Oui, les cowboys existent encore aux États-Unis. Même là où on les attend le moins. C'est ce que Netflix vous invite à découvrir dans ce nouveau long-métrage original, le tout premier du dénommé Ricky Staub. Après avoir rencontré un certain succès avec son court The Cage, récompensé notamment au Festival international de la créativité à Cannes en 2017, le cinéaste américain débutant a choisi d'adapter un roman de Greg Neri, Ghetto Cowboy. Une fiction, racontant comment un père et son fils vont renouer des liens dans un environnement qui est, quant à lui, bel et bien réel, au sein de l'incroyable communauté des "cowboys du ghetto" de Fletcher Street, à Philadelphie.

Généralement, quand on voit des chevaux en pleine ville, c'est soit la police, soit des calèches de touristes. Mais pas à Philly. Dans les quartiers défavorisés du nord de la ville, ce sont des jeunes afro-américains qui chevauchent dans le paysage urbain. Une véritable tradition communautaire, vieille de plus de 100 ans, qui offre aujourd'hui une autre voie que celle des gangs et autre délinquance. C'est donc dans cet improbable contexte que l'on va bientôt pouvoir plonger sur la plateforme de streaming, avec qui plus est un joli duo pour incarner ces Concrete Cowboys.

On retrouve en effet Idris Elba en tête d'affiche de ce nouveau film Netflix, avec le jeune Caleb McLaughlin, alias Lucas dans Stranger Things, pour lui donner la réplique. Ce dernier joue un adolescent en crise en visite à Philadelphie chez son père, qu'il connaît à peine. Il découvre alors l'incroyable vie que celui-ci mène, en tant que véritable cowboy urbain. Alors qu'il évolue dans un milieu marqué par la pauvreté et la violence, le jeune garçon va devoir s'adapter à un tout autre mode de vie. Et découvrir les valeurs de l'équitation, plutôt que celles de la rue, pour l'aider à se construire.

Ne manquez pas Concrete Cowboy, dès le 2 avril sur Netflix. Une plateforme de streaming proposée en option chez SFR, à partir de seulement 7,99 euros par mois (sans engagement).

Sources : Premiere, PhillyVoice