
Zorro : les acteurs de la série Paramount+ nous parlent de leur expérience
Cela ne vous aura pas échappé : Zorro est de retour, sous les traits de Jean Dujardin, dans une nouvelle série - made in France - en cours de diffusion sur Paramount+. Pour l'occasion, SFR Actus a pu rencontrer Audrey Dana, qui incarne Gabriella de la Vega, André Dussollier, qui joue Alejandro de la Vega, et Eric Elmosnino, qui prête ses traits au vil Don Emmanuel.
Après la mort de son père, Don Diego de la Vega lui succède et devient le nouveau maire de Los Angeles. Bien moins charismatique que Don Alejandro de la Vega, il a quelque peu du mal à se faire respecter par son peuple, dont un certain Don Emmanuel. Alors qu’il s’était promis de plus jamais y toucher, il se voit dans l’obligation, vingt ans plus tard, de ressortir le costume de Zorro pour faire régner l’ordre. Un masque qui va troubler sa femme, Gabriella de la Vega...
Si Zorro est un personnage emblématique du cinéma, comme du petit écran, ceux qui l’entourent le sont tout autant et apportent une véritable valeur à cette nouvelle série de Paramount+, signée Benjamin Charbit. La rédaction de SFR Actus est allée à la rencontre de trois membres du joli casting de Zorro : Audrey Dana (Gabriella de la Vega), André Dussollier (Alejandro de la Vega), et Eric Elmosnino (Don Emmanuel).
Audrey Dana, André Dussollier et Eric Elmosnino nous parlent de leurs personnages dans Zorro
Don Alejandro de la Vega et Gabriella de la Vega existent déjà dans l’univers de Zorro. Vous êtes-vous inspirés du jeu de ceux et celles qui les ont précédemment incarnés ?
André Dussollier : Non, parce qu'on a cherché à renouveler le genre. J’ai regardé la série, qui passait il y a très longtemps à la télévision, et on s’est amusés à analyser le portrait de Don Alejandro, la façon dont il apparaissait. Mais je crois que chaque film a son identité, ses costumes, ses représentations, même la façon de paraître. Donc c’est une invention à faire, même si l'on s'est appuyés sur l’époque à laquelle se déroule l'histoire, en fonction de ce que l’on a vu, de ce qui appartenait à certaines séries passées. Il y avait des références historiques, des images, mais ça reste une création. On s’est seulement servi de l’histoire de Zorro, tout en respectant ceux qui ont écrit le scénario de cette nouvelle version.
Audrey Dana : Je ne suis pas du tout partie dans des références, parce qu’il n'y en a pas vraiment. Pour incarner Gabriella, j’ai juste fait appel à mes ressources pour imaginer les choses comme si j’étais née dans ces années-là. J’ai dû aller travailler la noblesse, l’aristocratie, et donc là j’ai pensé à des ancêtres à moi, qui étaient très aristocrates. Mais je ne suis pas allée me noyer dans des références, revoir le Zorro d’Antonio Banderas pour regarder Catherine Zeta-Jones par exemple. Les personnages féminins sont à la limite du déprimant dans les Zorro, ils passent vaguement, ils ne s’impliquent pas, ils ne sont pas dans l’histoire, donc je n’avais pas grand-chose à apprendre d’eux. Puis en règle générale, je préfère m’éloigner des références pour ne pas perdre mon identité.
Eric Elmosnino, vous votre personnage est nouveau : il s'appelle Don Emmanuel, c'est le grand méchant de la série. Vous êtes-vous inspiré d’autres antagonistes pour ce rôle, ou peut-être d'hommes puissants de ce monde ?
Eric Elmosnino : Non, il n’y avait pas d’image de méchant comme ça qui pouvait y ressembler ou s’y rapprocher. Et même au fond, c’était plus rigolo de se baser sur ce que les auteurs avaient écrit et voir ensemble ce que l’on pouvait faire en partant de ça. C’est ce que l’on a fait en faisant des lectures, en construisant sa physionomie, en s’amusant avec ses cheveux, avec le bouc… Il est né comme ça et, petit à petit, j’ai réussi à m’amuser avec lui, mais je n’ai pas eu de références. Concernant les hommes puissants... Quand je suis dans la fiction, je n’ai jamais besoin - et peut-être que c’est un tort - de m’ancrer dans des personnages du monde réel. J’ai plutôt envie de donner naissance à une nouvelle entité.
André Dussollier, l'originalité de votre personnage c'est qu'il s'agit ici d'un fantôme... Qu'avez-vous trouvé d'intéressant dans cette approche ?
André Dussollier : Ça donne une liberté folle, puisque le père qui revient sous les traits d’un fantôme peut dire tout ce qu’il pense de son fils et de ses choix. Ça donne une liberté dans le jeu et dans la manière d’être. J'ai pris beaucoup de plaisir à le jouer, surtout en face de Jean Dujardin qui manifeste beaucoup d’humour, notamment dans la série où il subit ce père qui n’est pas agréable et qui réapparaît en permanence. C’est assez drôle cette manière de faire ressurgir un père, avec toujours les attributs qu’a un père pour un fils.
Et vous, Audrey Dana et Eric Elmosnino, pouvez-vous décrire la relation de vos personnages respectifs avec celui de Zorro, en trois mots ?
Audrey Dana : Piquante, interdite et libératrice.
Eric Elmosino : Il y a une forme de haine, mais aussi de l’amour et de l’admiration.
Retrouvez la série Zorro, désormais disponible dans son intégralité sur Paramount+.
Source : Paramount+
