
The Last of Us : en quoi la série est-elle différente des jeux ?
Alors que l'adaptation télévisuelle des cultissimes jeux The Last of Us vient de démarrer sur Prime Video, qui diffusera un épisode par semaine en US+24, on sait que cette série, extrêmement attendue par les fans de la license et les passionnés de fantastique et de science fiction, prendra quelques libertés pour raconter l'histoire de Joel et Ellie sur le petit écran. Faut-il s'en inquiéter ? SFR Actus vous répond et vous explique à quels changements majeurs il faut s'attendre.
Depuis la sortie du film Super Mario Bros. en 1993, les adaptations de jeux vidéo ont maintes fois divisé. Bien souvent, les fans reprochent aux films qui ont tenté de transposer les univers des jeux qu'ils affectionnent sur le grand écran d'avoir pris trop de libertés avec le matériel d'origine. Street Fighter, Mortal Kombat, Tomb Raider ou plus récemment Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City et Uncharted se sont vus reprocher leur manque de fidélité par une partie des fans des licences qu'ils adaptaient. Alors forcément, lorsque l'homme aux manettes de la série The Last of Us, actuellement diffusée sur Prime Video, explique qu'il a choisi de changer quelques éléments des jeux pour les transposer en version live-action, certains s'inquiètent. Découvrez ce qui va changer dans la série.
Des infectés d'un nouveau genre dans The Last of Us
Avant toute chose, il est bon de noter un point important : le co-créateur de la série The Last of Us est aussi l'un de ceux qui ont œuvré sur les jeux. Aussi, on ne peut pas réellement parler de trahison lorsque celui-ci décide d'apporter des modifications à quelque-chose qu'il a lui même aidé à créer. Interrogé par nos confrères américains de Collider, le showrunner Neil Druckmann a ainsi accepté de dévoiler une modification importante qu'il a décidé d'apporter à The Last of US version télé : la nature des infectés qui peuplent l'univers dans lequel les héros tentent de survivre. L'idée étant de se démarquer de films et séries tels que The Walking Dead pour proposer quelque-chose d'unique, mais aussi de s'adapter à un public pour qui une pandémie à l'échelle mondiale n'est plus du domaine de la fiction.
"Il était important pour nous d'accepter que le public en sait maintenant plus sur les pandémies qu'il y a cinq ans. On ne peut pas faire comme si on ne le savait pas. (...) Et on voulait éviter de faire une simple série de zombies. Nous avons donc fait appel à plusieurs types de créatures, comme les clickers, qui nous aident déjà à nous démarquer. (...) Pour les infectés, nous avons beaucoup discuté de ce qui serait responsable de leur contamination. Dans le jeu, il y avait des spores dans l'air et les gens devaient porter des masques à gaz, mais nous avions décidé, dès le début, que nous ne voulions pas faire ça dans la série. Finalement, ces conversations nous ont menées à une autre idée. On s'est dit que le champignon, en passant d'une personne à l'autre, pourrait faire d'eux un réseau interconnecté. On a trouvé que c'était hyper effrayant qu'ils puissent agir ensemble contre nous en s'unissant. C'est un concept que j'ai vraiment aimé et qui a été développé dans la série."
Dans la série produite par HBO, les infectés peuvent donc communiquer les uns avec les autres comme s'ils ne faisaient qu'un. Une idée effectivement effrayante et encore rarement vue à l'écran, qui loin de trahir le jeu d'origine, lui apporte une dimension nouvelle, en rendant le danger plus important. Une façon de rendre le visionnage de The Last of Us aussi terrifiant qu'une partie de gaming où l'on tient la manette. Et à en croire les premières critiques, toutes très élogieuses, ceux qui craignent un massacre en règle de leur jeu fétiche peuvent dormir sur leurs deux oreilles et se lancer sans crainte dans l'aventure aux côtés de Pedro Pascal sur Prime Video.
Source : Collider
