
NBA : Nicolas Batum prend un "nouveau départ" chez les LA Clippers
Libéré par les Charlotte Hornets, le basketteur français met le cap sur la Cité des Anges pour la saison 2020-21. Sa signature, à près de 32 ans, chez l'une des plus grosses franchises de la Conférence Ouest en a surpris plus d'un… Lui le premier ?
La nouvelle est tombée le 2 décembre dernier : à 31 ans, Nicolas Batum est officiellement devenu un joueur des Los Angeles Clippers. Libéré par les Charlotte Hornets, avec qui il aura passé cinq (plus ou moins belles) saisons, l'ailier français foulera désormais les parquets américains aux côtés des stars Kawhi Leonard et Paul George en 2020-21, la pré-saison démarrant dès le 11 décembre prochain avec pour eux un derby de choc face aux Lakers de LeBron James et Anthony Davis. C'est ce qui s'appelle entrer dans la cour des grands. Soit un rebondissement incroyable pour le capitaine des Bleus, sachant qu'il paraissait au contraire plutôt en mauvaise posture en NBA…
Nicolas Batum l'admet lui-même, reconnaissant dans un récent entretien auprès du Parisien sa méforme ces deux dernières années, et confiant même avoir traversé une "mini-déprime". "On a pu croire, surtout en France, que j'étais fini", dit-il. Mais que nenni ! La preuve, et il semble en être le premier surpris : "Quand l'info de la fin de mon aventure aux Hornets est tombée, je me suis rendu compte que ma cote était encore très, très élevée", raconte en effet le basketteur au quotidien, expliquant que ce ne sont pas que les Clippers qui l'ont approché, mais de nombreuses autres franchises aussi, citant notamment les Milwaukee Bucks et les Golden State Warriors comme (jolis) exemples…
"Je ne suis pas cramé"
"Pourquoi, après avoir passé deux dernières années difficiles, toute la NBA m'a appelé, dix minutes après m'être fait virer des Hornets ? Il doit y avoir une raison !", s'exclame ainsi Nicolas Batum, appelant à avoir "le recul nécessaire au moment de juger (sa) carrière". Oui, il a enregistré la saison passée une très faible moyenne (3,6 points). Oui, il a "peut-être été trop payé" quand il a re-signé en 2016 avec les Charlotte Hornets — qui vont au passage régler les 27 millions de dollars restant sur son contrat. "Mais je n'y suis pour rien !", se défend le joueur tricolore qui évoque par ailleurs "des changements de stratégies" malgré lui, estimant qu'il "aurai(t) pu faire plus" sur les parquets. Puis de tempérer, surtout : "En 15 ans de carrière, il n'y a que 18 mois où ça s'est mal passé."
Aujourd'hui, alors qu'il doit souffler ses 32 bougies dans quelques jours seulement, Nicolas Batum confie au Parisien qu'il est donc prêt à prendre un "nouveau départ". Certains lui diraient même qu'il va "faire fermer des bouches". Lui, ce qu'il attend simplement, estimant qu'il n'a "plus rien à prouver avant (sa) 13ème année NBA", c'est de "reprendre du plaisir sur un terrain". Et de le clamer haut et fort : "Bien sûr que je sais encore jouer ! Je ne suis pas cramé comme j'ai pu l'entendre." L'ailier français va pouvoir le prouver dans les prochains jours, alors que le nouveau coach des Clippers, Tyronn Lue, attend de le voir endosser un rôle de "glue guy" dit-il, "un joueur qui peut enlever la pression des épaules de Kawhi Leonard sur une quinzaine de minutes".
Rendez-vous dès le 11 décembre prochain (ou plutôt dans la nuit du 11 au 12 décembre dans l'Hexagone !) pour voir, peut-être, Nicolas Batum faire ses premiers pas avec les Clippers face aux Lakers dans un premier match de pré-saison. Une belle mise en jambe avant le lancement de la saison régulière 2020-21 le 22 décembre !
Sources : Le Parisien, RMC Sport, L'Équipe
