
À l’aube revenant, la nouvelle pépite de Francis Cabrel
Annoncé l’été dernier, le quatorzième (et dernier ?) album du célèbre chanteur à la guitare est apparu, enfin, dans les bacs et sur les plateformes de streaming musicales ce vendredi 16 octobre 2020.
Francis Cabrel souvent dit qu’il allait raccrocher sa guitare, mais il finit toujours par revenir, toujours accompagné de son instrument fétiche. Bien qu’il ait laissé pas moins de cinq années s’écouler depuis sa dernière apparition dans les bacs, avec In Extremis, le chanteur est en effet de retour, encore une fois. Ce vendredi 16 octobre 2020, il nous a présenté À l’Aube revenant, son quatorzième album studio. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la voix, l’inspiration et la justesse musicale sont toujours intactes.
Écrit comme à son habitude sur ses terres d’Astaffort, ce nouvel opus offre encore de belles mélodies, comme l’interprète de La Corrida et de Je l’aime à mourir en a le secret. Des mélodies qui invitent au voyage, histoire de nous faire oublier un peu ces temps moroses, à travers différentes ambiances. Une touche de folk par-ci, avec notamment un joli clin d’œil à James Taylor sur J’écoutais Sweet Baby James, puis une touche de boogie par-là, sur cette Chanson pour Jacques en hommage à Dutronc. Et alors qu’on se laisse aussi bercer par des chœurs féminins un peu tout au long de l'opus, Francis Cabrel en profite pour ouvrir son cœur…
L’hommage au paternel
"Je savais que je devais l’écrire mais je reculais toujours le moment", confiait-il la semaine dernière à Laurent Delahousse dans une (rare) interview donnée sur France 2, quant à la deuxième piste de l’album qui sert par ailleurs de premier single. "Et là je me suis dit : si jamais c’est mon dernier disque, est-ce que j’ai parlé de tous les gens importants ? Non !", poursuit l’artiste (qui veut encore nous laisser croire qu’il serait prêt à tirer sa révérence…). D’où ce titre donc, Te ressembler, un véritable hommage à son père, usé par son travail d'ouvrier dans une biscuiterie : "T’as jamais eu mon âge, t’as travaillé trop dur pour ça…", chante Cabrel.
Mais n’attendez pas là une triste ballade pour autant, car on retrouve sur ces paroles nostalgiques des airs de bossa nova, un rythme entraînant même, porté par une trompette adoucie par la sourdine qui accompagne ainsi les guitares acoustiques, la contrebasse pincée des doigts et la batterie jouée aux balais. Un single qui illustre bien tout le soin qu’a pris Francis Cabrel, comme toujours, pour aboutir à ce nouvel album. Et qui s’inscrit peut-être même, comme quelques autres titres de l’opus d’ailleurs, parmi ses plus belles chansons.
Retrouvez dès à présent Te ressembler et l’ensemble du nouveau disque de Francis Cabrel, À l’aube revenant, sur Napster ou Deezer. Des plateformes de streaming accessibles avec un abonnement SFR.
Sources : Franceinfo, Marianne
