
3 bonnes raisons de (re)voir Avatar
Treize ans après l’onde de choc qu’il a provoquée à travers les salles du globe, le film événement de James Cameron revient au cinéma, annonçant l’arrivée, enfin, de sa tant attendue suite. Avant Avatar 2 : La Voie de l’eau, qui débarquera en décembre prochain, replongeons-nous déjà dans le merveilleux monde de Pandora à travers ce premier chef-d’œuvre, à (re)découvrir en version remasterisée 4K sur le grand écran depuis ce mercredi 21 septembre.
Les fans, et même tous les curieux qui ont fait le déplacement à sa sortie, se souviennent de la (première) fois qu’ils ont vu Avatar au cinéma. Les séances affichées "complet", les queues interminables, les énormes lunettes 3D rouges que beaucoup n’avaient encore jamais eu l’occasion d’essayer… Oui, c’était un événement, et avec l’engouement soudain et global venait le sentiment qu’on allait assister à quelque chose hors du commun. Et effectivement, que l’on aime ou pas, le moins que l’on puisse dire c’est que ce film nous transportant sur la planète Pandora auprès de géantes créatures bleues aura marqué les esprits. La superproduction de James Cameron est non seulement vue comme une révolution technologique, elle reste aussi le plus gros carton de l’histoire du cinéma. Plus d’une décennie après Titanic, qui n’avait jusqu’alors jamais été égalé, le réalisateur canadien confirmait son statut de roi du box-office. Aujourd’hui encore, Avatar reste le plus gros succès de tous les temps dans les salles obscures. Faut-il un Avatar 2 pour le surpasser ?
Réponse dans quelques mois avec la sortie, enfin, de cette tant attendue suite. Joliment dénommée La Voie de l’eau, celle-ci nous invitera à explorer d’autres régions de la magnifique Pandora, notamment un milieu aquatique qui s’annonce pour le moins extraordinaire, nous ramenant auprès de Jake Sully et Ney'tiri alors qu’ils ont fondé une famille. Mais tandis qu’il va encore falloir faire preuve d’un peu de patience pour découvrir cette nouvelle histoire, le 14 décembre prochain en salle, quoi de mieux que se replonger dans le premier film en attendant ? C’est ce que nous propose justement de faire James Cameron, avec la ressortie d’Avatar au cinéma. Alors que c’est une version remastérisée 4K qu’il nous propose dans les salles obscures depuis ce mercredi 21 septembre, voici 3 bonnes raisons, s’il en faut, de (re)plonger dans le merveilleux monde de Pandora.
#1 L’univers fascinant de Pandora
C’est justement la planète Pandora qui constitue notre première bonne raison. Pour son chef-d’œuvre, James Cameron a créé un incroyable univers, d’une beauté époustouflante avec ses montagnes flottantes, sa faune et sa flore bioluminescentes aux couleurs spectaculaires, et ses Na’vi qui vivent en parfaite harmonie avec la nature qui les entoure. Avec son sens du détail, ayant notamment fait appel à un professeur en linguistique pour créer la langue na’vi, le cinéaste nous offre un monde que l’on rêverait de pouvoir visiter.

Cette planète Pandora, qui est à vrai dire plus spécifiquement une exolune, a d’ailleurs beau être peuplée de gigantesques extra-terrestres bleus, elle paraît plus vraie que nature. L’illusion est totale, permettant aux spectateurs de vraiment plonger tête la première dans l’histoire, et on en vient ainsi au deuxième point : les prouesses technologiques.
#2 Avatar, c’est une vraie révolution visuelle
À sa sortie au cinéma en 2009, Avatar a largement été annoncé comme "la révolution 3D". En effet, c’est depuis ce phénomène que cette technologie impliquant les fameuses lunettes s’est démocratisée dans les salles obscures. Mais là où le film de James Cameron a d’autant plus bouleversé son monde à vrai dire, c’est avec une autre technologie : la performance capture. Une évolution de la motion capture introduite quelques années plus tôt par le fameux personnage de Gollum dans Le Seigneur des Anneaux (2001).
Grâce aux caméras accrochées sur la tête des acteurs, leurs mimiques peuvent être reproduites dans les moindres détails sur leurs personnages générés par la suite numériquement, en l’occurrence ici les Na’vi. De quoi permettre de retranscrire toute la profondeur du jeu, et même reconnaître les visages de Sam Worthington (Jake Sully), Zoe Saldana (Ney’tiri) ou encore Sigourney Weaver (Grace Augustine) dans leurs rôles extraterrestres. C’est tout simplement bluffant.
#3 Le plaidoyer de James Cameron pour l’environnement
Rappelons l’histoire d’Avatar. Alors que la Terre a fini par manquer de ressources, Jake Sully est un ancien Marines envoyé sur Pandora pour exploiter son précieux unobtanium. Et forcément, la présence de ces hommes qui détruisent la faune et la flore sans aucun scrupule, excepté pour une poignée de chercheurs fascinés, n’est pas franchement du goût des Na’vi, qui comme on l’a dit vivent en parfaite harmonie avec cette belle nature. Le message du film est ainsi on ne peut plus clair, défendant la protection de l’environnement et des cultures autochtones, en dénonçant au passage le narcissisme des puissances de ce monde et plus globalement d’une certaine société de consommation. Un thème à la fois universel et tristement intemporel semble-t-il, puisque malgré une plus grande prise de conscience, les problèmes restent toujours les mêmes, 13 ans après…
#Bonus : se rafraîchir la mémoire avant Avatar 2
C’est sans doute la meilleure des raisons : (re)voir Avatar avant de découvrir sa suite, le 14 décembre prochain au cinéma. Même si l’on nous a assuré que La Voie de l’eau, puis Avatar 3, 4 et 5 (oui, oui !) seront tous des films qui se suffiront à eux-mêmes. C’est-à-dire qu’il ne sera pas absolument nécessaire d’avoir vu le(s) précédent(s) pour en comprendre l’histoire. Mais comme toujours quand on plonge dans un vaste univers cinématographique, inutile de dire que cela reste tout de même mieux de tout suivre, pour avoir vraiment toutes les ficelles narratives. Ici typiquement, pour comprendre notamment d’où vient le héros Jake Sully et comment, plus qu’un simple "Avatar", il est devenu un authentique Na’vi… Et ne serait-ce que pour la beauté de ce film qui n’a presque pas perdu une ride, et qui a donc même droit à une cure de jouvence avec la sortie de cette version remastérisée 4K au cinéma.
Bien sûr, vous pouvez tout aussi bien retrouver le long-métrage en VOD - notons qu’il a en revanche quitté le catalogue de Disney+, justement pour aller vivre une deuxième vie dans les salles obscures... Mais James Cameron vous en conjure, le mieux, pour un film comme Avatar, c’est de le (re)voir sur grand écran !
