
Cecil Hotel : Netflix enquête sur "l'hôtel de la mort"
La plateforme de streaming propose une nouvelle série documentaire choc, qui saura certainement attirer la curiosité des amateurs d'enquêtes criminelles… Une nouvelle "scène de crime", dans un établissement tristement célèbre de Los Angeles : plongez dans la mystérieuse (et sordide) affaire du Cecil Hotel.
En 2013, un étrange et terrible fait divers a fait couler beaucoup d'encre aux quatre coins du monde. Vous vous en souvenez peut-être : il s'agit de l'affaire Elisa Lam, une étudiante canadienne disparue sans laisser de traces (ou presque) alors qu'elle effectuait une étape à Los Angeles lors d'un séjour sur la côte ouest américaine. Alors que son corps sera finalement retrouvé deux semaines plus tard dans un réservoir d'eau situé sur le toit de l'hôtel dans lequel elle résidait, les circonstances de sa mort restent encore aujourd'hui un mystère. Et au vu du passé ô combien macabre de l'établissement en question, l'affaire aura pris une ampleur pour le moins... surréaliste.
Car le Cecil Hotel, situé Downtown, n'en était pas à son premier fait divers. Loin de là. À tel point qu'on lui donne un petit surnom : "l'hôtel de la mort". Voilà qui veut tout dire. Les affaires les plus connues auxquelles il a été mêlé ? Celle dite du Dahlia Noir pour commencer, la plus célèbre de Los Angeles, qui a d'ailleurs inspiré à maintes reprises le cinéma hollywoodien. C'est le meurtre non élucidé d'Elizabeth Short, en 1947, et le Cecil Hotel est le dernier lieu connu du parcours de la jeune femme avant sa disparition. Moins de deux décennies plus tard, il est cette fois le théâtre d'une autre affaire non résolue, celle de Goldie Osgood, surnommée "la femme au pigeon de Pershing Square", retrouvée assassinée dans sa chambre au sein donc de l'hôtel. Et vous voyez le tueur en série que l'on appelle "le Traqueur de la nuit", Richard Ramirez, qui faisait trembler la Cité des Anges dans les années 1980 et qui a d'ailleurs lui aussi eu droit récemment à sa propre série-documentaire sur Netflix ? Eh bien il aurait fait du Cecil Hotel son lieu de résidence pendant ses crimes…
Un hôtel frappé par la malédiction ?
Ajouté à cela une vague de suicides dans les années 1930, et un autre serial killer comme client dans les années 1990 (Jack Unterweger), c'est peu dire que l'établissement mérite son surnom. La disparition récente d'Elisa Lam a scellé sa réputation, certains s'accordant même à dire que depuis sa construction, en 1924, l'hôtel aux 700 chambres est tout simplement frappé par une sordide malédiction. Car comme si la découverte d'un nouveau cadavre ne suffisait pas en soi, une vidéo de surveillance montrant la jeune femme dans l'ascenseur du Cecil Hotel, juste avant sa disparition, apporte une touche quelque peu ténébreuse, relevant même de l'étrange, à cette affaire… Une vidéo qui a fait le tour de la Toile et nourri de folles théories, étant donné l'attitude inquiétante de l'étudiante, tout comme ces portes dudit ascenseur qui restent bizarrement ouvertes, des minutes durant…
Huit ans plus tard, Netflix nous invite donc à rouvrir l'enquête sur cette mystérieuse affaire à travers une nouvelle série-docu de choc, découpée en quatre épisodes. Aux commandes de celle-ci, on retrouve qui plus est un habitué du genre : Joe Berlinger, réalisateur qui s'est précédemment illustré sur la plateforme de streaming pour deux programmes consacrés au serial killer Ted Bundy, le documentaire Autoportrait d'un tueur et le biopic Extremely Wicked, Shockingly Evil and Vile. Oui, ça promet.
Retrouvez dès à présent Scène de Crime : La Disparue du Cecil Hotel sur Netflix. Une plateforme de streaming disponible, on le rappelle, depuis la box SFR.
Sources : Netflix, Allociné, Vanity Fair
