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Musique

Booba revient sur la fusillade qui a interrompu le tournage de son clip cet été

Booba à la cérémonie d'ouverture de la CAN 2017, à Libreville, le 14 janvier 2017. © GABRIEL BOUYS / AFP

Il en faut plus pour faire plier le rappeur. Tout juste deux semaines après l’attaque à mains armées, qui a fait quelques blessés lors du tournage de son clip Glaive, l’auto-proclamé Duc de Boulogne revient, l’air de rien, sur l’incident… parmi d’autres.

C’est dans un long entretien filmé, pour la caméra de Brut., que Booba s’est ouvert comme jamais. Rien que la première partie de cette "conversation" dépasse les 17 minutes au compteur. Et le contenu s’annonce chargé : de son temps en zonz à son prochain combat avec Kaaris, en passant bien sûr par cette fusillade qui a éclaté lors du tournage de son dernier clip dans la nuit du 20 au 21 août derniers, découvrez les confidences du thug surnommé B2O.

Pour commencer, que les fans soient rassurés : "Tout va bien, Dieu merci." La violente attaque qui a éclaté à Aulnay-sous-Bois, certainement à son encontre alors qu’il n’était même plus sur place au moment des faits, n’a finalement pas de conséquence trop grave. "Ce qui est le plus important c’est que mon ami qui s‘est fait tirer dessus aille bien. Vu qu’il est déjà sur pied… Hamdoulah comme on dit", affirme ainsi Booba au micro de Brut..

Par contre, quand on lui demande qui est derrière la fusillade, le rappeur botte en touche. "Ah, j’en ai aucune idée. Aucune idée", répète-t-il, avant de suggérer : "Ça peut être Fred de Sky qui m’a envoyé une équipe." Car, rappelons-le, celui que les intimes appellent Kopp entretient une relation conflictuelle – oui, encore une – avec l’animateur Fred Musa de la radio Skyrock. Et d’affirmer ainsi, bien conscient du bon nombre de personnes inscrites sur sa liste d’ennemis, que "ça peut être plein de gens".

Le combat dans l’octogone avec Kaaris maintenu

"Pourtant je suis gentil à la base", s’étonne-t-il sous un air tout d’un coup de gros nounours, bien caché derrière ses lunettes et chaînes en or, et ses tatouages qui remontent jusqu’au cou. Mieux vaut mettre ça sur "les risques du métier", alors. Eh oui, parce qu’il fait "une musique à hauts risques", Booba imagine pouvoir avoir le même destin tragique que Kennedy. Lui qui, à 42 balais, s’estime déjà "heureux" d’avoir "atteint la trentaine", pour citer une de ses propres chansons.

Il dit ne pas chercher la mort, simplement l’entrevoir comme une "éventualité". Mais force est de constater que Booba aime le conflit. D’ailleurs, son rendez-vous dans l’octogone avec Kaaris ? Compte-t-il l’annuler après que son équipe ait essuyé une fusillade ? "Non, ça ne remet pas en cause le combat, pas du tout." Voilà qui est dit. Et le rappeur d’ajouter, histoire de faire monter un peu la sauce avant l’événement officiel, prévu pour le 30 novembre en Suisse : "Ce qu’il faut savoir c’est que bon, Kaaris, il joue pas le jeu. Il insulte les organisateurs, il parle (…) d’affrontement à 100 contre 100, de purge, etc. (…) Alors qu’à la base on essaie d’organiser un combat entre lui et moi."

Précisant que les deux ont signé un contrat pour apparaître ainsi face à face dans l’octogone, Booba rappelle que "le seul souci c’est de trouver une salle qui accepte de le faire", promettant toutefois que la chose devrait prochainement être réglée. À noter qu’il souligne en outre que, malgré une allure de véritable vendetta, compte tenu des précédents clashs qu’il a connus avec Kaaris, notamment à Orly, ce combat "reste du sport" : "On est dans une cage, c’est du jujitsu brésilien, de la boxe thaïlandaise, de la boxe anglaise. C’est du sport à 100%."

Oui… mais. Le rappeur semble tout de même avoir d’autres motivations. "Je tiens absolument à le faire parce qu’il y a beaucoup d’argent en jeu", confie-t-il déjà à Brut., avant de lâcher que c’est aussi "parce (qu’il a) envie de lui casser la bouche". Et de prévenir semble-t-il Kaaris que, de son côté, il est surentraîné pour ce "clash des titans" qu’il ne compte définitivement pas perdre…

Source : Brut.