
Ligue des Champions : RB Leipzig - PSG ce soir sur RMC Sport
Après des années d'échec et de frustration, le Paris Saint-Germain est enfin dans le carré final de la Ligue des Champions. 25 ans après, et pour les 50 ans du club. Ce soir sur RMC Sport, le club de la capitale va tenter de se hisser en finale en défiant le RB Leipzig, pour un match qui sera forcément bien plus compliqué qu'il n'y paraît...
Cette Ligue des Champions 2019-20 n'est décidément pas comme les autres. Après la pandémie de Coronavirus et le confinement, elle se termine en août, dans une forme inédite : un Final 8 au cours duquel les équipes s'affrontent sur terrain neutre, à Lisbonne, en match à élimination directe. Et cela semble parfaitement convenir aux clubs français...
Si les autres championnats européens ont repris au mois de juin, la Ligue 1, elle, a bien été arrêtée. Et alors que l'on se demandait si le PSG et l'OL allaient être désavantagés par le manque de compétition, il semblerait que finalement, leur fraîcheur physique fasse la différence. C'était particulièrement évident lors de la seconde mi-temps entre le PSG et l'Atalanta Bergame. Ce qui nous donne donc deux clubs français en demi-finales de la Ligue des Champions. Un exploit, qui nous laisse même à rêver d'une finale française. Pour cela, les deux clubs devront tout d'abord se défaire d'adversaires allemands. À commencer par le PSG, ce mardi 18 août à 21h00 sur RMC Sport, qui devra vaincre la -pas si- surprenante équipe du RB Leipzig...
Le RB Leipzig semble prendre son envol sur la scène européenne depuis quelques années. Et c'est bien normal, puisqu'il paraît que "Red Bull donne des ailes". La marque de boisson énergisante en est en effet sponsor et propriétaire (le RB dans le sigle du club, ce n'est pas pour "Rends le Ballon"...), tout comme pour le RB Salzbourg, en Autriche, ou les New York Red Bulls, aux États-Unis (par où est passé Thierry Henry). Parce qu'on ne le sait pas assez, mais les fameuses canettes bleues et grises viennent d'Autriche, à la base. Du coup le RB Leipzig n'existe que depuis... 2009, et n'a découvert la Ligue des Champions qu'en 2017. Pourtant, les Allemands se retrouvent déjà en demi-finales. De quoi agacer les Parisiens, qui courent après depuis encore plus longtemps que des enfants derrière le camion d'un marchand de glaces un jour de canicule...
Un seul être vous manque, et les buts ne sont plus marqués
Pour en arriver là, le RB Liepzig a su s'extirper d'un groupe très homogène, qui le voyait affronter l'Olympique Lyonnais, le Benfica Lisbonne et le Zénith Saint-Pétersbourg. Premier de ce groupe G, le club allemand a ensuite brillamment éliminé Tottenham, pourtant finaliste l'an passé (victoire 3-0 à Londres puis 1-0 à Leipzig), avant de défaire le très solide Atlético de Madrid en quarts de finale (victoire 2-1). Une vraie petite surprise, notamment au niveau du contenu, avec un pressing de tous les instants, une circulation de balle fluide et rapide, ainsi qu'une capacité certaine à se projeter en avant et se créer des occasions. Le seul problème, c'est de les mettre au fond. Et pour cause : le meilleur buteur du club, Timo Werner (34 buts en 45 matches cette saison), a été transféré à Chelsea, et comme Cavani ou Meunier pour le PSG, a refusé de continuer à participer à la Ligue des Champions, pour ne pas se blesser. Quand on vous dit que cette édition n'est vraiment pas comme les autres...
Mbappé et Di Maria de retour pour le PSG
Malgré l'incroyable travail de l'entraîneur Julian Nagelsmann, seulement 33 ans et qui bat tous les records de précocité, ce manque de réalisme dans la surface est ce qui peut donner le plus d'espoir au PSG ce soir. Ça et... Joao Felix. Le Portugais était sur le banc lors du match contre l'Atlético, et son entrée a énormément perturbé la défense allemande. Ce qui est bon signe, car le PSG possède plusieurs joueurs avec le même profil, et peut-être même encore plus de talent. Avec un Neymar aussi en forme que contre l'Atalanta (avec la finition en plus si possible), un Mbappé remis sur pieds, le retour de suspension de Di Maria et peut-être même Verratti remis (mais sans doute sur le banc), l'armada offensive parisienne, qui penche à gauche, peut faire très mal à la défense du RB Leipzig. Qui est apparue plus faible... sur sa droite.
Le PSG semble donc avoir toutes les cartes en mains, et les bons crampons aux pieds, pour accéder à la finale de la Ligue des Champions dont le club rêve depuis si longtemps. Il faudra juste tout donner, et ne pas se montrer trop confiant. Car tout peut arriver, dans cette drôle d'édition de la Ligue des Champions...
