Après avoir incarné John Luther pendant cinq saisons, et plus récemment dans le film Luther : Soleil déchu sur Netflix, Idris Elba reprend du service, cette fois-ci sur Apple TV+, dans une nouvelle série thriller. Intitulé Hijack, ce nouveau show que l'acteur co-produit, en plus de tenir le premier rôle, a d’ores et déjà réussi à se positionner en pole position du Top 10 de la semaine de Canal+. Car pour rappel, les contenus Apple TV+ sont accessibles sans surcoût aux abonnés de la chaîne cryptée. Toujours en cours de diffusion, Hijack fait énormément parler d’elle et les fans se posent notamment une question majeure : la série est-elle basée sur une histoire vraie ? On vous dit tout ce qu’il y a à savoir sur ce nouveau thriller.

De quoi parle Hijack, la nouvelle série Apple TV+ ?

Sam Nelson, incarné par Idris Elba, est un négociateur qui prend l'avion de Dubaï à Londres afin de rentrer chez lui, via la compagnie Kingdom Air. Les premières minutes du vol se déroulent bien, rien ne sort de l’ordinaire, jusqu'à ce qu'une adolescente trouve une balle dans les toilettes. Un passager tente de lui faire croire que ce n'est qu'un hasard, mais il s'avère vite qu'il ment : voilà qu'on assiste à une prise d'otage. Cinq passagers, dont celui qui a tenté de cacher la présence de la balle, prennent le contrôle de l’avion, menacent les autres passagers et coupent le wifi. Mais c'était sans compter Sam Nelson, qui avait gardé son téléphone avant que les pirates ne s’emparent de ceux de tous les passagers : il réussit à envoyer un message à sa femme pour la prévenir d’un problème de sécurité dans l’avion. Notre héros va par la suite tenter d’utiliser ses techniques de négociations et de toute son ingéniosité afin de sauver les passagers et arriver à Londres sain et sauf.

Racontée en temps réel pendant les sept heures de vol, la série suit le périple des passagers à bord, mais également les efforts des autorités au sol pour les sauver. Ainsi découpée en 7 épisodes d'environ une heure chaque, diffusés à raison d'un épisode par semaine, Hijack est devenue le rendez-vous immanquable du mercredi pour les fans soucieux de connaître l'issue de cet incroyable détournement.

Le détournement d’avion contré par Idris Elba est-il inspiré d’une histoire vraie ?

Dernièrement, nombreuses sont les séries qui sont inspirées d’une histoire vraie. Aussi peut-il paraître naturel de se demander si ce nouveau show porté par Idris Elba ne serait pas, lui aussi, tiré de faits réels. Réponse : ni oui, ni non. En effet, le détournement d'avion raconté dans Hijack n'a jamais eu lieu en soi, mais il a tout de même été inspiré par un évènement vécu par le scénariste et producteur George Kay.

Lors d'un entretien accordé au New York Times, ce dernier raconte qu’il travaillait sur la série Lupin lorsque, pendant l'un de ses trajets Londres - Paris traversant le tunnel sous la manche, le train s’est brusquement arrêté. C’est à ce moment-là qu’il a décidé de mettre son imagination et son anxiété à contribution, en se demandant comment réagiraient les voyageurs du wagon s’il s’agissait d’un grave incident. George Kay s’est par la suite mis à analyser les différents profils des voyageurs, comme il l'explique toujours au New York Times : “Le type qui fait de la musculation et qui semble costaud dans son costume nous sera-t-il plus utile que les deux petites dames âgées qui font des mots croisés dans la rangée d'en face ?” Et c’est ainsi qu’est née Hijack. Vous l’aurez donc compris, la série n’est en aucun cas inspirée de faits réels, mais est bien le fruit d’une situation qu’a vécue l'un de ses scénaristes, dans laquelle il s’est imaginé le pire scénario possible.

Pour retrouver Hijack, rendez-vous dès à présent sur Apple TV+, qui diffusera ce mercredi le cinquième épisode. Il n'en restera ensuite plus que deux. Idris Elba a d’ailleurs confié récemment qu’il aimerait bien que la série revienne pour une saison 2, bien qu’il ait des doutes que cela soit possible, le potentiel du personnage de Sam Nelson ayant pratiquement été entièrement exploité...

Sources : Apple, Distractify, The New York Times