
Star Wars de retour au top avec The Mandalorian
La série événement qui accompagnait le lancement de Disney+ aux États-Unis a ravi les fans comme les critiques, contrairement à la dernière trilogie. Et donné naissance à une nouvelle icône de la pop culture...
Alors que 42 ans de Star Wars au cinéma viennent de s'achever avec L'Ascension de Skywalker, beaucoup de voix s'élèvent façon Francis Cabrel pour dire que "c'était mieux avant". Heureusement, pour apaiser cette armée de fans en colère, la saison 1 de The Mandalorian est une vraie très bonne surprise, avec un incroyable atout charme : Baby Yoda. Le genre de personnage qui serait même capable de réconcilier les Sith et les Jedi... Attention, spoilers !
Le goût des choses simples
Comment en huit épisodes très courts, d'environ 40 minutes à chaque fois, la série est-elle parvenue à réaliser ce tour de... Force ? En revenant aux fondamentaux des épisodes originaux de Star Wars : une histoire simple, des personnages attachants, un univers magnifique, de l'action, de l'humour, et des twists ! Alors que J.J. Abrams en a sans doute un peu trop fait dans l'épisode IX en voulant absolument une séquence digne de "Je suis ton père", Jon Favreau, responsable du projet, a mis les retournements de situation au service de l'histoire, et pas l'inverse. Il y en a notamment deux incroyables : la découverte de Baby Yoda à la fin du tout premier épisode, qui a enflammé Internet comme à l'époque -pas si lointaine- d'une mort dans Game of Thrones, et surtout à la fin du dernier épisode, avec un cliffhanger fantastique, sur lequel nous reviendrons un peu plus tard, puisque gros spoiler potentiel.
Boba Fett est l'un des personnages favoris des fans de Star Wars, alors que quand on regarde de plus près le rôle qu'il tient dans les films originels, il n'y a pas vraiment de quoi s'emballer, avec même une mort assez ridicule dans Le retour du Jedi... Mais la tenue du fils de Jango Fett en a fait un incontournable, et reprendre un personnage du même peuple, les Mandaloriens, était une merveilleuse idée, assurant au personnage principal un look d'enfer, qui évolue comme dans... un jeu vidéo. Après sa première mission réussie, il va se faire forger une nouvelle armure et obtient ainsi des améliorations. On suit sa progression, et on l'admire alors qu'il devient de plus en plus stylé et monte en compétence, avec même l'obtention de l'objet ultime en fin de saison : le fameux jetpack !

Pas Solo
Et comme Luke Skywalker en son temps, notre Mandalorien n'est pas tout seul pour accomplir sa quête à l'objectif simple mais à la réalisation compliquée : protéger Baby Yoda. Il peut compter sur une galerie de sidekicks bien efficace, notamment le droïde IG-11, du même modèle que IG-88, aperçu dans L'empire contre-attaque. Doublé par l'acteur-réalisateur Taika Waititi (Thor : Ragnarok, What we do in the shadows), l'antagoniste du premier épisode devient un formidable allié dans le dernier, tout comme la guerrière Cara Dune ou l'Armurière, deux personnages qui reprennent la bonne tradition des femmes fortes et indépendantes dans l'univers Star Wars. Car c'est là un autre véritable tour de force de la série : s'approprier les codes de la saga, et jouer avec...
La preuve avec cette scène hilarante digne d'un Tarantino, où deux Scout troopers cherchent à montrer leur talent au blaster, en essayant d'atteindre une cible pourtant pas très loin d'eux. Une blague référence à cette légende comme quoi les soldats de l'Empire ne sauraient pas viser...

Et surtout, avec Baby Yoda, The Mandalorian introduit à nouveau une créature mythique de l'univers créé par George Lucas, et dont nous ne savons finalement pas grand chose. La promesse est donc énorme, alliant fan service et une bonne dose de mystère. Si l'aspect craquant est indéniable (et les retombées marketing devraient être sympathiques), le rôle du bébé aux grands yeux est primordial, et on n'ose même pas imaginer l'apocalypse sur les réseaux sociaux s'il devait mourir au cours d'un épisode... Une icône de la pop culture est née en 2019.

Et elle reviendra dès l'automne 2020. La saison 2, composée de 10 épisodes, est d'ores et déjà annoncée, alors qu'un nouveau twist est venu mettre KO les spectateurs à la fin du show. Attention, on rentre dans l'Étoile Noire du divulgâchis dans ce qui suit !
Moi, Moff et méchant
Dans l'avant-dernier épisode apparaît celui qui va vraisemblablement être le Dark Vador de la série, ou au moins de la prochaine saison : Moff Gideon. Ancien officier de l'Empire Galactique, le personnage est campé par Giancarlo Esposito, un acteur qui ne joue QUE des méchants : Breaking Bad, Le Labyrinthe, Westworld. Et on ne parle pas de Dark Vador pour rien : son costume ressemble étrangement à celui du papa Skywalker, et il y a surtout cette toute dernière scène, où on le voit sortir de son TIE Fighter à l'aide du Darksaber, un sabre laser noir unique ayant appartenu au tout premier Mandalorien à avoir rejoint l'Ordre Jedi, Tarre Vizsla.

Cette arme est un symbole sur Mandalore. Il fallait même la posséder pour pouvoir gouverner la planète à une époque. On découvre son histoire tourmentée dans les séries d'animation Star Wars : The Clone Wars et Star Wars : Rebels, où on apprend qu'il a pendant un temps appartenu à Dark Maul, avant d'être récupéré par la Sabine Wren, qui le confia ensuite à Bo-Katan. C'est là que l'on perd sa trace, avant de le voir à nouveau apparaître dans les mains du terrible Moff Gideon, qui n'annonce rien de bon pour le Mandalorien et Baby Yoda...
Bon, encore combien de dodos avant automne 2020 ?
En attendant l'arrivée de The Mandalorian sur Disney+ en mars pour la France, vous pouvez retrouver tous les anciens Star Wars sur le service VOD de SFR, accessible depuis votre box.
Source : Disney+
