
The Last of Us : le récap' de la saison 1
Après plus de deux ans d’attente, nous pouvons enfin nous replonger dans cette dystopie où le champignon a surpassé l’humain. Au- delà des enjeux de survie, nous allons surtout pouvoir retrouver la relation poignante de Joel et Ellie, un père en deuil et le dernier espoir de l’humanité. On vous récapitule les événements aussi marquants que touchants de The Last of Us saison 1.
Dans un monde ravagé par un champignon dévastateur, le Cordyceps, où l’humanité se débat pour survivre dans les ruines de sa propre civilisation, The Last of Us nous plonge dans une odyssée aussi violente qu’intime. La première saison, adaptation bouleversante du célèbre jeu vidéo de Naughty Dog, suit la lente naissance d’un lien entre deux âmes perdues : Joel, homme brisé par le deuil, et Ellie, adolescente porteuse d’un espoir aussi lourd que fragile. Dès aujourd’hui, la deuxième saison est disponible sur Max. Avant de repartir arpenter les terres arides et infestées, on vous récapitule la première saison !
D’abord, l’effondrement du monde
En 2003, la civilisation chancelle alors qu’un champignon mutant, le Cordyceps, infecte les humains, les transformant en créatures féroces, privées de toute humanité. En quelques jours à peine, les villes brûlent, les gouvernements tombent, et les survivants s’organisent tant bien que mal dans des zones de quarantaine militarisées.
C’est dans cette apocalypse naissante que Joel Miller perd ce qu’il avait de plus précieux : sa fille, Sarah, tuée par un soldat dans la panique générale. Une scène déchirante, fondatrice, qui hante Joel tout au long de la série, tout comme dans le jeu. La scène d’ouverture est d’ailleurs la même.
Joel : un survivant sans but
Lorsque l’on retrouve Joel deux décennies plus tard, il est devenu un contrebandier taciturne à Boston, las de tout. La violence est son quotidien, l’attachement est devenu un luxe qu’il ne peut plus se permettre. Mais son destin bascule à nouveau lorsqu’il croise la route de Marlene, cheffe du groupe révolutionnaire des Lucioles, qui lui confie une mission : escorter une adolescente de 14 ans à travers les États-Unis. Cette fille, Ellie, est spéciale : elle a été mordue, mais n’a miraculeusement pas succombé à l’infection.
Ellie : l’espoir immunisé
Au cœur du récit, il y a Ellie. Insolente, curieuse, drôle, parfois cruelle, mais terriblement humaine. Elle incarne le paradoxe de cette nouvelle ère : une enfant née dans les ténèbres, mais porteuse d’une lumière inespérée. Au fil des épisodes, Joel découvre en elle bien plus qu’une simple marchandise. Leur voyage, semé d’embûches, les conduit à travers les États ruinés du pays, où chaque rencontre est un test : la paranoïa des survivants, les horreurs laissées par les infectés, ou encore la menace constante des factions armées.
Fractures humaines et rencontres marquantes
La série s’attarde sur les fragments d’humanité restants dans ce chaos. À Kansas City, Joel et Ellie affrontent une milice impitoyable menée par Kathleen, femme rongée par la vengeance. À Jackson, ils retrouvent Tommy, le frère de Joel, réfugié dans une communauté presque utopique.
Mais ce sont surtout les rencontres avec Bill et Frank, puis avec Henry et Sam, qui marquent à jamais le duo. Bill, survivaliste bourru, et Frank, son compagnon, offrent un rare moment de tendresse et de beauté qui, contrairement au reste, n’était pas développé dans le jeu vidéo. Henry, lui, fuit avec son petit frère Sam, atteint de surdité, avant que le destin ne les brise eux aussi. Chaque histoire parallèle renforce l’idée que dans ce monde, l’amour est à la fois force de survie… et source de perte.
Une relation qui se transforme
Au fil des kilomètres et des épreuves, Joel et Ellie tissent un lien fait de silences, de regards, de gestes retenus. D’abord simple mission, leur relation évolue : Joel devient peu à peu une figure paternelle pour Ellie, et elle, l’écho de sa fille disparue.
Mais cette attache naissante est fragile, et mise à l’épreuve notamment lors de l’épisode glaçant où Ellie, seule alors que Joel est grièvement blessé, se retrouve seule face à David, un prédateur manipulateur à la tête d’un groupe cannibale. Dans cette confrontation brutale, Ellie montre qu’elle n’est plus une enfant… mais qu’elle a toujours besoin de quelqu’un pour la rattraper.
Le dilemme final : sauver une fille ou sauver le monde
La saison s’achève dans une tension morale insoutenable. Arrivés à l’hôpital des Lucioles, Joel apprend que pour créer un vaccin à partir de l’immunité d’Ellie, les médecins devront la sacrifier. Elle ne le sait pas, elle dort.
Et Joel choisit. Il refuse de la perdre, pas encore, pas une seconde fois. Dans une séquence aussi choquante que déchirante, il tue tous ceux qui se dressent entre lui et Ellie — y compris Marlene — et repart avec elle, inconsciente. Quand elle se réveille, il lui ment. Il lui dit qu’il y avait d’autres immunisés, que les Lucioles avaient renoncé. Ellie le regarde, troublée.
Joel égoïste ou aimant ?
Le dernier plan, un simple "OK" d’Ellie, résonne comme un coup de tonnerre. Elle sait, au fond d’elle, que Joel lui cache quelque chose. Mais elle accepte. Pour l’instant. Car dans The Last of Us, il n’y a pas de héros ni de monstres. Seulement des êtres humains, brisés, qui tentent de protéger ce qui leur reste d’essentiel.
Et cette première saison, magistralement interprétée par Pedro Pascal et Bella Ramsey, nous laisse avec cette question terrible : peut-on encore faire les bons choix, dans un monde où plus rien ne l’est ?
Le premier épisode de la saison 2 de The Last of Us est à voir dès maintenant sur Max.
Source : Max
