
À la vie, à la mort : Disney+ raconte l’amitié indéfectible derrière la success story de Soprano
Ça y est, c’est le grand jour ! Celui de la sortie de la série-documentaire évènement consacrée au rappeur préféré des Français sur Disney+. Depuis ce mercredi 15 juin, la plateforme de Mickey nous invite à (re)découvrir le parcours de Saïd M’Roumbaba, dit Soprano. L’histoire d’une incroyable success story, qui ne s’est pas écrit seule mais à plusieurs... Et c’est justement ce que veut raconter À la vie, à la mort, qui met en lumière l’amitié indéfectible entre l’artiste et ses trois acolytes de toujours, Mateo, Djamali et Mej.
"C’est à la mode en ce moment les séries documentaires sur les artistes." Soprano lui-même le reconnaît. Et pourtant le voilà, après Gims, Nekfeu, Orelsan et les autres, au cœur de son propre docu sur une plateforme. Mais si l’ancien des Psy 4 de la rime, devenu l’une des personnalités préférées des Français, n’a pas su résister, c’est parce que Disney+ a eu le mérite de proposer autre chose. L’idée derrière cette série-documentaire, disponible depuis ce mercredi 15 juin sur la plateforme de Mickey, n’est en effet pas simplement de tirer le portrait du rappeur, de son enfance dans les quartiers nord de Marseille à sa tournée des stades. L’idée était surtout de montrer que derrière son incroyable success story, il y a un vrai projet, entièrement bâti sur une amitié - "À la vie, à la mort". Car Saïd M’Roumbaba, de son vrai nom, n’a jamais été le seul héros de son histoire. À ses côtés, il y a ses trois amis d’enfance, qui ont tout autant participé à sa réussite : Mateo, Djamali et Mej.
Raconter cette histoire-là, "c’était le plus important" aux yeux du rappeur. "Parce que des documentaires sur Sopra, ou des reportages sur Sopra, il y en a eu beaucoup", comme il l’a lui-même constaté en conférence de presse, avant de confier même : "Et ma frustration, c’est que mon caractère prend parfois plus de place que mon travail. Les gens vont dire : ‘Il est trop gentil Soprano, il est poli’, mais personne ne sait finalement comment je travaille derrière, comment on travaille entre nous (…) Donc je trouvais que c’était plus important de pouvoir expliquer, même socialement, comment quatre jeunes des quartiers nord de Marseille ont réussi à faire tout ça."
Des témoignages touchants et des archives qui donnent le sourire
Partant de l’enfance dans les années 1980, quand "la culture hip hop n’était pas encore développée comme elle l’est aujourd’hui" souligne Mateo en conférence de presse, la série-documentaire revient donc sur toute "l’épopée Soprano", parcourant plus de 20 ans de carrière pour arriver jusqu’à l’enregistrement de son tout dernier album, Chasseur d’étoiles. Les quatre acolytes y livrent leurs propres souvenirs, complétés par de nombreux témoignages et corroborés par tout un tas d’images d’archives dont ils n’avaient eux-mêmes souvent pas connaissance. La pépite, aux yeux de Mateo et Djamali, étant pour la petite anecdote celle d’un concours de danse que le jeune Saïd a remporté… "Moi j’étais super content de le voir, parce que tout le monde me prenait pour un mytho !", s’est d’ailleurs satisfait ce dernier devant la presse, et les rires de ses potes. Et de reconnaître plus globalement : "Les réalisateurs nous ont fait beaucoup de surprises, parce qu’ils sont partis trouver des vidéos qu’on n’avait jamais vues, qu’on n’était même pas au courant que ça existait… Donc c’est vrai que les archives, à chaque fois qu’on en voyait une, on était morts de rire."

Quant aux moments les plus touchants de cette série-documentaire ? Lorsqu’ils parlent de proches qu’ils ont perdus, c’est sûr. "Parce qu’on ne parle pas de ça entre nous", confesse Soprano, qui ne tergiverse d’ailleurs pas sur le sujet en conférence de presse, préférant raconter "les moments de fierté vis-à-vis des personnes qui témoignent". "Quand on voit nos anciens profs qui parlent, ou même notre ancien propriétaire… Ce sont des moments un peu touchants, qui sont réels", confie le rappeur. Et s’il en est un à retenir tout particulièrement, le choix semble vite fait : "Le moment Zidane nous a marqués." Soprano explique :
"Notre histoire, il la comprend à un milliard de pourcents, parce qu’il vient de là où on a grandi. Nous on a grandi avec la légende de Zidane dans nos quartiers, parce qu’il était du quartier d’à côté. On ne le connaissait pas, mais c’était une légende, et pas parce qu’il passait à la télé ou qu’il gagnait la Coupe du monde, mais parce qu’il mettait des crochets extraordinaires au quartier ! Du coup le fait de le voir parler.... Je me rappelle ma réaction : je suis resté bouche bée. Les gens ne pourront pas être conscients du poids et de l’impact de tout ce qu’il dit dans le reportage, mais ça m’a grave touché, je ne savais pas qu’il pensait tout ça."
Intrigué ? Si ça, ça ne vous donne pas envie de voir Soprano : à la vie, à la mort… Une série-documentaire évènement en effet, qui a le mérite, pour une fois, de montrer un autre angle que celui du "Me, Myself and I", et qui est par ailleurs l’occasion de redécouvrir toute l’évolution du rap hexagonal à travers la (longue) carrière de l’artiste. Soprano : à la vie, à la mort, c’est divisé en 6 épisodes de 40 à 45 minutes chaque, et c’est donc d’ores et déjà entièrement disponible sur Disney+.
Source : Disney+
