Si vous n’avez manqué aucun épisode de Brooklyn Nine-Nine ou Parks and Recreation, et que vous avez particulièrement apprécié The Good Place, alors vous n’êtes sûrement pas passé à côté d’Espion à l’ancienne ! Pour sa nouvelle création, Michael Schur a refait équipe avec Ted Danson, génial démon de sa précédente série sur Netflix. Ici, l’acteur de Cheers et des Experts, qui semble décidément se bonifier avec le temps, incarne un veuf qui accepte de jouer les taupes dans une maison de retraite pour passer le temps. Un rôle qui lui va évidemment comme un gant, l’interprétant avec autant d’humour que de tendresse.

Si vous n’avez fait qu’une bouchée des huit épisodes sortis en novembre 2024 sur la plateforme au N rouge, vous avez certainement hâte de retrouver le dénommé Charles Nieuwendyk dans de nouvelles aventures improbables ! Après un an d’attente, la saison 2 d’Espion à l’ancienne se dévoile enfin, l’intégralité des huit nouveaux épisodes étant disponible dès maintenant sur Netflix. Besoin toutefois de vous rafraîchir un peu la mémoire avant de vous lancer dans une séance de binge-watching ? C’est parti pour le récap’ de la saison 1 !

Charles Nieuwendyk, espion en herbe

Ancien professeur en ingénierie, Charles Nieuwendyk mène une vie plutôt tranquille. Trop tranquille, aux yeux de sa fille Emily (Mary Elizabeth Ellis). S’il aimerait la voir plus souvent, elle et ses petits-fils, cette dernière se montre de plus en plus distante depuis la mort de sa mère. Elle s’inquiète à vrai dire de voir son vieux père doucement dépérir, celui-ci ayant pour seul passe-temps de lui envoyer des coupures de journaux. Veuf voilà presque un an, Charles se sent en effet quelque peu perdu depuis la disparition de sa femme. Il décide alors de suivre les conseils de sa fille, dans l’espoir de renouer avec elle et se trouver un passe-temps.

Bien évidemment, Charles ne va pas trouver un hobby comme les autres. Il répond à une mystérieuse petite annonce parue dans un de ses journaux, une offre d’emploi s’adressant aux seniors. Le retraité saisit alors l’opportunité : il se présente à l’entretien sans vraiment savoir dans quoi il s’engage, mais dégote le poste pour la simple et bonne raison qu’il est le seul candidat à savoir envoyer une photo depuis son smartphone… Un prérequis indispensable pour le job en question : espion !

Julie (Lilah Richcreek), une jeune détective privée, l’embauche en effet pour une mission dont elle ne peut malheureusement pas se charger elle-même : infiltrer une maison de retraite. Charles doit se faire passer pour un nouvel arrivant au sein de Pacific View, un établissement plutôt luxueux mais toutefois frappé par le vol : une des résidentes s’est fait dérober un précieux collier. Un préjudice que la direction souhaite résoudre pour éviter un vent de panique parmi ses joyeux retraités.

Charles mène l’enquête avec Julie, qui se fait passer pour sa fille Emily

C’est avec beaucoup d’enthousiasme, et même une forme d’excitation juvénile face aux gadgets d’espions qu’on lui confie, que Charles se lance ainsi à corps perdu dans l’enquête. S’il s’attache rapidement aux autres résidents, mais aussi aux employés de la maison de retraite, il n’en oublie pas moins sa mission. Tant bien que mal, notre taupe recueille de précieux témoignages, trouve des indices, et prend un paquet de photos des lieux via ses lunettes d'agent 007 pour rendre compte de son avancée à Julie.

Peu après son arrivée à Pacific View, un autre vol est toutefois commis : cette fois-ci, c’est la montre d’Elliott (John Getz) qui disparaît. Ce dernier pointe alors Charles du doigt, ayant il faut dire fait de lui un rival en tant que nouveau Don Juan des lieux... Pour l’aider à trouver le vrai coupable, Julie se présente à la maison de retraite comme sa fille, Emily, et tend un piège au malfaiteur : elle offre une Rolex à Charles, espérant que celle-ci soit dérobée à son tour.

