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L'intelligence artificielle peut-elle aider à lutter contre le coronavirus ?

Et si depuis le début nous avions la solution au Coronavirus sous les yeux ? © kras99 / Adobe Stock

Alors que le coronavirus s'installe doucement en Europe, une question se pose : l'intelligence artificielle peut-elle nous aider à lutter contre l'épidémie ?

Depuis quelques jours, l'Europe cède à l'épidémie du Covid-19, plus communément appelée Coronavirus. En tête de gondole, l'Italie, qui compte déjà plus de 300 malades. Dans les autres pays, la situation est moindre : une vingtaine de cas en Allemagne et en France, une dizaine en Espagne et au Royaume-Uni et encore moins pour l'Autriche, la Russie, la Belgique, la Finlande, la Suède et la Suisse.

L'intelligence artificielle au service de l'industrie pharmaceutique

En début de semaine, des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) faisaient une découverte pour le moins surprenante : une intelligence artificielle créait son premier antibiotique capable d'annihiler la plupart des bactéries néfastes aux êtres humains, même les plus résistantes. Une avancée fracassante qui prouve une fois encore que les machines peuvent réussir là où les scientifiques échouent.

Une prouesse réalisée grâce au deep learning, méthode lors de laquelle l'intelligence artificielle est confrontée à une série de données, jusqu'à ce qu'elle réussisse à les comprendre pour ensuite tirer des conclusions. Un peu comme le cerveau humain, à cela près qu'elle sera capable réfléchir beaucoup plus vite.

Une telle méthode pourrait-elle être utilisée pour concocter un remède au Coronavirus ? Malheureusement, c'est plus compliqué que ça. L'IA conçue par les chercheurs du MIT s'occupe pour l'instant des antibiotiques et donc des bactéries. S'il vous reste un lointain souvenir de vos cours de sciences du lycée, vous vous rappellerez peut-être que les antibiotiques sont inefficaces contre les virus et que pour s'en débarrasser, pour résumer simplement, vulgairement et sans rentrer dans les détails, il convient de soulager les symptômes et d'attendre que ça passe ou qu'un vaccin soit découvert.

La reconnaissance faciale contre le Coronavirus ?

Ce n'est pas parce que l'intelligence artificielle n'est pas capable de créer un antidote au Covid-19 qu'elle ne nous sera d'aucune utilité dans la lutte contre l'épidémie. C'est la Russie qui nous propose une solution, grâce à son gigantesque arsenal moscovite de vidéosurveillance équipé d'une technologie de reconnaissance faciale. Les autorités de Moscou se sont donc servies de ce dispositif pour surveiller les 2 500 personnes jugées à risque et s'asurer qu'elles respectent bien l'ordre de quarantaine. "Cette surveillance nous a permis d’observer une femme revenue de Chine quittant son appartement pour retrouver des amis à l’extérieur. Les autorités ont pu retrouver le chauffeur de taxi qui l’avait ramenée chez elle depuis l’aéroport grâce aux images vidéo et à la reconnaissance faciale", se congratule Sergei Sobyanin, maire de la capitale Russe.

Une solution "désagréable, mais nécessaire", selon l'élu, qui reste tout de même vivement critiquée : la Russie ne compte que deux personnes atteintes du Coronavirus, deux ressortissants chinois, et la situation est loin d'être dramatique au point que s'impose un dispositif si drastique.

N'est-il donc pas possible d'utiliser l'intelligence artificielle de manière raisonnable pour endiguer l'épidémie ? Il reste peut-être une solution. On peut imaginer un moyen qui permettrait à l'intelligence artificielle, grâce au deep learning, de reconnaître les symptômes des personnes atteintes du Covid-19, notamment grâce à leur empreinte thermique. Reste à voir si un tel dispositif est réellement faisable et s'il est possible de le mettre en place rapidement. La balle est dans le camp des scientifiques !

En attendant, il ne reste qu'une seule chose à faire, comme nous l'avons déjà précisé plus haut : soulager les symptômes. Et pas la peine de céder à la panique : l'épidémie en Europe concerne pour l'heure moins de 400 personnes, soit seulement 0,00005% de la population du Vieux Continent.

Sources : MIT News, 01net, Reuters, BFMTV, LCI

Clément Capot
https://twitter.com/Clepotp Clément Capot Rédacteur