Les histoires vraies captivent, comme le prouvent les nombreux biopics dévoilés aussi bien sur les plateformes de streaming qu'au cinéma. Si certaines portent à l'écran des récits populaires, d’autres mettent en lumière des destins moins connus. Angelyne est l’une d’entre elles. Diffusée sur Peacock aux États-Unis, cette mini-série retrace la vie de cette Angelyne, véritable précurseure des influenceuses telles que Paris Hilton ou Kim Kardashian. L’actrice Emmy Rossum (Shameless) incarne cette jeune femme prête à tout pour devenir célèbre sans même avoir de réels talents.

Les cinq épisodes d’Angelyne plongent le spectateur dans ce destin exceptionnel à travers un mélange de biopic et de mockumentary (comprenez documentaire parodique, puisque ce sont les acteurs dans leurs rôles respectifs qui viennent témoigner). Les deux premiers épisodes seront diffusés ce jeudi 18 janvier à 21 heures sur OCS Max. Il faudra ensuite patienter jusqu'au jeudi suivant, le 25 janvier, pour découvrir les trois derniers, toujours à partir de 21 heures sur la chaîne du groupe OCS.

Que raconte la mini-série Angelyne ?

Tout débute à Los Angeles en 1984 lorsqu’une certaine Angelyne s'invite sur les panneaux publicitaires, d’abord sur le mythique Sunset Boulevard, avant d’envahir complètement le paysage de la Cité des Anges. Cette femme inconnue a réussi à persuader un chef d’entreprise (Martin Freeman, Le Hobbit) de financer ses premiers “billboards”. Mais en vendant quoi ? Elle-même. Sa silhouette sulfureuse façon pin-up, sa chevelure blonde peroxydée et son style à la Barbie séduisent. En 1985, la ville de Californie du Sud compte pas moins de deux cents panneaux publicitaires à son effigie. Pourtant, Angelyne n’a rien à vendre que son image seule. Son but ? “Obtenir l'amour du monde.”

À la manière des influenceurs d’aujourd’hui, Angelyne diversifie ses activités professionnelles. L’icône est tantôt chanteuse - elle a sorti deux albums solo en 1982 et 1986 - tantôt actrice dans les films Dangerous Love et Voyageurs sans permis, tantôt peintre... En 2003, elle se présente même en tant que candidate pour le poste de gouverneur de Californie face à Arnold Schwarzenegger. Celle qui parcourait Los Angeles à bord de sa Corvette rose bonbon est une artiste complète, mais surtout une femme d’affaires implacable. Le mystère autour de son identité aide également à l’élever au rang de mythe.

Angelyne : la vraie histoire de Ronia Tamar Goldberg

Ce n’est qu’en 2017 qu’un journaliste du Hollywood Reporter lève enfin le voile sur son véritable nom. Angelyne est née le 2 octobre 1950 sous le nom de Ronia Tamar Goldberg. Elle est la première fille de Hendrick Goldberg et Bronia Zernicka, deux Juifs polonais rescapés de la Shoah et du ghetto de Chmielnik. À sa naissance, la famille part vivre en Israël jusqu’en 1959, où naît sa sœur cadette, Annette. Ils emménagent ensuite à Los Angeles. Angelyne n’a que 14 ans quand sa mère meurt d’un cancer en 1965. L’année suivante, son père se remarie à une autre survivante de la Seconde Guerre mondiale. En 1969, à 19 ans, elle aurait été brièvement mariée. Gary Buam, le journaliste (sous le nom de Jeff Glaser dans la série), avait eu l’opportunité de faire un portrait de la célébrité deux ans auparavant, qui avait confié “être une enfant unique et une orpheline ayant perdu ses parents très jeune. C’est juste une longue histoire.” On n’en sait pas réellement plus sur la relation que Ronia Tamar Goldberg entretenait avec sa famille avant de devenir Angelyne.

Découvrez l'histoire d'Angelyne dès ce jeudi 18 janvier, à 21 heures, sur OCS Max.

Sources : Hollywood Reporter, AlloCiné