
Elvis : 3 bonnes raisons de regarder le biopic consacré au King sur Canal+
À l'affiche des salles de cinéma en juin dernier, Elvis sera le film - évènement - du soir ce mardi 27 décembre sur Canal+. L'occasion pour ceux qui l'ont manqué, comme pour ceux qui aimeraient le revoir, de passer une agréable soirée devant ce long-métrage très complet sur la carrière du chanteur. Abordant plusieurs pans de sa vie, il permet de comprendre tout le spectre (ou presque) de la légende du rock'n'roll et ses influences musicales afro-américaines. On vous donne 3 bonnes raisons de regarder ce biopic réalisé par Baz Luhrmann.
Attention, évènement : tout juste six mois après son entrée fracassante dans les salles obscures, Elvis débarque sur le petit écran, en exclusivité sur Canal+ ce mardi soir. S’ils y ont échappé lors de sa sortie au cinéma, les téléspectateurs auront ainsi la possibilité de découvrir ce film biographique des plus réussis sur le chanteur de blues-rock culte Elvis Presley.
Blue Suede Shoes, Heartbreak Hotel, Can’t Help Falling in Love, A Little Less Conversations... Autant de tubes de celui que l'on surnomme le King font évidemment partie de ce biopic, au sein d'une tracklist impressionnante, enrichie également de bien d'autres artistes. À travers une bande-son des plus qualitiatives et entraînantes tout au long du film, la carrière du chanteur américain est retracée, tout comme son parcours de vie atypique, ses relations avec sa mère, mais aussi sa femme Priscilla. Plus étonnante, sa relation étrange avec son manager est, elle aussi, abordée. Voici donc trois bonnes raisons de regarder Elvis.
Austin Butler, une incarnation d’Elvis bluffante
Le jeune acteur de 31 ans Austin Butler, que l’on avait déjà pu apercevoir dans Once Upon A Time in Hollywood ou encore la série The Carrie Diaries, crève l’écran dans le rôle du King. En s’imprégnant de son personnage, en visionnant notamment des vidéos, le comédien a livré une interprétation bluffante de l’artiste. De sa voix de crooner à son accent en passant par sa gestuelle, Butler est parvenu à se confondre, sur les écrans, avec Elvis Presley. Une incarnation bluffante donc de la part d’Austin Butler, qui maîtrise même parfaitement le déhanché iconique de la légende du rock'n'roll.
Une mise en lumière du contexte sociétal de l'époque
La carrière d’Elvis Presley, inscrite dans l’Amérique blanche d’après-guerre, permet de revenir sur l’évolution sociale, au moins partielle, qui s’est jouée ces années-là. Sur fond de racisme de la part d’une frange des médias et de la société, mais aussi d’un certain puritanisme, l’histoire du King s’est jouée dans un théâtre social tendu, en passe d’être révolutionné. Son influence musicale, qui a grandi, comme l’enfant qu’il était, auprès des communautés noires américaines à Memphis, est elle aussi largement mise en avant. D’ailleurs, le chanteur n’hésitait pas, à l’époque, à les revendiquer. Le biopic n’hésite donc pas à revenir sur ces instants musicaux, et notamment avec des passages de chants proches d’une transe divine, à l’église.
Un zoom sur le manager d’Elvis, l'étrange colonel Tom Parker
Personnage de l’ombre, le manager d’Elvis Presley, plus connu sous le nom du “colonel Tom Parker”, est incarné par un Tom Hanks sombre et physiquement transformé. Décédé d’une crise cardiaque en 1997, l’homme qui a géré la carrière du King a, de nombreuses fois comme on le découvre dans le biopic, arnaqué ce dernier. On comprend au fil du récit, au moins partiellement, son implication dans la carrière d’Elvis. Mais aussi son influence sur l'artiste, parfois douteuse. Personnage très controversé au passé trouble, l’homme a repéré le jeune Elvis Presley tôt dans sa vie et participé à façonner son personnage, puis lancer sa carrière. Néanmoins, il a, comme on le voit dans le film, également été confronté à la justice en raison d'abus par rapport à certains contrats, en lien avec Elvis.
Sources : Warner Media, Allociné, TVGrandeschaînes, Femina
