Imaginez. Dans un futur dystopique, la fin du monde est proche. Vos derniers instants sont comptés. La vie sur Terre est menacée par la Lune. Pas n’importe laquelle. Une Lune rouge surexploitée pour son énergie. Un seul homme est capable de détruire l’astre qui se dirige droit vers la Terre : l’astronaute Paul W.R.. Ce dernier serait doté de capacités physiques et génétiques permettant de franchir le champ de force de l’astre. Pourtant, il refuse la mission et reste introuvable par les autorités. Durant sa cavale, l’astronaute fait la rencontre d’Elma, une adolescente au tempérament explosif.

Le dernier voyage de Romain Quirot est pourtant son premier. C'est en effet le tout premier long-métrage du jeune réalisateur qu'OCS vous invite à découvrir aujourd'hui. Alors que celui-ci est adapté de son court-métrage Le Dernier voyage de l’énigmatique Paul W.R, le cinéaste a voulu exploiter un univers encore trop peu considéré par le cinéma français : la science-fiction. Et ce n’est que dire, puisque les références du genre sont nombreuses dans ce film : Blade Runner, Mad Max ou encore Star Wars. Allociné le cite ainsi :

“Blade Runner a constitué une transition dans ma vie de jeune cinéphile. Cela m’a ouvert les yeux sur l’existence de films beaucoup moins manichéens, plus complexes. Et sur l’importance de l’univers. C’est quelque chose qui me fascine : créer un univers dans lequel emporter le spectateur.”

Casting, tournage : que sait-on du film ?

Après avoir passé presque 5 années à peaufiner son court-métrage, Romain Quirot a voulu faire preuve de générosité dans son film. Et ce n’est que dire ! Déjà avec son casting de choix, avec tout d’abord l’iconique Jean Reno dont on ne se lasse pas, Philippe Katerine, que vous pouvez aussi retrouver dans Yves sur OCS, et, en tête d’affiche, le jeune talent Hugo Becker. Ce dernier campe parfaitement bien le rôle du héros solitaire.

Dans ce film, l’esthétique joue également une place importante pour le réalisateur. Les effets spéciaux "fait maison" montrent que le cinéma français n’a rien à envier aux blockbusters américains. Pour le tournage, Romain Quirot a choisi Paris, Ouarzazate et Casablanca, des villes dont les paysages collent parfaitement aux attentes d’un film du genre. Toujours cité par Allociné, le réalisateur se rappelle ainsi :

Une bonne partie de la base spatiale est en fait un centre sportif des années 30 ; l’intérieur de la navette, lui, a été construit dans une grange au bord de la ville... Ensuite, on est parti dans le désert de Ouarzazate. On a tourné dans un vieux décor de station-service (vestige du film La Colline a des Yeux), ou dans une usine perdue au milieu de nulle part, qui nous a servi de base pour le camp de réfugiés.

Sources : OCS, Allociné