
Winning Time : 3 bonnes raisons de suivre la série consacrée aux Lakers sur OCS
En tant que diffuseur français des productions HBO, OCS a mis la main sur une nouvelle pépite. À partir de ce lundi 7 mars 2022, la chaîne propose une série inédite estampillée des trois lettres sacrées, qui devrait instantanément plaire aux fans de baskets (et pas que). Winning Time : The Rise of The Lakers Dynasty vous invite à replonger dans la grande époque de la franchise de Los Angeles, dans les années 1980, quand ses stars s'appelaient Magic Johnson et Kareem Abdul-Jabbar…
Réservez votre soirée, et tous les lundis suivants : à compter de ce 7 mars, à 20H40 pétante, OCS vous donne rendez-vous pour une nouvelle série originale HBO à découvrir en exclusivité, seulement 24 heures après sa diffusion outre-Atlantique. Elle s'appelle Winning Time : The Rise of the Lakers Dynasty. Ça parle de légendes de la NBA, d'une époque vraiment spectaculaire sur les parquets, avec Adam McKay aux manettes et une sacrée brochette de stars au casting. On vous dit tout ce qu'il faut savoir sur ce programme à ne pas manquer... En 3 points, tant qu'on y est !
#1 Au nom des Los Angeles Lakers, une franchise de légende(s)
À moins de vivre dans une grotte, que l'on s'intéresse ou non au basket, on sait tous qui sont les Los Angeles Lakers. LA franchise la plus populaire en NBA, qui compte autant de célébrités dans son public que dans ses rangs. La preuve : ont porté son fameux maillot pourpre et or autant de joueurs légendaires que Wilt Chamberlain, Magic Johnson, Kareem Abdul-Jabbar, Shaquille O'Neal, Kobe Bryant, et bien sûr l'actuel King des parquets, LeBron James. Aussi était-il temps, finalement, que le petit écran s'y intéresse. Mais comment résumer l'histoire des Lakers, qui co-détiennent rappelons-le le record de 17 titres NBA avec les Boston Celtics, en 10 épisodes ?
Impossible. Aussi Winning Time : The Rise of the Lakers Dynasty se concentre-t-elle sur une période mémorable : les années 1980. L'ère "Showtime", comme on l'appelle dans le milieu, où la franchise offrait un véritable spectacle tant sur le bord du terrain avec ses pom-pom girls que sur les parquets, avec un style "run and gun" (littéralement "cours et tire") porté par le talent de Magic Johnson à la passe et celui de Kareem Abdul-Jabbar au shoot. Une période qui s'étend de la Draft de 1979, lorsque les Lakers ont recruté leur célèbre numéro 32 en premier choix, jusqu'en 1991, après la défaite en NBA Finals face aux Chicago Bulls de Michael Jordan, et le départ en retraite dans la foulée de Magic Johnson, déclaré séropositif (ce qui ne l'aura toutefois pas empêché, souvenez-vous, de faire partie de la fameuse Dream Team des Jeux de Barcelone en 1992…). C'est donc un véritable âge d'or, durant lequel les joueurs de Los Angeles ont été sacrés cinq fois champions NBA, que cette série vous invite à (re)découvrir.
#2 Une série délicieusement rétro et décalée, by Adam McKay
Si elle devrait ainsi faire le bonheur des fans de basket, Winning Time a certainement de quoi attirer un plus large public. Ce qui en fait une vraie petite perle, au-delà de son intrigue par définition spectaculaire, c'est son côté délicieusement rétro. Il n'y a qu'à voir la bande-annonce pour s'assurer que cette série nous replongera dans l'ambiance disco, insouciante et bling-bling des années 1980 :
Le choix du grain est audacieux, comme le fait de briser le quatrième mur. Ce ton décalé, mêlant comédie et biopic, c'est celui d'un certain Adam McKay, un cinéaste qui a fait mouche sur toutes ses dernières réalisations. Producteur exécutif de la série, aux commandes derrière la caméra pour le premier épisode, Adam McKay prouve encore une fois qu'il a bien grandi depuis sa phase des comédies absurdes avec Will Ferrell en vedette. Après ses deux succès critiques au cinéma, The Big Short sur les dessous de la crise financière de 2007, puis Vice consacré à Dick Cheney, c'est lui qui a signé plus récemment l'un des meilleurs films originaux Netflix : Don't Look Up, merveilleuse satire apocalyptique de notre société face au changement climatique. Avec Winning Time, Adam McKay poursuit dans sa lancée, faisant du mélange des genres, entre humour burlesque, drame et biopic, sa marque de fabrique. D'autant que, encore une fois, il a su réunir un joli casting…
#3 Un casting éclectique pour nous en mettre plein la vue
À première vue, Winning Time n'est pas porté par de grandes stars hollywoodiennes, comme l'a été Don't Look Up avec Leonardo DiCaprio et Jennifer Lawrence. Car dans la peau des joueurs emblématiques de l'ère Showtime des Lakers, nous avons deux inconnus au bataillon. Dans celle de Magic Johnson, un certain Quincy Isaiah, qui tient effectivement là son tout premier rôle. Et Solomon Hughes, un ancien basketteur, passé par les Harlem Globetrotters après une carrière universitaire, qui fait aussi ses débuts devant la caméra sous les traits de Kareem Abdul-Jabbar. C'est par ailleurs Sean Patrick Small, acteur ayant pour sa part déjà fait des apparitions dans la petite lucarne mais tenant ici son premier grand rôle, qui a l'honneur d'incarner Larry Bird, légende des Boston Celtics et grand rival de Magic Johnson…
D'autres noms bien plus connus viennent ensuite alimenter le générique, pour constituer un casting finalement impressionnant. À commencer par John C. Reilly, la véritable tête d'affiche de la série, qui interprète le fantasque propriétaire des LA Lakers, Jerry Buss. Jason Clarke (La Planète des Singes : L'Affrontement, First Man…) incarne de son côté Jerry West, ancien joueur devenu entraîneur, devenu directeur général de la franchise, qui a indéniablement participé à créer cette "dynastie" dans les années 1980 - c'est par ailleurs, pour la petite anecdote, l'homme qui se cache derrière la silhouette du logo de la NBA… On retrouve également Jason Segal (How I Met Your Mother) dans la peau de Paul Westhead, le coach qui a mené les Lakers à leur premier titre NBA en 10 ans en 1980. Puis, last but not least, Adrian Brody joue Pat Riley, l'entraîneur emblématique de cette ère Showtime, resté auprès des Lakers de 1981 à 1990, avec lequel la franchise a décroché quatre autres titres.
À cela s'ajoutent, pêle-mêle, des noms comme Michael Chiklis (The Shield), Hadley Robinson (Les Filles du docteur March), Gaby Hoffmann (Girls), ou encore Sally Field… De quoi participer, c'est sûr, au plaisir des téléspectateurs au fur et à mesure qu'ils reconnaîtront tous ces visages à l'écran.
Winning Time : The Rise of the Lakers Dynasty, c'est le nouveau programme HBO à ne définitivement pas manquer. Une série à découvrir dès ce soir, puis chaque lundi à 20H40, en exclusivité sur OCS. Une chaîne proposée pour rappel en option chez SFR, à 12,99 euros par mois (sans engagement).
