
Comment se porte le piratage en 2019 ?
Bonne nouvelle ! Chez les jeunes de 15 à 24 ans, le piratage de contenu multimédia est en net recul d'après une étude de l'Office de l'Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO).
Eh oui, les jeunes européens ont moins piraté de films et de séries en 2019. L'Office de l'Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO) a mené une étude pour faire l'état des pratiques illégales pour accéder à du contenu multimédia. Il en ressort un net déclin du côté de nos jeunes concitoyens européens.
Dans 28 pays membres de l'UE, des jeunes âgés de 15 à 24 ans ont été interrogés pour savoir s'ils avaient obtenu des films, séries ou tout autre contenu multimédia de manière illégale sur l'année 2019. Une même étude avait été conduite en 2016. Il en ressortait à l'époque que 40% des jeunes européens n'avaient pas piraté le moindre contenu multimédia. Un chiffre étonnant qui est encore plus élevé cette année.
51% des jeunes européens n'ont rien piraté
Les résultats de 2019 ont dû faire plaisir à l'EUIPO : cette année, 51% des jeunes européens n'ont piraté aucun contenu numérique. Toujours selon cette même études, 21% des jeunes ont répondu avoir téléchargé intentionnellement du contenu de manière illégale, 12% à l'avoir fait accidentellement et 16% d'entre-eux n'a pas su répondre à la question.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, la France fait partie des bons élèves en la matière. Si les français sont les champions du partage de compte sur Netflix, ses jeunes se livrent de moins en moins à des activités pirates. 17e du classement européen (comme souvent à l'Eurovision), seuls 24% des jeunes ont intentionnellement téléchargé illégalement du contenu, soit 10% de moins qu'il y a trois ans.
Comment expliquer une telle baisse ? Pas grâce à l'action d'Hadopi, mais plutôt parce qu'il s'agit d'un public plus attentif à la qualité des contenus et soucieux des risques informatiques, selon l'EUIPO. Les jeunes seraient attirés par les abonnements aux services de streaming en illimité comme Netflix, Amazon Prime Video, Spotify ou encore Napster. De nouveaux usages qui induisent nécessairement une baisse du téléchargement illégal.
