annoncer sa mort prochaine. Un film certes peut-être dur à (re)voir, dans ces circonstances, mais qui déjà à l'époque touchait en plein cœur.

Source : Allociné