De la romance, des costumes d’époque, du drame… My Lady Jane semble avoir tout pour plaire aux fans d’histoires de reines et de princesses, à l’image de La Chronique des Bridgerton sur Netflix. Mais cette nouvelle série, signée cette fois Prime Video, n'est pas tout à fait comme les autres. Pour cause : elle revisite complètement l'Histoire, et plus particulièrement l'Histoire de la royauté anglaise, proposant un récit alternatif venant bouleverser la chronologie des Tudor...

Quelle est la véritable histoire de Lady Jane Grey ?

Un petit cours d'Histoire pour commencer, qui vous permettra de comprendre à quel point cette nouvelle série revisite le destin de la dénommée Jeanne Grey, dite Lady Jane. Il faut savoir que cette dernière est surnommée "la reine de neuf jours", en raison de son règne effectivement très bref...

Son prédécesseur, Édouard VI, fils d'Henry VIII et Jane Seymour, n'aura lui non plus pas régné bien longtemps - tout de même un peu plus, six ans et quelques - frappé à l'âge de 15 ans par la tuberculose. Le jeune roi n'ayant pas d'héritier direct, l'ordre de succession aurait voulu que ce soit sa demi-sœur, Marie, fille d'Henry VIII et de Catherine d'Aragon, qui accède au trône à sa mort. Or cette dernière est de confession catholique, religion qu'Édouard VI (et son conseil de régence) a voulu finir d'abolir pendant son règne. Aussi a-t-il préféré nommer sa cousine Jeanne, élevée dans la religion protestante, comme future reine d'Angleterre. Oui, on se croirait dans House of the Dragon, avec des soucis de succession aussi tordus qu'au sein de la Maison Targaryen, mais telle est bel et bien la véritable histoire de la Maison Tudor.

Voilà donc que Lady Jane Grey est proclamée reine, un titre dont elle ne voulait pas vraiment, et qui causera bientôt sa perte. En colère, Marie parvient en effet à l'évincer rapidement, l'enfermant dans un premier temps dans la Tour de Londres. Si celle que l'on appellera plus tard Bloody Mary envisage d'abord de l'épargner, elle finit par ordonner son exécution. La reine de neuf jours ne sera donc jamais couronnée, mais plutôt décapitée au jeune âge de 16 ans.

"Et si l'Histoire était différente ?" C'est tout le pitch de cette série, adaptée du best-seller du même nom co-écrit par Cynthia Hand, Brodi Ashton et Jodi Meadows. My Lady Jane imagine en effet un autre destin, moins lugubre, pour la jeune demoiselle. "Une relecture radicale de l'Histoire royale anglaise, dans laquelle le fils du roi Henri VIII, Édouard, ne meurt pas de la tuberculose, Lady Jane Grey n'est pas décapitée, pas plus que son vaurien de mari, Guildford", nous annonce le synopsis. Une réécriture qui aurait sans doute plu aux principaux concernés.

Dans cette série en huit épisodes, on découvre ainsi la vie qu'aurait pu mener Lady Jane Grey. Une jeune femme qui se montre aussi brillante que têtue. Si elle échappe ainsi à une mort tragique dans cette version alternative de l'Histoire, son aventure n'en est pas moins semée d'embûches, puisqu'elle reste la cible d'un terrible complot...

Dans le rôle de notre héroïne, nous découvrons Emily Bader, que vous reconnaîtrez peut-être de l'horrifique Paranormal Activity : Next of Kin. L'époux de Lady Jane, Guildford Dudley, est joué par Edward Bluemel que vous avez pu apercevoir dans Sex Education. Jordan Peters, aperçu notamment dans After : Chapitre 4, interprète pour sa part le roi Édouard VI - qui survit donc lui aussi dans cette série. On notera également la présence de Dominic Cooper dans le rôle de Lord Seymour, ou encore de Jim Broadbent qui prête ses traits au duc de Leicester.

Si vous aussi, vous aimez les histoires chevaleresques, retrouvez dès à présent la série My Lady Jane sur Prime Video.

Sources : Première, Vogue