
Un gars, une fille : retour sur la série culte en 5 anecdotes
Un gars, une fille, qui a fait un carton sur France 2 au début des années 2000, est désormais disponible sur Netflix ! Plus de vingt ans après la diffusion des tout premiers épisodes, le couple culte Chouchou et Loulou, incarné par Alexandra Lamy et Jean Dujardin, est arrivé ce jeudi 20 octobre sur la plateforme au N rouge. L'occasion de revenir sur cinq anecdotes que vous ne connaissiez peut-être pas sur cette série française culte.
Alors qu’on vient d’apprendre que Jean Dujardin allait interpréter Zorro au cinéma, Netflix a décidé de rendre disponible en streaming la série humoristique qui l'a fait connaître, lui et son ex-compagne Alexandra Lamy, il y a plus de 20 ans de cela. Un gars, une fille, qui était diffusée sur France 2 chaque soir entre 1999 et 2003, et qui aura ainsi marqué toute une génération, est arrivée ce jeudi 20 octobre sur la plateforme !
Dans ce format court, le couple fictif formé par Alex et Jean, autrement surnommés Chouchou et Loulou, se donnait la réplique dans des scènes fictionnelles de la vie courante, le plus souvent à la maison, mais aussi au bureau. Des séquences humoristiques qui étaient ainsi d'abord tournées à huis clos. Puis au fur et à mesure, les saynètes filmées ont brisé la monotonie du quotidien pour s'étendre hors du domicile et du travail : vacances, restaurant, boîte de nuit... Pour célébrer l'arrivée d'Un gars, une fille sur Netflix, on vous propose de découvrir 5 anecdotes que vous ne connaissiez peut-être pas sur cette série culte.
#1 Une mise en scène exclusive des deux personnages principaux
Un gars, une fille mettait en scène exclusivement Alexandra Lamy et Jean Dujardin, pour mettre l’accent sur le couple avec humour. S'ils étaient seuls à être filmés, donc, d’autres personnages pouvaient toutefois intervenir dans l’histoire de la série, mais hors caméra. Excepté pour de nombreuses "guest stars" qui sont intervenues au cours des cinq saisons, et qui ont elles eu droit d'apparaître à l'écran. On peut par exemple citer la présence de Michel Drucker dans l’épisode 443 de la série, dans lequel il pilote un hélicoptère tout en montrant à Chouchou et Loulou les villas de célébrités, le chanteur Plastic Bertrand dans l’épisode 343, qui joue son propre rôle dans un magasin de disques, ou encore la mannequin Adriana Karembeu dans l’épisode 385, qui joue une porte-parole de la Croix-Rouge et inculque les premiers secours à Jean et Alex.
#2 Chouchou et Loulou n’avaient pas le même salaire
Comme dans de nombreuses professions, et encore aujourd’hui, à poste équivalent, les femmes ne gagnent pas forcément le même salaire que les hommes. C’était le cas pour le couple emblématique d'Un gars, une fille. Alexandra Lamy expliquait en effet en 2018, comme nous l'indique le média DH, qu’elle n’avait pas le même salaire que son comparse au lancement de la série : "Je ne touchais que le tiers du salaire de Jean alors que la série était produite par trois femmes et qu'on avait une directrice des programmes. Que des femmes !" Selon ses dires, c’est Jean Dujardin lui-même qui serait monté au créneau, indigné, pour défendre sa cause et qui aurait ainsi exigé qu'ils soient payés de la même manière en menaçant de quitter la série, comme le rapporte L'Obs.
#3 L’humoriste Mathieu Madénian incarnait la voix d’un personnage
L’humoriste perpignanais Mathieu Madénian a prêté sa voix à un personnage de la série Un gars, une fille, de 2001 à 2004. Il revenait d’ailleurs sur sa participation au programme, qui marquait ses premiers pas dans sa carrière d’acteur, au micro d’une ancienne émission belge de la RTBF en septembre 2014, Le Dan Late Show. Il expliquait notamment que son seul passage télévisé programmé par la production, donc à l’écran, lors de la dernière saison, avait été interrompu par un flash info sur la chute de Saddam Hussein :
"Ma scène n’est jamais passée en prime… Il n’aurait pas pu attendre cinq minutes avant de tomber Saddam Hussein !”, s’amusait-il alors après coup.
#4 Des audiences phénoménales pour la série
Entre 1999 et 2003, chaque soir sur France 2, entre 5 et 6 millions de téléspectateurs en moyenne suivaient Un gars, une fille depuis leur salon. La série, qui comporte pas moins de cinq saisons et 438 épisodes d’environ six minutes chacun, diffusés donc pendant quatre ans puis rediffusés maintes fois par la suite, avoisinait les 25% de part d’audience à l'époque, comme le relève le site du Huffington Post. Une prouesse, lorsque l’on sait que les têtes d’affiche étaient alors encore méconnues du public.
#5 Alexandra Lamy a failli ne pas jouer dans la série
Si l’actrice française est depuis longtemps associée au personnage d’Alex, un rôle qui a lancé sa carrière, elle a bien failli ne pas incarner la compagne de Jean à l’écran. Comme elle le confiait à Gala en 2017, elle n’avait pas été retenue lors du premier casting, mais y était retournée le lendemain :
"Pour le premier casting de Un gars, une fille, où je n’avais pas été retenue, j’ai décidé d’y retourner le lendemain. Normalement, on ne retourne jamais à un casting que l’on a raté, mais là, j’ai eu le sentiment qu’il fallait que j’y aille. Et j’ai réussi !"
On se demande ce qu’aurait été la série sans l’actrice, qui a largement participé à son succès.
Sources : Allociné, Hypnoweb, DH, L'Obs, Le Dan Late Show, Huffington Post, Gala
