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Quelles sont les origines de Fallout ?
Séries

Fallout : qu’est-ce qui a inspiré l’univers de la franchise ?

Quelles sont les origines de Fallout ? © Amazon MGM Studios

La série Fallout séduit pour son écriture, ses couleurs vives et son décalé signature, directement adapté du jeu vidéo éponyme. Mais comme toute œuvre, elle née d’une ou plusieurs sources inspirations. Et non, ce n’est pas Mad Max. On vous raconte.

Avec l’arrivée très attendue de la saison 2 de Fallout sur Prime Video, l’univers post-apocalyptique vidéoludique imaginé à la fin des années 1990 connaît une nouvelle jeunesse. La série a remis sous le feu des projecteurs une franchise culte, dont l’identité visuelle et narrative ne doit rien au hasard. Derrière ses abris antiatomiques, son humour noir et son esthétique rétrofuturiste se cache un mélange d’influences culturelles étonnamment riche, bien plus vaste qu’une simple inspiration “à la Mad Max”.

Les origines de Fallout

En effet, les créateurs ont toujours renié cette inspiration qui pourtant peut paraître évidente. L’une des sources majeures de Fallout est en réalité bien plus ancienne : A Boy and His Dog, une nouvelle de science-fiction écrite par Harlan Ellison en 1969, adaptée au cinéma en 1975 (connue en France sous le titre Apocalypse 2024) dans laquelle on suit un adolescent et son chien télépathe dans un monde dévasté par une guerre nucléaire. Deux sociétés y coexistent : la surface, anarchique et ultra-violente, et le sous-sol, plus organisée mais tout aussi cruelle. Une dichotomie qui rappelle fortement les abris de Fallout et les terres désolées du Wasteland, jusque dans son cynisme mordant et sa morale volontairement ambiguë.

Autre pilier fondamental de la franchise : Wasteland, RPG sorti en 1988 et dirigé par Brian Fargo. Ce jeu, lui aussi marqué par la peur de la Guerre froide et de l’apocalypse nucléaire, a posé les bases de nombreux systèmes que Fallout affinera plus tard. Le terme même de “wasteland”, omniprésent dans la saga, est un héritage direct. Plus qu’une inspiration, Wasteland est souvent considéré comme le véritable ancêtre spirituel de Fallout.

Une identité musicale

Mais l’identité de la franchise ne serait pas complète sans sa bande-son iconique. Les morceaux du groupe Ink Spots, formation américaine des années 1930-1950, participent grandement à cette atmosphère rétrofuturiste où le futur semble figé dans l’imaginaire des années 50. Des titres comme Maybe ou I Don’t Want to Set the World on Fire sont devenus indissociables de la saga, au point de servir de signature sonore à la série comme aux jeux.

Car oui, la série Prime Video s’inscrit dans cette continuité, reprenant fidèlement ces influences pour les adapter à un nouveau format. Avec sa saison 2, Fallout confirme que cet univers, né il y a près de trente ans, n’a rien perdu de sa force ni de sa pertinence dans un monde où la menace du nouvelle guerre mondiale pèse encore.

Source : Medium

Martin Senecal
https://twitter.com/diaseptyl Martin Senecal Rédacteur