Si vous faites partie de ceux qui n'ont pas vu la mini-série Les Combattantes sur TF1, vous n'avez désormais plus d'excuse pour passer à côté de cette fresque historique qui met en vedette les talentueuses Audrey Fleurot, Camille Lou, Julie de Bona et Sofia Essaïdi. Les huit épisodes de cette coproduction franco-belge arrivent en effet sur Netflix ce vendredi 28 octobre, et c'est une excellente raison de rattraper votre retard !

Des combattantes qui mènent leur propre guerre

La série se penche sur le destin de “combattantes” hors normes. Quatre femmes qui, au coeur de la Première Guerre mondiale, vont devoir se battre à leur manière et relever tous les défis pour se sortir de situations pour le moins compliquées. La flamboyante Audrey Fleurot incarne Marguerite, une prostituée parisienne soupçonnée d’être une espionne. Sofia Essaïdi est Caroline, l’épouse d’un propriétaire d’usine de voitures parti au front qui se voit forcée de prendre la tête de l'entreprise familiale à une époque ou peu de femmes occupent de telles positions. Julie de Bona interprète quant à elle Agnès, la mère supérieure d'un couvent tranformé en hôpital militaire, qui se voit contrainte de soigner l'ennemi. Enfin, Camille Lou est Suzanne, une infirmière en cavale car accusée de meurtre suite à un avortement qui a mal tourné. Bien vite, ces héroïnes en devenir vont être amenées à se rencontrer, et leurs destins à se mêler.

Une petite histoire qui fait partie de la grande

L'objectif assumé de cette série, c'est avant tout de lever le voile sur une partie de l'histoire de la Première Guerre mondiale trop peu souvent mise en lumière. Raconter les difficiles moments traversés par toutes ces femmes qui ont dû assumer des rôles jusqu'alors uniquement tenus par des hommes pour continuer à faire tourner le pays tandis qu'ils étaient partis faire la guerre dans les tranchées. Alexandre Laurent, réalisateur de cette fresque historique, a expliqué à La Nouvelle République pourquoi il était important pour lui d'évoquer ce sujet :

"On voulait montrer comment la Première Guerre mondiale avait contribué à l’évolution des droits des femmes, (...) filmer ces petits moments qui soulignent la prise de confiance en elles de ces femmes et de leur émancipation, comme lorsque le personnage de Camille réalise sa première suture."

Une ambition rendue possible en partie par Netflix, qui a co-produit cette série au confortable budget de 20 millions d’euros. Et lors de sa première diffusion, cet investissement a payé : 4,8 millions de téléspectateurs en moyenne sont restés scotchés à leur écran chaque lundi et 1,5 million de personnes ont regardé les épisodes en replay. Désormais disponible en intégralité en France sur la plateforme au N rouge, la série s'apprête à se lancer à la conquête du globe. À partir du 5 janvier 2023, les abonnés Netflix du monde entier pourront à leur tour vibrer et palpiter devant le fabuleux destin des Combattantes ! De quoi motiver l'équipe déjà derrière le succès de la série Le Bazar de la Charité, de se lancer dans un prochain projet : une série au titre encore inconnu qui selon Audrey Fleurot, interrogée à l'antenne de TF1, pourrait bien se dérouler "en Grèce Antique, dans l'entre-deux-guerres ou au 18e siècle". On a hâte de découvrir ça !

Sources : Allociné, TéléLoisirs, L'Internaute, La Nouvelle République