Épilogue. C’est ainsi que s’intitule la vidéo de près de 8 minutes, extraite de leur long-métrage Electroma (2007), que les Daft Punk ont choisi le 22 février 2021 pour faire leurs adieux. Un face-à-face, dans le désert, entre deux humanoïdes casqués. L’un d’entre eux retire sa veste et part. Le second actionne un bouton, le compte à rebours est lancé. La vidéo affiche 4 minutes et 34 secondes, l’une des deux silhouettes explose. Les décombres de l’explosion retombent, le silence rempli d'émotions laisse place à de la musique. Surgissent alors à l’écran deux dates : “1993-2021”... Le mythique groupe Daft Punk annonçait, au grand désarroi de leurs fans, sa fin. Mais un an plus tard, le 22/2/22, le groupe revient. Sur Twitch, les deux artistes français diffusent un live de 1997, à l’occasion du 25ème anniversaire de leur premier album, Homework. Et comme une bonne nouvelle arrive rarement seule, les Daft Punk en ont profité pour proposer une réédition de l’album, appelée Homework 25th, qui contient 15 remixes dont neuf inédits.

Quatre vidéos disponibles sur YouTube

Un premier retour qui a ravi de nombreux fans. Plus de 100 000 internautes étaient à l’écoute sur la plateforme. Mais le groupe ne s’est pas arrêté là. Depuis une semaine, de nouvelles vidéos ont été postées sur le compte YouTube de Daft Punk. Trois d'entre elles retracent l’histoire de leur célèbre tube, Around the world, présent dans le premier album. On y découvre ainsi le storyboard du clip.

Vendredi 15 avril apparaissait une seconde vidéo intitulée "In The Classroom with Michel Gondry" (Eternal Sunshine of the Spotless Mind), qui n'est autre que le réalisateur du clip Around the world. Le réalisateur a également collaboré avec des artistes comme Björk, ou le groupe Radiohead.

Enfin, dimanche 17 avril était diffusée une dernière vidéo de 5 minutes, montrant le making of du même clip.

Avant cela, c'est une version remasterisée du fameux clip qui a été mise en ligne. Meilleure image, meilleure son (l'originale datant tout de même de 1997) : vraiment tout ce qu'il faut pour apprécier à nouveau cette petite pépite, dans laquelle chaque groupe de danseurs incarne un instrument :

Pour l'heure il est impossible de dire si les deux Français nous réservent d'autres surprises. Il n'y a plus qu'à croiser les doigts...

Sources : GQ, Konbini