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Faut-il regarder The Last Dance sur Netflix ?

Michael Jordan et son entraîneur des Bulls, Phil Jackson, dans la série documentaire "The Last Dance" sur Netflix. © Andrew D. Bernstein / Netflix

Vous n'avez pas encore succombé à la tentation de cliquer sur ce programme, mis en avant depuis un mois maintenant sur la plateforme de streaming ? Alors que les deux derniers épisodes de la série documentaire événement sur Michael Jordan et les Chicago Bulls arrivent ce lundi 18 mai, on vous explique, en 5 points, pourquoi c'est un "must see".

#1 Pour Michael Jordan, of course…

On connaît tous Michael Jordan. On sait tous qu'il a marqué l'histoire du basket. Mais cette série documentaire est peut-être l'occasion pour la plus jeune génération de découvrir pourquoi on le considère largement comme le plus grand basketteur de tous les temps — le GOAT, "Greatest Of All Time" comme disent les Américains. Surtout, au-delà de son palmarès et de ses incroyables performances, The Last Dance offre à tous, à travers une longue entrevue avec "the man himself" et les témoignages de son entourage, une belle compréhension de son mental, de sa personnalité hors normes. Sa vision du jeu — et son rôle de meneur, exigeant, voire tyrannique aux yeux de certains… Son esprit hautement compétitif — et sa détermination sans faille à devenir ni plus ni moins que le meilleur. Sa capacité à se challenger encore et encore — en puisant souvent sa motivation dans les affronts. Mais aussi sa forte sensibilité — difficile de ne pas être touché par les images de l'indestructible en pleurs, notamment lorsqu'il tient enfin ce premier trophée NBA dans les bras…

#2 Pour ses coéquipiers des Chicago Bulls, aussi

Si Michael Jordan était sans conteste le cœur des Chicago Bulls, ces derniers n'auraient pas non plus été élevés au rang des meilleurs de la NBA à l'époque sans ses coéquipiers. Et si l'éternel numéro 23 est effectivement au cœur de cette série documentaire, elle prend aussi le temps de mettre en lumière les autres joueurs. Notamment, avec quelques épisodes qui leur sont presque entièrement consacrés, on (re)découvre ainsi tout le talent de Scottie Pippen et Dennis Rodman, qui ont tout simplement constitué avec MJ l'un des plus grands Big Three de l'histoire de la ligue. Un vrai régal de les (re)voir s'exécuter dans leur routine bien huilée.

#3 La beauté du geste

Justement, The Last Dance — titré d'après le nom qu'a donné le coach Phil Jackson à la dernière saison des Chicago Bulls tels qu'on les a adulés — c'est bien sûr l'opportunité de revivre des moments exceptionnels sur les parquets américains. Chaque épisode de la série documentaire y va de son montage des temps forts des matches disputés entre 1984, les premiers pas de Michael Jordan dans l'équipe, à 1998, année donc de sa "dernière danse". Quel plaisir de le revoir s'envoler jusqu'au panier (il n'est pas surnommé Michael "Air" Jordan pour rien…), laisser la défense adverse pantoise (et la pousser même à établir des "Jordan Rules" pour tenter de l'arrêter…), ou encore faire ses tours de passe-passe en lévitation sous le filet. Et bien sûr, il n'y a pas que les prouesses du maître qui sont rappelées dans cette série documentaire. On pense notamment au précité Dennis Rodman, dont le monde se souvient surtout de ses frasques mais tend à oublier qu'il est l'un des meilleurs défenseurs que la NBA ait jamais connu.

#4 Un storytelling bien ficelé

Ces images des plus belles actions des joueurs des Chicago Bulls dans les années 1980 et 1990 sont d'autant plus fortes qu'elles sont toujours bien amenées. Force est de constater en effet que The Last Dance est le fruit d'un travail de longue haleine, n'allant pas seulement chercher toutes les images d'archives qui peuvent exister mais aussi toutes les personnalités qui ont, de près ou de loin, une anecdote à raconter. Michael Jordan en tête, tous les anciens joueurs qui apparaissent dans la série ont été interviewés, les entraîneurs aussi, avec par ailleurs de nombreuses analyses offertes par les journalistes spécialisés qui étaient au premier rang de l'action à l'époque. Et pas que. On croisera même Barack Obama, Bill Clinton, Justin Timberlake ou encore Nas dans un épisode… Sans compter l'émotion qu'apportent les interventions de David Stern, l'illustre ancien commissaire de la NBA, et Kobe Bryant, qui nous ont tous deux quittés cette année.

#5 Un bon vent de nostalgie

Autre point qui participe à faire toute la force de ce récit : la bande originale. Comme on l'a déjà évoqué, The Last Dance c'est aussi un plaisir musical. On ne peut qu'approuver le choix des morceaux qui viennent accompagner notamment les séquences des temps forts sur le parquet, ou encore l'arrivée des Chicago Bulls à Paris en 1997, qui donne la couleur dès les premières minutes du tout premier épisode. Une bande son très urbaine et très "old school", qui rappelle le bon goût des années 1990. Non seulement la musique mais aussi l'énergie de l'époque. De quoi faire le bonheur de tous les nostalgiques !

Retrouvez la série documentaire évènement The Last Dance sur Netflix, diponible depuis votre box SFR.

Source : Netflix