Après sa victoire au GP de Bahreïn le 5 mars dernier, lors de l’ouverture de la saison 2023 de Formule 1, le pilote néerlandais Max Verstappen était annoncé comme favori pour le GP d’Arabie Saoudite, aux côtés de grands noms comme Lewis Hamilton ou Fernando Alonso. C’est finalement le pilote expérimenté Sergio Pérez, 33 ans, qui l’a emporté le 19 mars dernier sur le circuit de Djeddah. Le prodige Verstappen s’est par la suite emparé de la première marche du podium au GP d’Australie, au début du mois d’avril, suivi de près par Lewis Hamilton, qui a obtenu son premier podium de la saison. C’est désormais sur la piste de Bakou que les 20 pilotes vont s’élancer à l’occasion du 6e Grand Prix d’Azerbaïdjan de l’histoire. Une course à suivre en direct et en exclusivité sur Canal+.

L’attente fût relativement longue pour les amoureux de la course automobile la plus populaire au monde. Depuis 2010, jamais les fans et pilotes ont dû attendre aussi longtemps entre deux Grands Prix. La raison ? L’annulation du GP de Chine, pour cause de difficultés d’organisation liées au Covid-19, qui aurait dû être la quatrième course de la saison. Après quatre semaines d’attente, la Formule 1 est (enfin) de retour, avec un circuit très apprécié, autant par les supporters que par les écuries.

Un circuit réputé pour sa complexité

Arrivé dans le calendrier de la F1 au cours de la saison 2017, le GP d’Azerbaïdjan s’est rapidement illustré par sa complexité et jouit déjà d’une excellente réputation. Remporté l’an dernier par Max Verstappen, le profil de ce circuit urbain, situé en plein cœur de Bakou, possède la ligne droite la plus longue du calendrier, combinée à des virages sinueux où l’erreur peut être fatale. Circuit le plus long de la saison après le GP de Spa (Belgique), les rafales de vent et la chaleur (environ 30 degrés) peuvent également venir constituer des défis supplémentaires pour les pilotes et les mécaniciens. Enfin, avec certains bouts de pistes très étroits, les pilotes savent que chaque erreur peut être une source de danger, encore plus que sur n’importe quelle autre piste. En plus d’accidents potentiels, les monoplaces sont souvent malmenées, causant parfois des problèmes techniques, voire des abandons.

GP d’Azerbaïdjan : la bête noire de Ferrari ?

Les passionnés de Formule 1, plus particulièrement les fans de Charles Leclerc et de l’écurie mythique Ferrari, s’en souviennent sûrement. La saison dernière, sur ce même circuit urbain de Bakou, la Scuderia avait été contrainte d’abandonner à deux reprises. Le pilote monégasque ainsi que son coéquipier Carlos Sainz, tous deux très appréciés du grand public, avaient déclaré forfait en raison de problème mécaniques. Ces deux abandons avaient d’ailleurs grandement profité à Verstappen. Le pilote néerlandais, 24 ans à l’époque, avait triomphé pour la première fois de sa carrière à Bakou.

Pour ce 4e Grand Prix de la saison, il n’y aura pas besoin de se lever tôt, le décalage horaire entre Paris et Bakou étant seulement de 2 heures. Pour suivre le début de la course, rendez-vous en direct sur Canal+ ce dimanche 30 avril, à partir de 13 heures.

Sources : Formula 1, Sport Auto, 10 Sport