Fallout : le récap’ de la saison 1 avant la saison 2 sur Prime Video
En transposant l’univers culte de la franchise de Bethesda à l’écran, Prime Video a réussi le pari de séduire aussi bien les fans de la première heure que les nouveaux venus. Alors que la très attendue saison 2 arrive aujourd’hui sur la plateforme, voici un retour complet sur les enjeux majeurs de la première saison.
Diffusée sur Prime Video, Fallout la série, comme les jeux vidéo, s’inscrit dans un monde post-apocalyptique dévasté par une guerre nucléaire survenue en 2077. Deux siècles plus tard, l’humanité survit tant bien que mal à la surface… ou sous terre, dans les célèbres abris Vault-Tec. La saison 1 suit plusieurs trajectoires qui finissent par se croiser, révélant peu à peu une vérité bien plus sombre que ce que l’on pensait sur les origines de cet univers dévasté.
La vie idéalisée et mensongère des abris Vault
La série Fallout s’ouvre sur le Vault 33, un abri souterrain où la société semble figée dans une utopie rétro-futuriste. Tout y est réglé, souriant, presque naïf. Lucy, l’héroïne principale, a grandi dans cet environnement protégé, persuadée que les Vaults sont le dernier rempart civilisé de l’humanité.
Mais très vite, Fallout déconstruit cette image rassurante. Les abris ne sont pas de simples refuges : ils sont le théâtre d’expériences sociales, scientifiques et politiques menées par la mégacorporation Vault-Tec avant la guerre. Un premier enjeu majeur qui interroge la notion même de survie : vaut-il mieux vivre protégé dans le mensonge ou affronter la vérité au grand jour ?
Lucy confrontée à la brutalité du Wasteland
Lorsque Lucy est contrainte de quitter son abri, elle découvre un monde extérieur bien différent de tout ce qu’on lui a appris. Le Wasteland est violent, imprévisible et peuplé de factions aux intérêts opposés. Dans la saison 1, on la voit perdre petit à petit son innocence : chaque rencontre, chaque épreuve l’oblige à revoir ses certitudes morales.
Le Ghoul, mémoire vivante de l’ancien monde
Parallèlement, la série introduit le Ghoul, personnage emblématique et moralement ambigu. Ancien humain ayant survécu aux radiations, il est l’un des rares à se souvenir du monde d’avant la bombe. À travers lui, Fallout tisse un lien direct entre le passé et le présent.

Son parcours met en lumière la responsabilité des élites d’avant-guerre, les choix politiques et économiques qui ont conduit à l’apocalypse. Le but de ce personnage cynique est clair : rappeler que le véritable ennemi n’est pas la radiation, mais les décisions humaines.
La Confrérie de l’Acier et la quête du pouvoir technologique
Le troisième pilier de la saison 1 c’est la Confrérie de l’Acier, faction militarisée obsédée par la récupération des technologies d’avant-guerre. Présentée comme une force d’ordre, elle se révèle rapidement autoritaire et dogmatique.

On retrouve alors un nouvel enjeu : la technologie pourrait-elle aider l’humanité à se reconstruire ou au contraire va-t-elle perdurer le cycle de violence qui a initié sa chute ? La Confrérie incarne cette ambiguïté, préparant un affrontement idéologique majeur pour la suite.
Vault-Tec, le véritable antagoniste
Au fil des épisodes, un nom revient sans cesse : Vault-Tec. L’entreprise, présentée au départ comme un simple gestionnaire d’abris, apparaît progressivement comme l’un des principaux responsables du chaos. La saison 1 suggère fortement que la guerre nucléaire n’est peut-être pas un accident, mais le résultat d’intérêts économiques et politiques soigneusement orchestrés.
En conclusion, la saison 1 de Fallout pose les bases d’un univers riche, brutal et profondément politique. Entre révélations sur les Vaults, montée en puissance des factions et destins croisés de personnages marquants, la série prépare une saison 2 qui croisera de nombreux enjeux.
Source : Prime Video
