Squid Game : le récap' de la saison 1
Depuis sa sortie, Squid Game est devenu un phénomène mondial, captivant des millions de spectateurs avec son concept mêlant survie, jeux enfantins et critique sociale. Revenons sur les enjeux majeurs qui ont rythmé cette première saison intense.
Ça y est ! La saison 2 d’un des plus grands succès de la plateforme au N rouge se montre enfin. Après une première saison qui a cumulé plus de 2,2 milliards d’heures de visionnage, la nouvelle salve d'épisodes du show coréen risque bien d’attirer un nombre affolant de spectateurs ! Encore faut-il se rappeler de ce qu’il s’est passé dans la partie précédente. Après tout, c’était il y a déjà 3 ans. Pour vous remettre dans le jeu, on résume les faits marquants des 9 premiers épisodes de Squid Game.
Un jeu mortel pour les désespérés
Au cœur de Squid Game, 456 participants, tous accablés par des dettes ou des difficultés personnelles, se retrouvent invités à participer à une série de six épreuves inspirées de jeux pour enfants. La récompense promise est colossale : 45,6 milliards de wons (environ 32 millions d'euros, soit plus de 6 fois que les Beast Games). Mais rapidement, ils découvrent la face sombre de ce défi : les perdants ne quittent pas seulement le jeu, ils y perdent aussi la vie.
Gi-hun, le protagoniste, est un père endetté et dépassé par la vie. Contraint d’accepter l’offre pour subvenir aux besoins de sa fille, il rencontre d'autres joueurs comme Sae-byeok, une réfugiée nord-coréenne cherchant à réunir sa famille ; Sang-woo, un ancien prodige des finances au bord de la faillite ; et Oh Il-nam, un vieil homme atteint d’une tumeur cérébrale. Ces personnages, chacun poussé par le désespoir, incarnent les différentes facettes des inégalités sociales dénoncées par la série.
La survie au prix de l’humanité
Si les épreuves testent l’endurance physique et mentale des joueurs, le véritable enjeu réside dans la nature humaine mise à l’épreuve. Dès la première épreuve, "Un, deux, trois, soleil!", la brutalité du jeu est révélée, avec une panique générale qui tourne au massacre. Alors que les participants réalisent que la mort est omniprésente, alliances et trahisons deviennent inévitables.
Les jeux qui suivent renforcent cette tension. L’épreuve du "Ppopgi" exige une précision minutieuse ainsi que du sang-froid, même dans ce contexte horrible, et le "Tir à la corde" oppose des équipes, rappelant que la force collective peut surpasser la brutalité individuelle. Mais c’est lors du jeu des billes que la série atteint son apogée émotionnelle : les joueurs, forcés de s’affronter par paires, trahissent leurs proches pour survivre. Gi-hun, le gagnant final, exploite la démence apparente d’Oh Il-nam, et Sang-woo trahit Ali, illustrant comment la lutte pour la survie peut annihiler toute morale.
Un système corrompu dans l’ombre
La série ne se limite pas aux jeux ; elle explore les rouages d’une organisation machiavélique. Le mystérieux Front Man supervise les épreuves, tandis qu’un trafic d’organes organisé par des gardes révèle un système gangrené à l’intérieur de cette structure immorale. Les "VIP", des élites riches venues parier sur les participants comme sur des chevaux, incarnent une critique acerbe des excès de la classe dominante.
À travers l’enquête clandestine du policier Hwang Jun-ho, infiltré parmi les gardes, on découvre que ces jeux ont existé pendant des décennies, entretenus par une élite avide de sensations. La révélation finale — que le vieux joueur Oh Il-nam est le créateur des jeux, cherchant à se divertir avant sa mort — illustre l’absurdité et la cruauté de ce système, où même les jeux enfantins deviennent des instruments de destruction. Le titre même de la série illustre ce propos. “Squid Game” ou “Le Jeu de la Pieuvre”, est un jeu de cour de récré coréen.
Mais alors, qui seront les victimes des nouveaux jeux, et qui est vraiment ce mystérieux Oh Il-nam ? Rendez-vous dès aujourd’hui sur Netflix pour découvrir les premiers épisodes de la saison 2 de Squid Game.
Source : Netflix