
La série Snowpiercer arrive en gare de Netflix le 25 mai
Bande dessinée culte -et française- devenue excellent film coréen de Bong Joon-Ho en 2013, Snowpiercer revient sous forme de série post-apocalyptique dès le 25 mai sur Netflix. Pensez à bien composter vos billets avant d'embarquer dans ce train, où les différences entre la 1ère classe et les autres feraient presque passer les déplacements en transports en commun pour une promenade de santé...
Comment illustrer au mieux la lutte des classes ? En utilisant littéralement le sens du mot "classe" dans un train. C'est tout le principe de Snowpiercer, bande dessinée de science-fiction imaginée en 1982 par Jacques Lob et Jean-Marc Rochette. Devenue culte, elle a été adaptée avec succès en 2013 par le réalisateur coréen Bong Joon-Ho (qui a depuis tout gagné avec Parasite), pour un film choc porté par Chris Evans (Captain America). Ce 25 mai, c'est en série que Snowpiercer continue son voyage, en se mettant à quai dans la gare Netflix.
Dans un autre registre, le film Titanic avait illustré la différence entre les différentes classes du paquebot, et tous les privilèges réservés aux gens des ponts supérieurs, par rapport à ceux de troisième classe, qui croupissaient au fond du navire. Mais qui savaient faire la fête : la danse endiablée entre Jack et Rose a pu nous le montrer. Comme en bateau ou en avion, et même dans la société en général, il existe différentes classes à bord des trains. C'est sur ce principe simple que repose la mécanique de Snowpiercer, qui raconte la survie des passagers d'un train de 1001 wagons lancé à toute vitesse autour de la planète, qui a été frappée d'une nouvelle ère glaciaire. Pour que les passagers survivent, le train ne doit jamais s'arrêter : 0 minute d'arrêt, veuillez rester à bord. Les gens les plus pauvres sont à l'arrière du train, et les plus riches à l'avant. Mais la révolte gronde, et pas seulement parce que le train a 15 minutes de retard et que les gens ont peur de rater leur correspondance...
Ainsi, à force de ne pas voir le jour, d'être enfermés et condamnés à des tâches ingrates pendant que l'élite de la première classe boit du champagne, a une voiture qui fait boîte de nuit et se gave de petits fours, les passagers du fond du train ont envie de se révolter. Autant dire que le tant redouté "incident voyageur" n'est pas loin...
Snowpiercer : Winter is coming
La série Snowpiercer débute donc 2805 jours après le départ du train, alors qu'il fait un temps à ne pas mettre le chien de son pire ennemi dehors (-119°C, même La Reine des Neiges ne ferait pas la maline). On retrouve au casting Daveed Diggs (vainqueur d'un Grammy Awards et d'un Tony Awards pour son rôle dans la comédie musicale Hamilton), qui reprend le rôle du leader de la révolte, tenu dans le film par Chris Evans, et également le visage bien connu de Jennifer Connelly (Requiem For A Dream, Alita : Battle Angel), qui elle se tiendra du côté de l'aristocratie. À leurs côtés, on peut noter la présence de l'acteur qui a la meilleure tête de méchant de l'industrie hollywoodienne, Steven Ogg. Pour situer, c'est lui qui joue Simon (le bras droit de Negan) dans The Walking Dead, ou encore le psychopathe Trevor Phillips dans le jeu Grand Theft Auto V. Autant dire qu'il ne faut pas s'attendre à le voir jouer le gentil contrôleur...
Alors que la série débute le 25 mai et sera diffusée sur Netflix, une saison 2 a été commandée, et on sait déjà qu'un nouvel acteur prestigieux sera à l'affiche : Sean Bean. Le gaillard ayant joué Boromir dans Le Seigneur des Anneaux et Ned Stark dans Game of Thrones, il serait assez prudent de ne pas trop s'attacher à son personnage, qui devrait mourir assez vite. Mais bon, au moins, lui avait bien prévenu tout le monde que l'hiver venait...
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Sources : Netflix, Allociné
