Pour les joueurs, les Tomb Raider, c'est un peu comme les artefacts pour Lara Croft : il y en a toujours un quelque part à trouver. Dès son apparition en 1996 sur la toute première PlayStation, l'aventurière aux deux gros flingues est devenue une icône de la pop culture, et a eu le droit à de nombreuses aventures, aussi bien en jeux vidéo qu'en films. Au total, il y a actuellement 12 jeux Tomb Raider, avec les 6 de la toute première série (entre 1996 et 2003), la trilogie Legend (2006-08) et la trilogie reboot (2013-18). Comme si cela n'était pas suffisant, pour faire patienter les fans entre le 8e et le 9e opus, une série dérivée, sobrement intitulée Lara Croft, a été lancée, histoire de faire vivre encore plus d'aventures à la fille pas naturelle d'Indiana Jones et à ses fans. Lara Croft and the Guardian of Light, disponible sur SFR Jeux Mobile, est justement le jeu qui a lancé ce spin-off. Alors, prêts à partir en mission avec Lara ?

Si les jeux dont Lara Croft est l'héroïne s'appellent Tomb Raider, c'est parce que comme ses collègues aventuriers fictionnels Indiana Jones ou Nathan Drake (Uncharted), partout où elle passe, elle a tendance à tout démolir. Et tant pis s'il s'agit de tombeaux anciens avec de fantastiques trésors, de citées perdues ou de repères d'espèces en voie de disparation (RIP petit T-Rex partir trop tôt dans le premier jeu). En même temps, est-ce vraiment sa faute si à chaque fois qu'elle part à la recherche d'un précieux artefact ou d'une ville légendaire, il y a toute une armée de milliers d'hommes qui débarque ? Non. Alors elle doit se battre, à 1 contre 15 000, et parvient toujours à s'en sortir. Parce que c'est la meilleure, Lara. Mais dans Lara Croft and the Guardian of Light, son approche va être un peu différente. Cette fois-ci, elle ne se rend pas dans un lieu mystérieux pour y dérober quelque chose (et tout casser), mais pour y remettre quelque chose (et tout casser) : le démon Xolotl.

Lara + Tolec = aventure pour toujours

Pourtant, tout avait commencé comme d'habitude : en explorant un temple en Amérique du Sud, Lara Croft trouve un étrange miroir. Il s'agit de celui que le guerrier Totec a utilisé pour vaincre et bannir Xolotl, un terrible démon au nom pas facile à prononcer. Consciencieux, Totec s'est enselevi avec son ennemi dans le Temple de la Lumière. Mais voilà que de vilains mercenaires arrivent, et dérobent le Miroir Magique de la Fumée à Lara. Évidemment, Xolotl est ramené à la vie, et l'exploratrice anglaise va devoir faire équipe avec Totec pour le vaincre à nouveau. Car oui, c'est une rareté dans les jeux Tomb Raider, mais ce Lara Croft and the Guardian of Light est un spin-off et fait les choses différemment : on ne contrôle pas que Lara. On pourra par exemple utiliser Totec pour envoyer des lances, sur lesquelles Lara pourra ensuite grimper. Pratique.

Autre élément qui change par rapport à la franchise légendaire, la vue en 3D isométrique, faisant penser aux jeux de hack'n'slash type Diablo. Le format correspond bien à l'aventure, et la prise en main, aussi bien au niveau des commandes que de l'adaptation à l'image, prend environ 20 minutes. Après, tout est maîtrisé, et il est facile et passionnant de progresser, en triomphant des ennemis (peu d'humains), en faisant des sauts bien précis et en résolvant des énigmes. On retrouve tout ce qui fait le succès de la saga Tomb Raider pendant 14 niveaux, pour des heures et des heures d'aventure, de course-poursuites et d'endroits ravagés par notre passage. Bref, un week-end comme un autre pour Lara Croft...

Source : JV