Pour cette Coupe du monde 2026, organisée du 11 juin au 19 juillet 2026 entre les États-Unis, le Canada et le Mexique, la France évoluera dans le groupe I. Un groupe relevé, une zone géographique favorable et un tableau déjà riche en scénarios possibles : les contours de la mission bleu-blanc-rouge se dessinent.

Une entrée en matière face au Sénégal

Pour débuter leur mondial, les Bleus auront rendez-vous au MetLife Stadium de New York le 16 juin à 21H00. Et pour cette entrée en lice, la France retrouvera un adversaire chargé de souvenirs : le Sénégal. Plus de vingt ans après la victoire retentissante des Lions de la Teranga lors du match d’ouverture du Mondial 2002, la sélection sénégalaise demeure un adversaire capable de bousculer les plus grands. Quart-de-finaliste en 2022, portée par un collectif solide et une intensité physique redoutable, elle représente un premier test grandeur nature pour les Bleus, qui savent qu'aucune erreur ne sera tolérée dans cette édition 2026.

Un deuxième adversaire encore inconnu

L'Équipe de France enchaînera ensuite avec un rendez-vous entouré de flou : le 22 juin à 23H00 au Lincoln Financial Park de Philadelphie, les Bleus affronteront le vainqueur du barrage intercontinental. Un parcours du combattant qui attend les prétendants, avec un premier duel entre la Bolivie et le Suriname le 26 mars au Mexique, suivi d’un affrontement pour le vainqueur contre l’Irak cinq jours plus tard. Ce n’est donc qu’au printemps et à l’issue de cette rencontre que les Français connaîtront l’intégralité des adversaires du groupe I.

Haaland–Mbappé, l’affiche du groupe

Le 26 juin à 21h00, au Gillette Stadium de Boston, la France jouera son dernier match de la phase de groupes face à une Norvège en pleine ascension. Une rencontre qui s’annonce électrique, portée par le choc des buteurs entre Kylian Mbappé, leader d’attaque des Bleus, et l’artilleur nordique Erling Haaland. Mais la menace scandinave ne se limite pas à son géant offensif. Depuis plusieurs années, la Norvège affiche une progression régulière, emmenée par une génération dorée : le chef d’orchestre d’Arsenal Martin Ødegaard et le dribbleur dévastateur du RB Leipzig Antonio Nusa incarnent parfaitement ce renouveau. À l’arrivée, c’est une affiche potentiellement déterminante pour la suite du tournoi. Car dans un groupe où tout peut basculer, les Bleus n’auront pas le droit au moindre relâchement s’ils veulent éviter une fin de phase de poules sous pression.

Le calendrier des Bleus (heure française) :

• 16 juin à 21H : France - Sénégal au MetLife Stadium de New York
• 22 juin à 23H : France - Bolivie/Irak/Suriname au Lincoln Financial Park de Philadelphie
• 26 juin à 21H : France - Norvège au Gillette Stadium de Boston

Un tableau final qui annonce du très lourd

Si les Bleus ambitionnent d’aller loin, la suite de leur parcours s’annonce particulièrement relevée. Dans un scénario où l'Équipe de France terminerait en tête de son groupe, les hommes de Didier Deschamps pourraient croiser, dès les seizièmes de finale, un troisième de groupe difficile à cerner, avant d’entrer dans une partie de tableau où chaque marche aurait des allures de sommet.

Selon certain pronostics, un huitième de finale potentiel face à l’Allemagne, en pleine reconstruction mais toujours redoutable, donnerait immédiatement le ton d’une phase à élimination directe sans le moindre répit. Et la suite n’aurait rien d’un cadeau : Brésil, Pays-Bas ou encore Maroc pourraient se dresser sur la route des Tricolores en quarts de finale, avant une demi-finale qui, sur le papier, promettrait un choc face à l’Espagne, championne d’Europe en titre.

Autant dire que si les Bleus veulent rallier une troisième finale consécutive, ils devront gravir certaines des plus hautes montagnes du football mondial. Et pour conclure en beauté, une finale au parfum de revanche face à l’Argentine, positionnée de l’autre côté du tableau, aurait tout d’un épilogue incandescent.

Deschamps prudent mais optimiste

Pour sa dernière Coupe du monde sur le banc, Didier Deschamps accueille ce tirage avec lucidité. ''Deux équipes solides, une inconnue, un groupe dense'', résume-t-il. L’avantage ? Les Bleus évolueront sur la côte Est (New York, Philadelphie, Boston, Toronto) avec un décalage horaire réduit.

Hugo Lloris et Adrien Rabiot saluent eux aussi ''un tirage relevé'' mais excitant. Les Bleus savent désormais ce qui les attend : un chemin semé de pièges… mais aussi d’occasions de marquer l’histoire.

Rendez-vous dans six mois pour vibrer devant l'Équipe de france et suivre la Coupe du Monde 2026 !

Sources : RMC Sport, Goal