
The Office : pourquoi c'est culte ?
C'est l'un des événements du mois sur Netflix : l'intégralité de The Office arrive sur la plateforme de streaming le 23 octobre prochain. Une annonce qui a déclenché de nombreuses scènes de joie, car la série fait partie des nombreuses sitcoms trop sous-estimées en France, et n'ayant pas - encore - eu le succès qu'elles méritaient...
Après Seinfeld, sitcom culte des années 1990, qui s'est installée sur Netflix le 1er octobre dernier, une autre petite pépite comique mythique s'installe bientôt sur la plateforme qui fait "TUDUM" : The Office. Car si les services de streaming ont compris qu'il fallait développer des séries originales pour attirer de nouveaux spectateurs, ils ont aussi assimilé que la présence de madeleines de Proust au catalogue étaient de sérieux atouts. La preuve avec Friends, qui reste l'une des séries les plus populaires de Netflix, plus de 15 ans après la diffusion du dernier épisode...
The Office est une série culte, à laquelle toute personne s'intéressant de près ou de loin à l'univers des séries ou à la pop culture a déjà été confrontée. Même sans s'en rendre compte. Car la version américaine de la série (nous y reviendrons) a donné naissance à plus de memes que n'importe que tous les autres show réunis. Les memes, ce sont ces images humoristiques, souvent en forme de gif ou d'images avec du texte, utilisées dans des conversations sur les réseaux sociaux. Et le plus connu est dans doute celui-ci :
Apparue en 2005 sur nos écrans, The Office est donc l'adaptation américaine de la série anglaise du même nom, de et avec le maître du cynisme Ricky Gervais. Mais alors que sa grande sœur anglaise n'a duré que 2 saisons, et demande beaucoup de second degrès pour être appréciée à sa juste valeur (elle reste culte et a par exemple révélé Martin Freeman, futur Watson dans Sherlock ou Bilbo dans The Hobbit), la version US de The Office répond davantage aux codes qui permettent aux sitcoms d'être populaires. À savoir un rythme plus soutenu, des références pop cultures dans les répliques, des dialogues qui fusent et se retiennent, un environnement universel, dans lequel chacun peut se retrouver, se projeter (en l'occurence, le lieu de travail). Avec également une galerie de personnages tous plus décalés les uns que les autres, mais ayant certaines caractéristiques permettant pour beaucoup de reconnaître des points communs avec des collègues, ou des situations survenues au bureau. Bref, The Office, c'est un peu comme Caméra Café, mais en plus long, plus drôle, mieux écrit et mieux joué. Bon, en fait, ça n'a vraiment rien à voir...
The Office, un casting chic et choc
Adaptée par Greg Daniels, qui a travaillé sur Les Simspon, et lancé ensuite une autre série devenue culte, Parks and Recreation, The Office est plus qu'une sitcom : c'est un mockumentary, un documentaire parodique. Il n'y a pas de quatrième mur, tout étant filmé comme s'il s'agissait d'un reportage, ou d'une émission de télévision. D'où certaines interviews face caméra. Le show suit plus particulièrement les (més)aventures de Michael Scott (Steve Carell), directeur régional chez Dunder Mifflin, une société de vente de papier en Pennsylvanie. Entouré d'une fine équipe, ce jeune cadre dynamique, plus très jeune et pas très dynamique, essaie de s'imposer en leader charismatique, mais échoue très souvent, multipliant les bourdes et les répliques hilarantes. À ses côtés, on peut retrouver Dwight Schrute (Rainn Wilson), vendeur, assistant du directeur régional et roi du premier degré, ainsi que Jim Halpert (John Krasinski, devenu plus tard Jack Ryan dans la série événement sur Amazon Prime Video), vendeur mais surtout farceur, pour des moments légendaires. Citons aussi Pam (Jenna Fischer) la réceptionniste, qui adore faire des blagues sur Dwight avec Jim. D'ailleurs, ce dernier n'est pas insensible à ses charmes, et leur histoire est probablement le meilleur arc narratif de la série.
Durant 9 saisons et 201 épisodes, faisant chacun entre 22 et 60 minutes, on va donc découvrir tous les secrets de ce bureau pas comme les autres, non seulement d'un point de vue professionnel, mais également personnel, avec de nombreuses séquences mémorables durant lesquelles la caméra ou les micros captent des conversations qui auraient dû rester privées. La formule fonctionne parfaitement, même si pour en juger, il vaut mieux ne pas se limiter à la saison 1, très rapide car ne comportant que 6 épisodes. Ce début ressemble en effet un peu trop à la version anglaise, avec un Michael Scott trop cynique et antipathique. Sa caractérisation sera revue et corrigée dès la saison 2, celle qui lancera définitivement la machine The Office sur l'autoroute du succès, grâce à un subtil mélange de rires et de malaise. Mais aussi de bons conseils : une scène de réanimation, expliquant sur quelles chansons se baser pour faire un massage cardiaque en rythme, ayant permis de sauver une vie :
Pour toutes ces raisons, The Office est une série à avoir vu au moins une fois dans sa vie. Elle est déjà disponible en intégralité sur Amazon Prime Video, et arrive dès le 23 octobre sur Netflix. Deux plateformes de streaming disponibles en option chez SFR, pour enrichir votre offre Ciné / Séries.
Sources : Allociné, Télé-Loisirs, Madmoizelle
