
5 choses à savoir avant de (re)voir Sauver ou Périr
Après avoir rencontré un franc succès en salle, avec plus d'un million d'entrées au box-office, le film de Frédéric Tellier, porté par Pierre Niney, est à (re)voir ce samedi 13 juin 2020 sur Canal+.
La devise des sapeurs-pompiers de Paris
Sauver ou Périr, ce n'est pas que le titre de ce film sorti fin 2018 dans les salles de l'Hexagone, à (re)voir aujourd'hui sur Canal+, disponible depuis la box SFR. C'est d'abord la devise des sapeurs-pompiers de Paris, ces soldats du feu auxquels Frédéric Tellier rend un vibrant hommage dans ce nouveau long-métrage. Le réalisateur de L'Affaire SK1 a en effet choisi, pour son deuxième essai derrière la caméra au cinéma, de raconter le quotidien de ces hommes prêts à sacrifier leur vie au service des autres.
Sauver ou périr : le synopsis du film
Sauver ou périr, le film, c'est donc l'histoire de Franck, sapeur-pompier depuis l'âge de 18 ans, qui vit dans une caserne parisienne aux côtés de sa femme et (bientôt) de leurs jumelles. Tout sourit à ce jeune homme qui sauve littéralement des vies. Jusqu'à ce que tout bascule… Un incendie, dans lequel il s'enfonce corps et âme, bouleverse sa vie. Héros miraculé, Franck se réveille au centre de traitement des grands brûlés, le visage fondu par les flammes. Il doit maintenant apprendre à se reconstruire.
"Inspiré de faits réels"
"C’est vraiment l’histoire de l’un des nôtres qui a été très grièvement blessé en intervention, lors d’un feu d’entrepôt, dans les années 1990", affirme le lieutenant-colonel Gabriel Plus dans un entretien publié dans 20 minutes à la sortie du film. "Évidemment, certains passages sont romancés pour les besoins de l’histoire, mais c’est très documenté, on se retrouve dans le film, on voit notre quotidien, nos codes…", poursuit le porte-parole de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), avant d'estimer que pour les soldats du feu parisiens, "le film est également un hommage à tous ceux qui sont morts en opération".
Un grand réalisme
Alors qu'il explique de son côté avoir choisi de réaliser ce nouveau long-métrage après avoir "eu connaissance de 'faits divers' et (avoir) été profondément marqué par les histoires très fortes de sapeurs-pompiers auxquels il était arrivé de graves accidents", Frédéric Tellier a travaillé étroitement non seulement avec la BSPP, mais aussi avec des centres spécialisés des grands brûlés ou encore des psychiatres pour s'assurer de la crédibilité de son scénario. Un réalisme qu'il tenait à conserver également à la réalisation, notamment pour la terrible scène de l'incendie qui défigure son héros. "Frédéric voulait filmer une scène très réaliste", confie en effet Pierre Niney dans un entretien avec le Magazine des Sapeurs Pompiers de France, avant d'affirmer : "Il y avait effectivement peu d’effets spéciaux et beaucoup de flammes réelles, sous contrôle."
La préparation de Pierre Niney
L'acteur césarisé a d'ailleurs lui-même beaucoup participé à rendre le film aussi réaliste que possible. Avec une intense préparation physique, d'abord. "Je voulais m’étoffer, changer de silhouette et faire ce que fait vraiment un pompier de Paris", affirme Pierre Niney, avant de raconter :
"Pour y parvenir, il n’y avait rien de mieux que de vivre avec eux à la caserne et d’être en immersion totale à la brigade des sapeurs-pompiers ! J’ai donc participé à la fameuse montée de planches, aux montées de cordes, au port du matériel, à l’entraînement quotidien…"
Le héros de Sauver ou périr a ainsi pris pas moins de 9 kilos de muscles pour la première partie du film, avant de devoir ensuite les "perdre le plus vite pour incarner l'après-accident", dit-il. Et la préparation n'a pas été que physique, puisqu'il a non seulement suivi les (vrais) soldats du feu lors d'interventions mais aussi été en contact étroit avec des services de grands brûlés pour raconter au mieux l'histoire douloureuse de son personnage. C'est troublant de réussite.
Retrouvez Sauver ou périr ce samedi 13 juin à 8h, sur Canal+. Une chaîne disponible avec votre abonnement SFR.
Sources : Mars Films, 20 minutes, Sapeurs Pompiers de France Le Mag