Alors que personne ne mord à l’appât, la situation se complexifie quand Emily, la vraie fille de Charles, vient lui rendre visite. Notre homme ne lui avait évidemment pas révélé la nature de son nouveau "hobby", ayant même menti en disant prendre des cours de photo, de peinture ou encore de jardinage. Quelle fut sa surprise de constater d’abord qu’il avait intégré une maison de retraite, ensuite qu’il avait infiltré celle-ci en tant qu’espion pour une détective privée qui, de surcroît, se faisait passer pour elle ! Si tout cela a de quoi l’inquiéter, Emily se rend néanmoins vite compte que son père revit grâce à cette improbable mission, et accepte alors de jouer le jeu avec lui.

Charles résout l’affaire avant de quitter Pacific View

Malgré tous ses efforts, Charles n’avance pas vraiment dans son enquête. Ses soupçons sont principalement portés envers le personnel, celui-ci ayant facilement accès aux affaires des résidents, mais il ne trouve aucune preuve ni aucun profil qui pourrait coller à celui d’un voleur. Sa mission arrivant à terme, notre retraité se résout alors à partir, sur un échec. D’autant que Didi (Stephanie Beatriz), la directrice de Pacific View, a fini par le démasquer… Juste avant de quitter l’établissement, l’espion en herbe a toutefois une intuition qui pourrait bien élucider le mystère du collier volé.

Parmi les nombreuses relations qu’il a nouées pendant son court séjour, Charles a été particulièrement touché par Gladys (Susan Ruttan), une résidente qui souffre de démence, comme sa défunte épouse. Son état se détériorant, Gladys a fini par être transférée dans une unité spéciale. C’est en l’apprenant que le retraité infiltré se rend compte qu’il n’y a plus eu d’affaire de vol depuis. Il fait alors le rapprochement avec le comportement similaire à celui de sa femme lorsqu’elle a commencé à perdre la mémoire : c’est bel et bien Gladys qui a "dérobé" le bijou, dans un moment d’égarement. Le voleur n’en était donc pas vraiment un, l’affaire est résolue.

En plus d’avoir finalement mené à bien sa mission, Charles a beaucoup appris de son temps passé au sein de Pacific View. Alors qu’il était renfermé sur lui-même, bloqué dans une triste routine, c’est en partageant son quotidien avec d’autres retraités, se faisant de nouveaux amis mais aussi en étant confronté à des situations similaires à ce qu’il a vécu avec son épouse dans ses derniers jours, qu’il parvient à véritablement faire le deuil. Il comprend également que c’est en s’ouvrant à sa fille, en partageant son chagrin, qu’il pourra réellement se rapprocher d’elle.

Une saison 2 annoncée à la fin de la saison 1 d’Espion à l’ancienne…

À la fin de la saison 1, Charles confie quelque chose à Emily qu’il a trop longtemps gardée sur le cœur : avant que son épouse ne décède, il s’apprêtait à la placer en maison de retraite, allant ainsi à l’encontre de ce qu’il lui avait promis quand elle avait encore toute sa tête. S’il a longtemps ressenti une vraie culpabilité, sa fille le réconforte en affirmant qu’il n’a rien fait de mal, et que la femme à qui il a fait cette promesse n’était déjà plus là.

La série aurait ainsi pu se terminer sur cette happy end. Après tout, l’enquête est bouclée, et Charles a obtenu ce qu’il espérait en acceptant ce job pas comme les autres : renouer une vraie relation avec sa fille. Pour autant, surprise, le dernier épisode se termine sur une scène annonciatrice d’une suite… Notre retraité préféré reçoit un appel de Julie, la détective privée, pour lui confier une nouvelle mission !

Charles Nieuwendyk reprend donc du service, infiltrant cette fois un campus universitaire dans la saison 2 d’Espion à l’ancienne. Rappelons que notre héros est un ancien professeur d’ingénierie, alors c’est tout naturellement qu’il prendra l’identité d’un professeur au sein de l’établissement pour enquêter sur un mystérieux maître chanteur… De nouvelles aventures qui s’annoncent palpitantes, à suivre donc dès maintenant sur Netflix !

Source : Netflix