
Beholder, un jeu façon Black Mirror et Big Brother sur SFR Gaming
Inspiré par le livre culte 1984 de George Orwell, Beholder met les joueurs dans un position délicate. Dans un monde dystopique, il faut incarner un propriétaire d'immeuble, à qui le gouvernement totalitaire demande d'espionner ses locataires. Obéir aux ordres ou se révolter ? Les joueurs ont le choix, mais il n'est jamais aussi facile qu'il peut en avoir l'air...
Beholder est probablement l'un des jeux les plus originaux qui existent, et pour cause. Normalement, dans un jeu vidéo, on incarne un héros ou une héroïne. D'ailleurs, les gamers aimeraient sans doute un peu plus de reconnaissance, vu le nombre de fois où ils ont déjà sauvé le monde, manettes en main...
Mis à part dans Grand Theft Auto ou d'autres jeux du même genre, on a rarement l'opportunité d'incarner un personnage un peu machiavélique. Il y a toujours une princesse à sauver, une enquête à mener, une quête épique à accomplir... Dans Beholder, c'est beaucoup plus compliqué. Imaginée par le studio russe Warm Lamp Games, qui n'est sans doute pas allé chercher l'inspiration bien loin, le jeu propose en effet d'incarner Carl, un propriétaire d'immeuble, qui se voit demander par l'État totalitaire dans lequel il vit... d'espionner ses locataires ! Il faut donc placer des caméras et des microphones pour suivre leurs conversations, et découvrir s'ils complotent contre le régime... Bienvenue dans la saison 6 de Black Mirror ?
Beholder rime avec Big Brother
Comme pour l'émission anglaise, on retrouve en effet cette ambiance à la Big Brother, inspirée par le livre culte signé George Orwell, 1984. Le joueur a donc deux possibilités : suivre les ordres du gouvernement et lui livrer les informations souhaitées, ou tenter de protéger les six habitants de l'immeuble en cachant leurs petits secrets. Évidemment, chaque décision prise a un impact sur le scénario, ainsi que sur la vie des locataires de l'immeuble (plusieurs fins sont donc possibles). Chacun d'entre eux a une personnalité bien différente, et il est possible après les avoir observés de faire un rapport, établir un profil, ne rien faire, ou... les faire chanter.
Tout cela est donc très sombre, mais certaines directives du régime totalitaire peuvent parfois faire sourire, et ainsi dénoncer l'aberration de telles pratiques, comme quand il décrète qu'il est interdit d'avoir des pommes chez soi. Mais là où Beholder frappe particulièrement fort, c'est en laissant la possibilité aux joueurs de vraiment faire évoluer la situation comme ils le souhaitent. En déplaçant des objets d'un appartement à l'autre, il est ainsi possible de faire accuser -et condamner- une personne innocente, mais que l'on n'aime pas, ou bien de protéger le pire criminel du pays. Tout est possible, non seulement selon ses convictions politiques, mais également selon ce que l'on veut tenter comme "expérience", pour voir jusqu'où le jeu peut nous permettre d'aller...
Pour que les décisions à prendre ne soient pas si simples, plusieurs événements surviennent, comme la présence d'une bombe dans l'immeuble, une faction rebelle qui vous contacte, ou votre fille qui tombe malade. Pour la soigner, il faut de l'argent, et pour de l'argent, il faut accepter de travailler pour le gouvernement... Des choix cruciaux, pour une ambiance unique, faisant de Beholder un jeu très apprécié (il a reçu la note de 17/20 sur Jeuxvidéo.com), rappelant que malheureusement, rien n'est jamais tout blanc ou tout noir, et que notre boussole morale peut parfois avoir du mal à indiquer la bonne direction...
Pour une expérience immersive et hors du commun, retrouvez Beholder sur SFR Gaming, le service de jeux en illimité et sans engagement disponible depuis votre box SFR.
Sources : SFR Gaming, Jeuxvidéo.com
