C’est peu dire que Samsung est le maître incontesté des smartphones pliables. Devenu le pionnier du genre avec son Galaxy Fold, le fabricant coréen ne s’est pas reposé sur ses lauriers pour autant et a par la suite dévoilé deux autres modèles : un au format pocket d’abord, dénommé Galaxy Z Flip, puis un troisième dévoilé tout récemment, savant mélange entre les deux premiers, baptisé ainsi Galaxy Z Fold 2. Si des efforts considérables ont pu être constatés, notamment au niveau de la technologie des écrans flexibles sur cette dernière mouture, il est un élément que les fans auraient sans doute apprécié retrouver enfin sur celle-ci, mais qui manque toujours à l’appel : le S-Pen.

Le fameux stylet made by Samsung, qui accompagne déjà non seulement les luxueuses tablettes de la marque mais aussi ses smartphones Galaxy Note, aurait pourtant tout son intérêt sur cet autre appareil d’envergure. Rappelons en effet que le Galaxy Z Fold 2 s’ouvre pour dévoiler une impressionnante dalle de 7,6 pouces, tout comme son prédécesseur. Ce qui est certes bien en-deçà des 11 et 12,4 pouces affichés sur les Galaxy Tab S7 et S7+, mais en revanche plus imposant que l’écran du Galaxy Note 20 Ultra, qui est pourtant le plus grand de la série du haut de ses 6,9 pouces. Alors pourquoi le constructeur coréen n’a-t-il pas rendu son célèbre smartphone pliable lui aussi compatible ?

Le problème, ce serait la fragilité de l’écran du Galaxy Fold, qui a pourtant troqué le plastique du premier modèle pour un verre ultra-fin bien plus protecteur sur le nouveau. Toujours pas de quoi, toutefois, résister à l’épreuve du S-Pen. La faute à la technologie utilisée sur celui-ci, dénommée EMR pour Electromagnetic Resonance. Celle-ci a bien des qualités, permettant notamment une extrême précision et n’embarquant pas de batterie intégrée, ce qui rend le stylet assez fin pour l’imbriquer dans le smartphone. Mais son gros défaut, c’est qu’elle implique une mine rigide, trop dure pour une surface aussi délicate que celle du smartphone pliable. Que faire ?

Le défi d’un verre flexible plus épais

Eh bien il se murmure dans la presse spécialisée que la marque coréenne envisagerait tout bonnement d’abandonner cette technologie EMR pour lui préférer une autre, dite AES pour Active Electrostatic. Si celle-ci rendrait le stylet plus gros et l’empêcherait potentiellement de pouvoir se ranger dans le smartphone, elle serait en contrepartie plus douce pour les écrans flexibles. Reste que la pression exercée par la pointe nécessiterait tout de même de revoir la confection de la dalle. D’après le média local The Elec, il faudrait ainsi doubler quoiqu'il en soit l’épaisseur de l’Ultra Thin Glass du Galaxy Z Fold 2, pour le faire passer de 30 micromètres actuels à 60 micromètres, afin de le rendre suffisamment résistant.

Une solution qui ne serait donc pas si simple, puisque Samsung se retrouverait alors face à un nouveau challenge : parvenir à rendre tout aussi flexible un verre plus épais ! Mais à en croire les bruits de couloir, le géant coréen serait bel et bien en train de plancher sur le sujet, déterminé à offrir un S-Pen à sa gamme Galaxy Fold. Sans doute dans l’optique, d’ailleurs, de mettre un terme à son autre célèbre ligne de smartphones que sont les Galaxy Note…

En attendant de voir, peut-être un jour, un Galaxy Z Fold 3 compatible avec S-Pen débarquer sur le marché, vous pouvez toujours retrouver les smartphones pliables existants signés Samsung sur la boutique SFR. Ou bien, si vous êtes attaché au stylet, les tout récents Galaxy Note 20 et Galaxy Note 20 Ultra, parmi nombreux autres modèles de la marque !

Sources : The Elec, Journal du Geek, Phonandroid