Décevante, mais pas encore inquiétée. L’équipe de France a concédé un nul frustrant (2-2) ce lundi 13 octobre à Reykjavik, face à une valeureuse équipe d’Islande. Sans Kylian Mbappé, blessé et resté à Madrid, les Bleus ont manqué d’inspiration et d’efficacité offensive. Christopher Nkunku et Jean-Philippe Mateta ont trouvé le chemin des filets, mais leurs buts n’ont pas suffi à ramener une victoire qui aurait rapproché la France du Mondial 2026 en terre américaine.

Ce match nul laisse la France en tête du groupe D avec 10 points (+6), devant l’Ukraine (7 points, +1) et l’Islande (4 points, +2). Une position favorable, mais pas encore suffisante pour valider une qualification directe. Les hommes de Didier Deschamps joueront désormais leur avenir le mois prochain, avec deux matchs clés : le 13 novembre au Parc des Princes face à l’Ukraine, puis le 16 novembre en Azerbaïdjan. On fait le point sur les scénarios possibles en fonction des résultats de ces rencontres à venir.

Scénario 1 : la France peut se qualifier avec une victoire contre l'Ukraine

Le scénario idéal est simple : une victoire face à l’Ukraine, et la France sera officiellement qualifiée pour la Coupe du monde 2026. Trois points à Paris permettraient en effet aux Bleus de creuser un écart définitif en tête du groupe, quel que soit le résultat des autres rencontres.

Cette qualification anticipée serait synonyme d’une huitième participation consécutive en Coupe du monde, et d’une seizième présence d’affilée dans une compétition majeure (Euro inclus). Une performance qui confirmerait alors la régularité d’une sélection qui ne manque jamais un grand rendez-vous depuis 1994.

Scénario 2 : un nul face à l'Ukraine repousserait le verdict pour les Bleus

En cas de match nul contre l’Ukraine, les Bleus devront attendre la dernière journée. Avec leur avantage au goal-average (+6 contre +1), un simple match nul en Azerbaïdjan suffirait alors pour conserver la première place du groupe. Un scénario raisonnable, même s’il imposerait un dernier effort.

Une défaite en Azerbaïdjan, en revanche, pourrait rouvrir le suspense si, de son côté, l’Ukraine s’impose face à l’Islande et améliore sa différence de buts. Les Bleus garderaient malgré tout de grandes chances de qualification directe.

Scénario 3 : une défaite contre l'Ukraine compliquerait la tâche pour l'équipe de France

Si la France venait à s’incliner contre l’Ukraine, la situation deviendrait plus tendue. Dans ce cas, il faudrait absolument gagner en Azerbaïdjan pour s’assurer la première place du groupe. Un nul pourrait suffire, mais seulement si de son côté l’Ukraine ne s’impose pas largement face à l’Islande.

Le pire scénario ? Deux défaites consécutives, combinées à deux victoires islandaises. Les Bleus termineraient alors troisièmes à égalité de points, et tout se jouerait au goal-average général. Peu probable, mais pas impossible.

On notera toutefois que même en cas d’accident, les Bleus ont une roue de secours. En tant que vainqueurs de leur groupe de Ligue des nations, ils disposent d’une place garantie pour les barrages européens, programmés en mars 2026. En clair, même un effondrement (improbable) ne condamnerait pas la France à manquer le Mondial nord-américain.

Une équipe de France à relancer

Au-delà du calcul comptable, le nul en Islande a révélé les limites actuelles de la sélection. Sans ses leaders offensifs, la France a manqué de rythme et de créativité. Florian Thauvin a apporté un peu de dynamisme, et Nkunku s’est racheté avec un but opportuniste, mais les Bleus ont globalement manqué de constance.

Didier Deschamps devra trouver les bons réglages d’ici le mois prochain, espérant récupérer ses cadres, à commencer par Kylian Mbappé, pour sceller définitivement cette qualification. Rendez-vous donc le 13 novembre au Parc des Princes : une victoire, et la France s’envolera vers le Mondial 2026 aux États-Unis, au Mexique et au Canada.

Pour suivre les éliminatoires de la Coupe du monde 2026, rendez-vous sur TF1 pour les matchs de l'équipe de France et sur la chaîne L'Équipe, canal 21 de votre Box TV SFR, pour les autres nations.

Sources : L'Équipe, RMC Sport