
Sherlock Holmes : The Devil's Daughter, menez l'enquête pour Halloween !
Pour ce grand week-end d'Hallowwen, vous êtes à la recherche de jeux vidéo pour vous faire peur ? Et si vous incarniez le plus grand détective de tous les temps dans une histoire bien angoissante ?
Au début du jeu, on retrouve Sherlock dans une position pas très élémentaire, mon cher Watson. Poursuivi par une créature invisible, il se rue dans la neige et le brouillard, visiblement paniqué.
Après tout, le détective créé par Arthur Conan Doyle a toujours eu le chic pour s'attirer des ennuis, à force de résoudre ceux des autres. Et on ne va pas tarder à comprendre comment il en est arrivé là, via un flashback dans la première enquête. Car Sherlock Holmes : The Devil's Daughter s'articule en quatre grandes enquêtes à mener, un peu comme les livres originaux. Mais avec une trame de fond commune aux quatre événements.
London calling
On arpente donc une bien jolie reproduction du Londres de l'époque victorienne (fin du 19ème siècle), assez proche de ce qui a pu se faire pour Assassin's Creed : Syndicate. Une ambiance qui ramène aux romans de Dickens, avec des rues crades, des usines qui tournent à blinde, révolution industrielle oblige, et une misère sociale de tous les instants, propice au développement des activités criminelles en tout genre. Ce qui ne va pas faciliter la vie de ce bon vieux Sherlock Holmes. Mais bon, en même temps, c'est son boulot non ?
Ou plutot le vôtre. Car vous voilà dans la peau du locataire du 221B Baker Street, en compagnie de Watson, l'acolyte de toujours, de la fille adoptive de Holmes, Katelyn, et du chien Toby. Quand une nouvelle voisine, Alice de Bouvier, vient vous trouver en compagnie d'un enfant dont le père a disparu, les affaires reprennent ! Comme dans tous les jeux de ce genre (L.A. Noire en tête), il va falloir collecter de nombreux indices, mener des interrogatoires en essayant de deviner si les gens mentent ou non d'après leurs expressions faciales ou tics nerveux, et attention à ne pas se tromper ! En cas de mauvaise déduction, on part vite sur une fausse piste... Mais Sherlock peut compter sur sa capacité de déduction hors du commun, avec une sorte de sixième sens qui permet au joueur de mieux assembler certaines pièces du puzzle.
Une enquête qui ne manque pas de chien
Mais en plus de ces phases d'enquête, de celles d'infiltration (dont une à l'atmosphère parfaite dans le mythique cimetière de Highgate) et même d'action, Sherlock Holmes : The Devil's Daughter a la bonne idée de proposer des sortes de mini-jeux. Il faut par exemple forger une dague, jouer au pickpocket sur les quais, ou même incarner... Toby. Parce que Sherlock a peut-être du flair, mais pas autant qu'un chien ! Et comme il faut souvent suivre des gens sans se faire repérer, il est également possible de s'amuser à se déguiser, en portant une moustache, des lunettes, des tenues différentes, dont une de... pasteur, pour une séquence à l'humour so british, qui fait de cette aventure de 15 heures environ un moment très agréable à passer.
Enfin, à part quand l'ambiance devient trop pesante et que le mystère s'épaissit à grand coups de sorcellerie... Mais n'est-ce pas ce que l'on recherche à Halloween : le grand frisson ?
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