
3 bonnes raisons de (re)voir Creed II
Le dernier volet de la célèbre franchise Rocky débarque dans la petite lucarne, en inédit sur Canal+, ce samedi 11 janvier 2020. On vous donne 3 bonnes raisons de vous laissez (re)tenter par ce véritable film coup de poing !
1. Le grand retour du méchant Drago
Plus que de simplement raconter la suite des aventures d'Adonis Creed, le poulain de Rocky Balboa présenté en 2015 dans le premier spin-off de la célèbre franchise de Sylvester Stallone, ce Creed II se présente comme une véritable suite de… Rocky IV ! Sans doute le plus connu de tous les films de la saga, celui qui a fait découvrir au monde le désormais illustre Dolph Lundgren, dans la peau du redoutable adversaire russe du boxeur américain — la rivalité préférée d'Hollywood à l'époque, contexte de Guerre froide oblige.
Car le pitch de ce long-métrage, plus de 30 ans après, est comme suit : alors qu'il profite de sa toute nouvelle ceinture de champion, Donnie se voit défier par un adversaire inattendu… Viktor Drago, qui n'est autre que le fils d'Ivan Drago, celui qui avait tué son père Apollo Creed sur le ring. Rocky, bien sûr, avait vengé son ami en l'emportant sur le Russe lors d'un combat organisé sur les terres de ce dernier. Mais Donnie se doit à son tour d'assouvir sa soif de vengeance. Et c'est ainsi qu'on assiste à un nouveau face à face entre les deux plus grands rivaux que le monde de la boxe ait jamais connu !
2. Les clins d'œil aux Rocky originaux
Il y a comme un vent de nostalgie qui souffle dans ce Creed II. Étant donné son scénario, donc, mais pas que. Le film, réalisé non pas par Sylvester Stallone mais un certain Steven Caple Jr., a en effet profité de ce retour dans le passé pour faire quelques clins d'œil à la franchise culte. À commencer par la fameuse réplique d'Ivan Drago dans Rocky IV : "I must break you" ("Je vais te blesser"). 30 ans plus tard, il remet ça : "My son will break your boy" ("Mon fils va blesser ton gars"). Alors que Rocky se retrouve par ailleurs dans la même position qu'Adrian à l'époque, suppliant à son tour Donnie de ne pas se battre contre le Russe, il est un autre personnage du long-métrage de 1985 qui refait une apparition pour l'occasion : la désormais ex-femme d'Ivan Drago, notoirement interprétée par Brigitte Nielsen (qui est, pour la petite anecdote, l'ex-femme de Sylvester Stallone dans la vraie vie).
Et au-delà des références inévitables au quatrième volet de la saga, vous en repérerez sans doute encore de nombreuses, quoique parfois très subtiles, aux autres films. Comme ce moment où Donnie fait sa demande en mariage à Bianca, qui n'est pas sans rappeler celle de Rocky à Adrian dans Rocky II… Sans compter bien sûr le retentissement des premières notes du fameux thème de la franchise, Gonna Fly Now, samplées pour le spin-off. De quoi faire couler une petite larme sur la joue des fans !
3. Pour la beauté du geste
Même les moins convaincus ne peuvent que l'admettre : la grande force de ce Creed II réside, encore une fois, dans son réalisme. Celui des scènes d'entraînement déjà, mythiques comme toujours, mais surtout celui des combats. Et pour cause : Michael B. Jordan, acteur de profession, s'est mis dans la peau d'un véritable boxeur pour le film, s'entraînant deux à trois fois par jour sous la supervision de Patrice "Boogie" Harris, un coach réputé dans le milieu du ring, et frôlant même plusieurs fois le KO sur le tournage.
Car face à lui, c'est en revanche un authentique pro que Sylvester Stallone a déniché en Allemagne. Alors que le jeune combattant américain de MMA Sage Northcutt espérait désespérément décrocher le rôle de Viktor Drago, l'interprète de Rocky et producteur de la franchise a préféré choisir un boxeur moins connu, mais bien plus imposant : Florian Munteanu, dit "Big Nasty", 1m95 pour 106 kilos. En voilà une belle trouvaille. Et autant dire qu'à l'écran, ça envoie !
(Re)vivez la rencontre Creed VS Drago sur le ring, ce samedi 11 janvier 2020 à partir de 21h05 sur Canal+, disponible depuis votre box SFR.
Sources : IMDb, Warner Bros
