
On a rencontré deux fugitives poursuivies par le RAID
Depuis le 14 novembre, RMC Story diffuse la saison 2 de son programme choc, Escape, dans lequel douze participants sont en fuite pendant 21 jours et pourchassés par des anciens enquêteurs du raid. À cette occasion, nous avons renconté Aurélie et Sabrina, militaires et ex-enquêtrices de l'émissions, qui ont pris la fuite pendant trois semaines.
La pression s'apprête à monter d'un cran sur RMC Story. Chaque jeudi, à partir de 20h55, la chaîne diffuse deux épisodes inédits de la deuxième saison de son programme sensationnel, Escape. Le principe est relativement simple. Six duos de candidats n'ont qu'un seul objectif : ils ont 21 jours pour fuir et disparaître dans la nature. Leur terrain de jeu : l'intégralité du territoire français métropolitain.
Simple ? Pas vraiment. À leurs trousses, une équipe de choc composée d'un ancien négociateur du RAID, d'un détective privé, d'une psycho-criminologue ou encore d'un analyste en affaires policières. Durant les trois semaines du jeu, cette brigade professionnelle et déterminée va tout faire pour leur mettre la main dessus. Pour les aider, tous les moyens traditionnellement utilisés par la police : caméras de surveillance, relevés bancaires et téléphoniques ou encore enquête de terrain. Une expérience frissonnante à suivre tous les jeudis soir sur RMC Story.
Nous avons rencontré Sabrina et Aurélie, deux militaires marseillaises candidates de cette saison 2 exceptionnelle. Leur spécificité, c'est qu'elles ont déjà participé à l'émission, mais pas comme fugitives : en tant qu'enquêtrices de terrain. Avec elles, nous sommes revenues sur leur expérience, leur double casquette et surtout leur trahison à l'encontre de toute l'équipe d'enquêteurs.
Comment ça fait de passer de l'autre côté et de devenir fugitive ?
Sabrina : Au début on prend ça à la rigolade et rapidement on rentre dans son personnage de fugitive. On est en cavale et tout devient différent. On ne voit plus notre environnement pareil, on stresse pour tout. On a essayé de rester calme et de ne pas devenir parano mais ce n’est pas toujours facile. Et c’est fatigant moralement parce que notre cerveau est en alerte en permanence. On réfléchit tout le temps à notre prochain mouvement, on dort peu, c’est épuisant.
Cette double casquette, ça vous a donné un avantage par rapport aux autres concurrents ?
Aurélie : Oui, ça a été un vrai avantage pour nous parce qu’on connaît les ficelles du métier. On sait comment ils gèrent leurs enquêtes, c’est un véritable atout.
Sabrina : On connaît aussi chaque personne du QG, à l’exception des quelques nouveaux bien-entendu. On pensait que ce serait plus facile pour nous d’aborder la cavale. On les connaît en dehors de l’émission, on sait comment ils fonctionnent, comment ils pensent, comment ils sont dans la vie de tous les jours. On se remettait tout le temps en question en se demandant : 'tu crois que Christophe [Caupenne, ancien négociateur du RAID, ndlr] va réagir comme ça ?" On se posait plein questions directement en rapport avec leurs méthodes et personnalités.

Vous vous doutiez bien que le QG n’allait pas être content de vous voir parmi les fugitifs ?
Aurélie : (Rires) On s’en doutait, et même, on le savait. Jusqu’au jour J, on discutait encore par message. Christophe c’est un commandant, c’est un ancien négociateur du RAID. Pour lui, ses équipes doivent rester du même côté et ne pas aller dans le camp ennemi. Et c’est justement ce qui nous excitait dans notre participation au jeu. Ce qui nous a tout de même offert un léger désavantage. Parce qu’ils nous connaissent, eux aussi savent comment on fonctionne, il a fallu qu’on change nos méthodes. Ils avaient envie de nous attraper nous, plus que les autres. On savait qu’ils allaient mettre beaucoup de moyens pour tenter de nous coincer.
Sabrina : Et notre objectif c’était d’aller jusqu’au bout, coûte que coûte. On n’avait absolument pas le droit à l’erreur. Parce que si on ne réussit pas, ça veut dire qu’au final qu’on est nulles (rires).
Finalement, vous préférez être enquêtrices ou fugitives ?
Sabrina : En tant qu’enquêtrice l’année dernière, ça a été très difficile. On est souvent ignorées, les gens ne voulaient pas nous aider, c’était dur. Ça ne se voit pas à l’écran mais on a vraiment galéré. Il fallait se battre pour récolter des informations, on ramait, on avait vraiment l’impression que l’enquête n’avançait pas. Cette année, c’était fluide. On décidait de tout, de notre rythme, on ne dépendait de personne.
Aurélie : Si on peut faire les deux, nous, ça nous va ! On pourrait être des agents doubles (rires). Mais on retournerait bien comme enquêtrices maintenant qu’on a vu comment c’est d’être fugitives. Encore faut-il qu’ils veuillent de nous...
Retrouvez la saison 2 de l'émission palpitante Escape, chaque jeudi soir à 20h55 sur RMC Story.
