"- Si on nous avait dit à l'époque qu'on allait remplir deux fois le stade... C'est pas presque trop ? C'est presque trop !
- Frère, tu viens de trouver là le nom du reportage."

Car c'est bien au cours de cet échange entre Bigflo et Oli, dans les travées du Stadium de Toulouse, que le nom du documentaire pour Netflix a été trouvé. Presque Trop, c'est donc une plongée inédite dans le quoditien des deux frères les plus connus du rap français. Ces concerts au Stadium de Toulouse vont d'ailleurs servir de fil rouge, pour montrer ce rêve de gosse qui est sur le point de se réaliser, et permettre de constater tout le chemin parcouru par le duo. Réunions, problèmes techniques à règler, répétitions, prises de têtes et moments de rires : on suit vraiment Bigflo et Oli comme jamais, en toute intimité, et avec des moments inattendus...

Plutôt que de ne montrer que des images de travail, Presque Trop n'hésite pas à dévoiler des scènes plus intimes, des vrais moments d'échange, entre les deux et leurs équipes, où l'on découvre non seulement leur côté hyperactif, mais également leurs personnalités respectives, et un Flo qui ressent le besoin de souffler. On voit même Bigflo et Oli s'embrouiller en voiture après une répétition frustrante, le genre de scène que l'on ne voit que rarement dans les documentaires musicaux, souvent à base de "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil". Mais on sent bien que ces petits accrochages ne sont que des broutilles, qui ont autant de chances de rompre le lien qui unit les deux frangins toulousains qu'une fourmi de vaincre un T-Rex...

Bigflo et Oli : Toulouse - New York - Paris

Le double-événement au Stadium de Toulouse, riche en émotions, derrière eux, Bigflo et Oli partent pour une énorme tournée, dans toute la France, dans des festivals et grandes salles. Toujours sous l'œil très attentif (et souvent embué) de leurs parents. Et puis de nouveaux objectifs se profilent : enregistrement d'un nouvel album (on les voit écrire, composer), un voyage à New York pour un concert, développement de leur propre label, et puis la Défense Arena, salle de 40 000 personnes dans la capitale. Bigflo et Oli ne s'arrêtent jamais, ne s'ennuient à aucun moment, et forcément, cela se ressent dans ce documentaire très généreux. Au point d'en fournir "presque trop" ? Non, car quand c'est bon, il n'y en a jamais assez...

Source : Netflix