La saison 2 d’Alice in Borderland, sortie il y a déjà trois ans, plonge les survivants encore plus loin dans le mystère et les jeux mortels de ce monde fragmenté qu’on appelle le Borderland. Arisu, Usagi, Chishiya, Kuina, Ann et les autres doivent affronter non seulement des épreuves physiques, mais des dilemmes moraux, des manipulations psychologiques, et la question centrale de ce que signifie vraiment "vouloir revenir à la vie". Alors que la conquête des cartes figures se révèle plus dangereuse que jamais, le final bouscule tout : que signifie vivre, mourir, et choisir ? Voici les grands enjeux narratifs de cette saison 2, à connaître absolument avant la saison 3.

Les cartes figures : la course vers les “face cards”

Un des fils rouges de la saison 2 c’est l’acquisition de toutes les Face Cards (Roi, Dame, Valet) pour pouvoir sortir du Borderland. Arisu comprend que ce n’est plus seulement une question de survivre de jeu en jeu, mais de défier une structure entière (la hiérarchie des jeux, les citoyens, les joueurs, les Face Cards, le Game Master).

Ces cartes figures apparaissent comme l'ultime défi, le boss final, mais ce défi pèse sur les personnages : le temps, les blessures, les pertes rendent chaque Face Card plus menaçante. Et cela connecte directement à la question essentielle du show : est-ce que sortir du Borderland vaut tous les sacrifices ? Est-ce que tout ça en vaut la peine ?

Les pertes, les sacrifices et la pression psychologique

La saison 2 ne ménage personne : plusieurs personnages subissent des morts violentes ou des blessures graves, certains sacrifices sont explicites. Tatta, par exemple, donne sa main pour permettre à Arisu de gagner des points cruciaux.

Mais au-delà du physique, le jeu psychologique est central : Mira (la Queen of Hearts) tente d’user d’illusions pour faire perdre Arisu, qui doute de ce qui est réel. Usagi coupe son poignet pour le ramener à la réalité, montrant à quel point les liens humains (dont l’amour évidemment) deviennent des leviers de survie mentale. Mais ces liens alimentent encore et toujours les fameux dilemmes : être prêt à quitter des amis blessés, choisir de continuer, de renoncer. Arisu lui-même vacille, confronté à l’idée de l’absurdité du doute existentiel.

L’identité, la vie réelle et le lien avec le Borderland

Qui sont vraiment ces joueurs ? D’où viennent-ils ? Quel est leur rapport au monde “réel” ? La saison 2 creuse ce fond en montrant des flashbacks, les vraies vies avant le Borderland : Chishiya comme médecin, les musiciens de Kyuma, la tragédie de Tatta. Ces retours en arrière servent non seulement à donner de la profondeur, mais à poser une question : est-on défini par ce qu’on était avant, ou par ce qu’on devient dans le Borderland ? Cela amène au dernier choix cornélien... Lorsque tous les jeux sont terminés, un choix est en effet offert à tous les joueurs encore vivants : rester dans le Borderland comme résidents permanents, ou rentrer dans la vie réelle.

Le twist final révèle que le Borderland semble être un entre-deux entre la vie et la mort. Les survivants découvrent à la fin qu’une météorite a détruit une partie de Tokyo, et ceux qui n’ont pas immédiatement succombé sont transportés dans le Borderland. Ceux qui “choisissent” de ne pas rester (les joueurs / citoyens encore vivants) se réveillent dans le monde réel, à l’hôpital, sans souvenir conscient des épreuves, mais avec un inconscient ou une reconnaissance des autres survivants.

Le cliffhanger du Joker et l’ouverture vers la saison 3

Alors que les survivants se réveillent tous à l’hôpital, Arisu et Usagi se croisent à un distributeur et on voit un jeu de cartes dont toutes les cartes s’envolent, sauf une : le Joker. Celui-ci semble annoncer que le jeu n’est pas fini, qu’il y a une nouvelle carte, un nouveau défi, quelque chose de plus grand, ou peut-être quelque chose qui va remettre en question tout ce qu’on croyait savoir.

C’est ce que l’on va découvrir dans la saison 3 d’Alice in Borderland, disponible dès maintenant en streaming sur Netflix.

Sources : Entertainment Weekly, Netflix