
Keen'V annule sa "tournée de trop" car personne n'achète de places
Le chanteur normand et ses titres qui sentent bon l'été et les fêtes de village, a été forcé d'annuler la deuxième partie de sa tournée, faute de public.
Énorme déception pour Keen'V, ce lundi. Sur son compte Instagram, le visage grisé de tristesse, le chanteur qui s'était fait connaître avec le titre À l’horizontale en 2008 a annoncé à ses 300 000 fans qu'il était contraint d'annuler sa tournée. "Coucou les amis, je ne vais pas y aller par quatre chemins", dit-il au début de son message, la voix en berne, avant de rentrer dans le vif du sujet : "Je fais cette petite vidéo pour vous annoncer que le Thérapie tour n'aura malheureusement pas lieu."
Mais le plus triste, ce n'est pas la mine déconfite de Keen'V, mais bien la raison qui le pousse à cette annulation : "vous n'avez pas été au rendez-vous, le projet ne vous a pas plu", explique le chanteur. Les spectateurs n'étaient effectivement pas au rendez-vous, les places du Thérapie tour ne se sont pas vendues, l'aventure s'arrête donc là. Une débacle qu'il explique par le succès de ses quatre tournées précédentes. Cette cinquième était peut-être "la tournée de trop".
Keen'V se "retire quelque temps"
Une nouvelle que Keen'V accuse très difficilement : "je suis le premier déçu, on a énormément travaillé pour vous proposer un beau show". Seule date qui n'est pas annulée, son concert de Rouen, sa ville natale. Son spectacle sera alors légèrement modifié, un peu plus long, pour récompenser ses fans ayant pris la peine de s'acheter un billet pour aller le voir.
Suite à cette annonce pour le moins drastique, le chanteur a ainsi annoncé se retirer quelque temps des réseaux sociaux, "pour éviter de lire votre déception, parce que ma déception est immense et la vôtre va me faire encore plus de mal", explique Keen'V. Probablement essaye-t-il aussi de se couper de la haine qui pourrait déferler après cette annulation. Son dernier album,Thérapie, n'a lui aussi pas très bien marché, avec moins de 50 000 exemplaires écoulés...
Source : Le Parisien
