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Football

Euro 2020 : la finale Italie-Angleterre à suivre ce soir

Les joueurs anglais exultent après leur victoire contre le Danemark en demi-finales de l'Euro 2020, le 7 juillet 2021 à Wembley, Londres © ANDY RAIN / POOL / AFP

"Football's coming home", ne cessent de chanter les supporters anglais depuis mercredi soir. Et c'est vrai que le football est déjà revenu dans le pays qui l'a inventé, puisque la finale de cet Euro 2020, comme les 2 demi-finales avant elle, se dispute à Wembley, le stade mythique de Londres. Les Three Lions ont rendez-vous avec l'histoire devant leur public, mais un dernier et terrible obstacle se dresse devant eux : la Squadra Azzurra. Enfin, l'Italie, quoi...

55 ans. Voilà 55 ans que la sélection anglaise attendait de retrouver la finale d'une grande compétition internationale. C'était en 1966, déjà en Angleterre, et à Wembley, pour une finale historique (victoire 4-2 contre l'Allemagne en prolongations, avec un 3e but qui a peut-être franchi la ligne, peut-être pas, impossible pour les caméras de l'époque de le détecter). En 1996, durant l'Euro organisé en Angleterre, les Three Lions étaient parvenus à se hisser jusqu'en demi-finales. Performance qu'ils n'ont pu ré-éditer qu'en 2018, durant la Coupe du Monde. Mais cette fois, ça y est, c'est bien une finale que l'Angleterre se prépare à disputer, face à une autre équipe surprenante, l'Italie. Et le spectacle s'annonce total.

À part Carlo Ancelotti, de retour au Real Madrid, personne n'avait vraiment pronostiqué une finale Italie-Angleterre. En France, on ne pouvait imaginer autre chose qu'une victoire des Bleus. Les plus sérieux outsiders étaient évidemment la Belgique et le Portugal. Mais finalement, dans un Euro rempli de surprises, de prolongations (50% des matches à élimination directe ont fini en prolongations, avant la finale) et de buts contre son camp (déjà 11, record absolu), tout pouvait arriver. Et beaucoup de choses sont arrivées. On retiendra notamment le superbe parcours d'un vaillant Danemark, qui a failli écrire une nouvelle page merveilleuse de son histoire, après sa victoire en 1992 alors qu'il n'était pas qualifié (il avait remplacé au crampon levé la Yougoslavie, qui venait d'entrer en guerre). Après l'énorme frayeur pour Eriksen, victime d'un malaise cardiaque contre la Finlande dans le premier match, l'équipe s'est mise en mode mission, et a atteint les demi-finales, ne perdant qu'en prolongations contre l'Angleterre, suite à un penalty plus que litigieux...

Football's coming home ?

"Tout a été fait pour arranger les Anglais", entend-on beaucoup avant cette finale. Et c'est vrai que ce penalty, que Sterling est vraiment allé chercher comme beaucoup trop d'attaquants le font actuellement, alors même qu'il y avait 2 ballons sur la pelouse, a de quoi faire jaser. L'Angleterre dominait tellement outrageusement ces prolongations qu'il aurait fallu une victoire obtenue de façon plus propre. C'est aussi là que l'on voit que les joueurs anglais ont changé : ils n'hésitent pas à utiliser les mêmes techniques roublardes que les équipes du Continent, eux qui auparavant subissaient systématiquement ces injustices (les expulsions de Beckham en 1998 et Rooney en 2004, le but refusé à Lampard en 2010, et bien sûr la main de Maradona en 1986...). Et si l'on parle de parcours facile pour les hommes de Southgate, il ne faudrait pas oublier qu'ils sont sortis en tête de leur groupe, devant la Croatie, finaliste de la Coupe du Monde 2018, la République Tchèque, qui a ensuite battu les Pays-Bays et a été jusqu'en quarts de finale de cet Euro 2020, et l'Écosse, grande rivale surmotivée à les battre. Accessoirement, ils ont battu l'Allemagne en 8e de finale (2-0), avant de disposer facilement de l'Ukraine (4-0), et donc du réjouissant Danemark (2-1 en prolongations). On est tout de même plus proche du parcours du combattant que de la promenade de santé...

Mais voilà, les Anglais auront donc joué 6 de leurs 7 rencontres à domicile. Et pas seulement en Angleterre. Mais dans le même stade, à Wembley (Londres). Si cela a été rendu possible par le désistement de Dublin comme ville organisatrice, l'avantage de jouer devant son public, dans un stade presque rempli, et sans avoir à se déplacer, est tout de même indéniable. De son côté, l'Italie a également un atout dans sa manche : 24 heures de récupération supplémentaires. Un détail qui peut faire toute la différence, les Italiens ayant battu l'Espagne mardi soir aux tirs aux buts (1-1 à la fin du temps règlementaire), quand l'Angleterre a joué mercredi. Après un mois de compétition, cela joue énormément. Dès son premier match et sa victoire 3-0 contre la Turquie, l'Italie s'est affirmée comme l'une des meilleures équipes de cet Euro 2020. Cohérente, technique, et gonflée à bloc par son coach Roberto Mancini, elle serait même favorite si le match ne se jouait pas à Wembley. On parle tout de même d'une Squadra Azzurra qui a battu 3-0 les Suisses, futurs tombeurs de nos Bleus, et 2-1, la Belgique, parmi les principaux favoris, en quarts de finale. Impossible de dégager une tendance, tant les 2 forces en présence sont vraiment fortes, et méritent toutes 2 leurs places en finale. Alors, que le meilleur gagne ?

Italie-Angleterre, la finale de l'Euro 2020, est à suivre notamment en direct, comme l'auront été les 51 matches de la compétition, sur beIN SPORTS, en ce moment proposé en pack avec RMC Sport pour seulement 19 euros par mois (au lieu de 34 euros par mois). Pour ne vraiment rien louper du meilleur du sport.

Source : beIN SPORTS

Sébastien Delecroix
https://twitter.com/seb_o_matic Sébastien Delecroix Rédacteur