
Coupe du Monde de Basket : 3 choses à retenir du (beau) parcours des Bleus
Oui, nous sommes tristes. L'aventure s'est terminée ce vendredi 13 (maudit vendredi 13) septembre 2019 pour l'Équipe de France, battue par l'Argentine en demi-finale de ce Mondial. Mais plutôt que de pleurer, on préfère saluer la belle performance des joueurs de Vincent Collet jusqu'à ce stade fatidique de la compétition. Retour sur leur parcours, à la manière d'un shoot à 3 points.
1. Une entrée en matière remarquable
Après des matches de préparation pas franchement fameux, l'Équipe de France nous a agréablement surpris dès le début de cette Coupe du Monde 2019. Et pour cause : elle a (presque) réalisé un sans-faute dans la première phase de la compétition. C'est simple, elle l'a emporté sur toutes les nations de son groupe G au premier tour : l'Allemagne (78-74), la Jordanie (103-64) et la République Dominicaine (90-56). Une performance solide, qui la met en bonne position pour le deuxième tour.
Après être venus à bout de la Lituanie dans un match serré (78-75), c'est malheureusement sur la toute dernière rencontre en poules que les joueurs tricolores ont fini par cédér. Les Australiens ont eu raison d'eux, à seulement deux petits points près (100-98). Deux petits points qui ont fait mal et qui auraient pu s'avérer fatals… Résultat : les Bleus allaient maintenant devoir affronter les États-Unis, quant à eux naturellement premiers de leur groupe, en quarts de finale.
2. L'exploit contre la team USA
Une rencontre que l'on redoutait, si tôt dans la compétition. Parce que même avec son équipe C, la team USA fait trembler le parquet. Malheur à ceux qui croisent sa route ! Pas de bol, c'était à notre tour d'affronter les Américains pour le premier match éliminatoire du Mondial… Mais voilà. Emmenés notamment par un Evan Fournier sensationnel et un Rudy Gobert monstrueux en défense, sans oublier les belles participations de Nando De Colo ou encore Frank Ntilikina, les joueurs de Vincent Collet se sont montrés vaillants et tout simplement supérieurs ce jour-là.
Même contre l'équipe C, donc, c'est un véritable exploit qu'ils ont réalisé en battant les États-Unis, avec dix confortables points d'avance qui plus est (89-79), en quarts de finale de Coupe du Monde. Car, pour rappel, ça faisait pas moins de 33 ans que la France n'avait pas réussi à les dominer. Et non seulement les grands pros du ballon orange étaient les double tenants du titre, mais ils n'avaient pas été vaincus en compétition officielle depuis… 2013 ! De quoi remettre tout à zéro, il y en a plus d'un qui doit nous remercier.
3. La désillusion, mais une bonne nouvelle
Bon, malheureusement, l'exploit laisse place à la désillusion ce vendredi 13 septembre 2019. On y croyait, pourtant. On l'espérait, surtout, ce titre mondial qui semblait tout d'un coup si proche… Cela paraissait impossible de passer à côté d'une telle opportunité, après une si belle performance. Mais c'est finalement contre des outsiders que l'Équipe de France a cédé. Il faut dire que les Argentins, portés par l'impressionnant Luis Scola (39 ans !), se sont montrés redoutables depuis le début de la compétition, battant de leur côté en quarts une autre grande nation du basket qu'est la Serbie. Et c'est donc sans (trop de) regret qu'on ne peut qu'admettre qu'ils l'ont mérité, leur large victoire 80-66 en demi-finale sur les joueurs tricolores.
Donc voilà, ce n'est pas encore cette année que les Bleus pourront "amener la coupe à la maison". Le titre de Champion du Monde de basket nous échappe une nouvelle fois, mais l'on peut encore espérer une médaille de consolation… Maintenant il faut aller chercher le Bronze, lors de la petite finale qui se déroulera ce dimanche face à l'Australie. Prions pour que ça ne se joue pas à deux points près cette fois !
Enfin, last but not least, il faut aussi retenir LA bonne nouvelle issue de ce beau parcours. Du fait qu'ils soient allés si loin dans la compétition, figurant avec l'Espagne (finaliste) parmi les deux meilleures équipes européennes du classement, les joueurs de Vincent Collet se sont assurés une place aux prochains Jeux Olympiques. Et ça, ce n'est pas rien quand même !
