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Football

Les finales les plus épiques de la Ligue des Champions

Liverpool remporte la plus incroyable des finales de Ligue des Champions en 2005 face au Milan AC © Filippo Monteforte / AFP

C’est la plus belle des compétitions. Celle que tout footballeur professionnel rêve de remporter, ou tout simplement de disputer, pour pouvoir rentrer un jour sur le terrain au son de la fameuse musique.

1993 - Olympique de Marseille - Milan AC : 1-0

“À jamais les premiers”, comme on dit sur la Canebière. Commençons donc par la seule victoire française en Ligue des Champions, en 1993. Ce n’était certes pas la plus spectaculaire, mais elle reste historique en France. Du coup de tête victorieux de Basile Boli à la détresse de Jean-Pierre Papin, qui avait été transféré de l’OM au Milan AC juste un an avant, en passant par le soulèvement de la coupe par le capitaine. Un certain Didier Deschamps, qui avait clairement prévu de ne pas s’arrêter là…

1999 - Manchester United - Bayern Munich : 2-1

Le “Fergie Time” est une expression désignant la propension du Manchester United de Sir Alex Ferguson à gagner des matches dans les arrêts de jeu. Et même en finale de la Ligue des Champions. Alors que le Bayern marque très vite par Basler sur coup-franc à la 6ème minute, MU va s’imposer par deux buts dans le temps supplémentaire, aux 91ème et 93ème minutes. Deux buts inscrits par Sheringham et Solskjaer, deux joueurs… entrés en jeu. Spectaculaire.

1956 - Real Madrid - Stade de Reims : 4-3

Pour la toute première Coupe d’Europe des clubs champions européens, 16 équipes s’affrontent en match aller-retour à élimination directe. Le Stade de Reims, porté par le légendaire Raymond Kopa ou le futur sélectionneur de l’Équipe de France de Football, Michel Hidalgo, parvient à accéder à la toute première finale. En face, c’est le Real Madrid, emmené par le génie argentin Alfredo Di Stéfano. Reims mène 2-0 au bout de 10 minutes de jeu. Puis le Real parvient à revenir à 2-2, avant que Reims ne reprenne l’avantage pendant… cinq minutes. Le Real égalise à nouveau, et parvient à inscrire le but de la victoire à la 79ème minute de jeu. Un suspense haletant pour une première finale, qui vient bien confirmer qu’une grande compétition est née.

2005 - Liverpool - Milan AC : 3-3 (3-2 tab)

Cette finale n’est pas surnommé “le miracle d’Istanbul” pour rien. Les Reds de Liverpool défient la dream team milanaise, composée de Maldini, Cafu, Shevchenko, Crespo, Seedorf, Nesta Pirlo, Stam, Kaká… Et les italiens n’ont clairement pas de temps à perdre : Maldini ouvre le score dès la première minute de jeu. Crespo inscrit un doublé en fin de première période. À la mi-temps, le score est sans appel. 3-0. Pour Liverpool, il s’agira de sauver l’honneur en seconde, en espérant ne pas en encaisser d’autres… Sauf que. Sauf que le vaillant capitaine Steven Gerrard se transforme en personnage du dessin animé “Olive et Tom”, court partout, motive ses troupes et inscrit un but de la tête à la 54ème minute de jeu. Et dans les six minutes qui suivent, Liverpool inscrit deux nouveaux buts, dont un penalty de Xabi Alonso marqué… en deux temps ! 3-3, les milanais sont sonnés et n’ont pas compris ce qu’il vient de leur arriver. Liverpool tient bon le reste du match, le gardien polonais Dudek sort une double-parade monstrueuse, Gerrard finit le match en arrière droit qui tacle tout ce qui s’approche de sa surface, et les prolongations s’achèvent. Aux tirs aux buts, forts de leur spectaculaire remontada qui leur donne un avantage psychologique, les anglais s’imposent 3-2, et peuvent chanter “You’ll never walk alone” plus fort que jamais. Un vrai miracle.

1994 - Milan AC - Barcelone : 4-0

Bon, quand on regarde le résultat, on se dit que ce n’était pas le match le plus spectaculaire. Et pourtant, un rapide coup d’œil à la composition des équipes et on s’aperçoit qu’il y avait des magiciens à chaque coin du terrain, mais aussi sur les bancs. Le Milan de Fabio Capello face au Barça de Johann Cruyff. Côté italien, Maldini (déjà), Boban, Desailly, Savicevic… Côté catalan, Koeman, Stoichkov, Romario ou un certain Pep Guardiola. Le pire, c’est qu’avec la règle des trois étrangers maximum de l’époque, le Milan se permet de se passer de notre Jean-Pierre Papin national et du danois Brian Laudrup, dont le frère Michael, qui joue à Barcelone, est également mis de côté pour cette finale. Durant le match, la domination tactique des italiens est sidérante, avec comme troisième but un lob splendide signé Savicevic. Une démonstration de force comme rarement vue en finale.

Pour découvrir la finale de la Ligue des Champions 2019-2020, rendez-vous sur RMC Sport.

Sébastien Delecroix
https://twitter.com/seb_o_matic Sébastien Delecroix Rédacteur