
La Femme qui habitait en face de la fille à la fenêtre aura-t-elle une saison 2 ?
Un titre interminable pour une caricature formidable. Sur Netflix, la série La Femme qui habitait en face de la fille à la fenêtre parodie les thrillers parfois totalement absurdes. Le succès de la série, portée par Kristen Bell, présage-t-il une saison 2 ?
Arrivée le 28 janvier dernier sur la plateforme qui fait TUDUUUM, La femme qui habitait en face de la fille à la fenêtre fait du bien ! En quelques jours, elle a déjà atterri dans le Top 10 des séries Netflix, comme c’est arrivé pour La Chroniques des Bridgerton, Le Jeu de la dame ou Squid Game.
De quoi ça parle ?
Dans cette série, on découvre Anna, interprétée par Kristen Bell (Veronica Mars, The Good Place), qui vit seule depuis sa séparation suite au décès de sa fille. Agoraphobe, elle s’enferme chez elle et se prend de passion pour le voyeurisme. Un plaisir qui s’accentue lorsqu’un séduisant voisin, veuf, s’installe avec sa fille de l’autre côté de la rue. Mais un jour, son activité est perturbée lorsqu’elle devient le témoin d’un crime… ou pas ? Épouvantable réalité ou fruit de son imagination, c'est là tout l'enjeu de l'intrigue.
La série, créée par Rachel Ramras, Hugh Davidson et Larry Dorf, est une subtile parodie du film Netflix La femme à la fenêtre, avec Amy Adams.
L’absurdité pour inspiration
En 2015, l’auteure Paula Hawkins fait fureur avec son roman thriller La fille du train. Un engouement pour le genre qui pousse, trois ans plus tard, A. J. Finn a publié un autre livre à succès, La femme à la fenêtre. Ce dernier raconte l’histoire d’une jeune femme alcoolique et névrosée témoin du meurtre de sa voisine. Les deux romans ont eu le droit à leur adaptation cinématographique, dont la réussite fut nuancée. En effet, pour le film de Joe Wright, La femme à la fenêtre, la mise en scène ressemble presque à une caricature de Fenêtre sur cour d’Alfred Hitchcock, tant les clichés sont parfois grotesques.
De toute évidence, La femme qui habitait en face de la fille à la fenêtre, dans laquelle on retrouve Tom Riley, Michael Ealy, Mary Holland, Shelley Hennig (et même Glenn Close!), s’amuse des thrillers parfois trop prévisibles. Grâce à leur humour aiguisé, les créateurs de la série ont réussi le pari de l’absurde. Running gags, dialogues et humour noir détournent sans vergogne les pires clichés des films à suspense.
Une saison 2 en préparation ?
La mini-série est, par définition, vouée à ne pas avoir de suite. Pourtant, attention spoilers, dans le 8e et dernier épisode, les scénaristes laissent aux téléspectateurs une intrigue en suspens… Inspirée du roman La disparue de la cabine n°10 de Ruth Ware, la fin est intentionnellement trompeuse. "Nous avons juste fait cela pour exciter le spectateur" explique Hugh Davidson. "C'était vraiment juste pour être drôle. Que ça se termine avec Kristen disant "Bingo! Cela semblait aussi être une belle fin, car c'est vraiment le slogan d'Anna, vous ne pensez pas ? " complète Rachel Ramras lors d’une interview accordée à TV Line.
À l'image d'Anna et de ses verres de vin, La femme qui habitait en face de la fille à la fenêtre est une série à consommer sans modération, mais en faisant attention.
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