Vendredi 10 janvier, 21h00 : Sheffield United - West Ham

Sur le papier, ce n'est peut-être pas l'affiche qui fait le plus rêver quand on n'est pas supporter de l'un des deux clubs, mais sur le terrain, le spectacle devrait être au rendez-vous entre deux équipes qui doivent se reprendre. Le promu Sheffield United et son équipe composée quasiment uniquement de joueurs britanniques est la bonne surprise de cette saison de Premier League, avec Leicester. Mais les fêtes ont été compliquées pour les Blades, qui se sont inclinés à Manchester City et à Liverpool sur le même score de 2-0. En même temps, c'était le pire calendrier de l'Après possible... Du côté de West Ham, on se la joue écolo et on fait dans le recyclage, avec un changement d'entraîneur. Pellegrini a été remercié, et Moyes rappelé. L'entraîneur écossais était à la tête de West Ham durant la saison 2017-18, et ça ne s'était pas très bien passé... Mais pour son premier match le 1er janvier, les Hammers ont écrasé Bournemouth 4-0. .

Samedi 11 janvier, 13h30 : Crystal Palace - Arsenal

Comme quasiment chaque week-end, un derby de Londres est au programme. En même temps, quand on a six équipes en première division, c'est plus facile. Comme West Ham, Arsenal a également changé de coach récemment, avec l'arrivée de Mikel Arteta, ancien joueur du club et surtout ajoint de Guardiola à Manchester City. La récente victoire face à Manchester United 2-0 est peut-être le match référence qu'il fallait aux Gunners, qui vont devoir se méfier. Car Crystal Palace, mine de rien, est actuellement neuvième avec 28 points, soit une place et une longueur d'avance sur... Arsenal ! Alors, qui est l'outsider dans ce match ?

Samedi 11 janvier, 16h00 : Manchester United - Norwich

Et si ce match opposait les deux équipes les plus aléatoires du championnant ? Seule équipe à ne pas avoir perdu face à Liverpool, capable d'aller battre Manchester City sur son terrain, Manchester United peut aussi s'incliner face à Watford ou Bournemouth. Même constat du côté de Norwich, équipe qui est parvenue à battre Manchester City ou tenir tête à Leicester, Arsenal et Tottenham, mais qui pointe à... la dernière place du classement. Deux clubs qui semblent plus à l'aise contre les grosses équipes que les petites : mais alors, comment vont-ils se considérer mutuellement ? Ce dont on peut être sûr, c'est qu'il devrait y avoir des buts.

Samedi 11 janvier, 18h30 : Tottenham - Liverpool

Tout le reste de la journée n'aura été qu'une longue mise en bouche avant le festin de début de soirée, la revanche de la finale de la dernière Ligue des Champions entre Tottenham et Liverpool. Les Reds, leaders toujours invaincus, arrivent plein de certitudes mais avec aussi une petite crainte : chaque année depuis l'arrivée de Klopp sur le banc, le mois de janvier est le plus compliqué, avec des points perdus et des blessures. C'est à ce moment-là qu'ils ont commencé à flancher dans la course au titre l'an passé face à Manchester City, alors qu'ils avaient sept points d'avance. Là, ils en ont 13, malgré un match en retard. Mais la moindre défaite pourrait raviver le doute, surtout avec le calendrier démentiel qui attend Sadio Mané et ses copains. Du côté de Tottenham, les débuts prometteurs de José Mourinho semblent bien loin, et les mauvais résultats sont de retour. Pire, le club a perdu Harry Kane, son serial buteur, pendant un bon moment à priori... 2020 ne commence pas bien pour les Spurs.

Dimanche 12 janvier, 15h00 : Bournemouth - Watford

Gros choc. De bas de tableau, mais gros choc quand même. Quand deux clubs qui luttent autant pour leur survie que dans un épisode de The Walking Dead s'affrontent, on peut presque parler de "match à six points". Bournemouth et Watford sont actuellement tous les deux relégables, et personne ne voudra perdre ce match de toutes les peurs.

Dimanche 12 janvier, 17h30 : Aston Villa - Manchester City

Actuellement à 14 points de Liverpool, malgré un match en plus, les Skyblues de Pep Guardiola savent qu'ils n'ont plus le droit à l'erreur, et que seule une grosse série de victoires consécutives, couplée à une baisse de régime des Reds (qui devrait bien finir par arriver) peut leur donner une chance de refaire le coup de l'année dernière, et repasser devant leurs rivaux. Du côté d'Aston Villa, on n'a pas franchement envie d'aider les joueurs de Manchester, d'autant plus que la zone de relégation n'est qu'à... un petit point. Et à Birmingham, ville des Peaky Blinders, on sait recevoir "chaleureusement", comme on pourra le constater.